Il n’est utile à aucune organisation de perdre un espoir si prometteur. C’est pourquoi, dans ce genre de situation, lorsqu’apparaissent des insécurités liées au travail, les firmes doivent offrir des outils et trouver une manière d’amoindrir la pression sur sa relève.

Cependant, le conseiller qui vit des insécurités au travail, liées par exemple au syndrome de l’imposteur, doit devenir indépendant, se détacher de l’approbation des autres dans le cadre de ses réalisations.

«C’est très bien jusqu’à ce que vous réalisiez que, tout au long de la vie, nous avons besoin d’aimer les autres pour être en bonne santé et indépendants. C’est précisément lorsque nous manquons de relations solides et de soutien que nous nous tournons vers l’intérieur et devenons inquiets. L’appartenance est un besoin humain aussi fondamental que l’autonomie», écrivent Svenja Weber et Gianpiero Petriglieri, deux professeurs en comportement organisationnel à l’INSEAD, dans un article du Harvard Business Review.

Les insécurités doivent être un état temporaire et non une situation permanente. Ils apparaissent à certains moments clés, mais ne doivent pas définir la personne, selon eux.

L’impression de ne jamais être assez intelligent, compétent face à soi-même et aux autres est un exemple d’insécurité observé en milieu de travail. Pour répondre à ses sentiments, le conseiller s’assurera d’obtenir l’approbation de ses patrons, collègues, sur les projets qu’il mène.

Cependant, le sentiment d’approbation est temporaire. Les auteurs soutiennent que chaque période d’approbation est suivie d’une période de remise en question.

L’objectif afin de continuer sa progression sans être freiné par ses insécurités est de se détacher du jugement des autres sur notre travail.

«Nous devons réaliser que la manière dont nous comprenons l’insécurité et devons le gérer est une partie prenante du problème», disent-ils.

Ils ajoutent que pour surmonter ses insécurités, le conseiller dans cette situation ne doit pas seulement se fixer des frontières, mais «doit arrêter de trop se soucier de ce que pensent les autres et commencer à sesoucier davantage des autres et de l’endroit où il travaille», écrivent les auteurs.