Chaque deux ans, Financière Banque Nationale (FBN) décerne le prix Jean-Louis Lévesque à un conseiller en placement qui se distingue par sa réussite professionnelle. En 2022, c’est Richard Brunet, membre fondateur et associé principal de l’équipe Brunet Gilbert Paquet, qui a reçu cet honneur.
Il a appris la bonne nouvelle alors qu’il participait à un congrès de la FBN qui s’est tenu à Lisbonne, au Portugal, en octobre dernier. Ce fut une « belle surprise. On ne m’avait pas dit que j’allais recevoir ce prix qui est décerné par la haute direction », confie celui qui, avec ses associés, a bâti l’un des cabinets les plus performants au Canada.
Fidélité et constance
Richard Brunet cumule une carrière de plus de 35 ans au sein de la firme. En 1987, après des études en administration, option finance à l’Université Laval, il est recruté par un des bureaux de la firme de courtage Lévesque & Beaubien – fondée justement par Jean-Louis Lévesque dans les années 1960 et acquise par la Banque Nationale en 1999.
« J’ai eu la chance de travailler avec deux conseillers seniors, ce qui est, selon moi, la bonne façon d’apprendre rapidement le métier et de bâtir une clientèle. À la fin des années 1990, ces associés ont quitté pour poursuivre d’autres projets », raconte-t-il.
Avec d’autres conseillers en placement, il a décidé de prendre le relais pour bâtir ce qui est aujourd’hui le Groupe Brunet Gilbert Paquet qu’il dirige avec les associés principaux David Gilbert et Sophie Paquet. Adriana Popa et Charles-Antoine Montreuil complètent l’équipe d’associés.
Une clientèle fidèle
La firme, qui a ses bureaux sur la Grande-Allée, à Québec, dessert une clientèle composée majoritairement de professionnels et d’entrepreneurs qui est en constante progression. « Une bonne part de nos investisseurs sont aujourd’hui des retraités dont certains nous ont recommandés à leurs enfants et petits-enfants. On dessert donc les deuxième et troisième générations de la famille », souligne Richard Brunet.
En 2022, le Groupe Brunet Gilbert Paquet affichait un actif sous gestion avoisinant 1,35 milliard de dollars, comparativement à 900 millions de dollars en 2020. Ce succès n’est toutefois pas l’affaire d’un seul homme, tient à préciser le conseiller principal en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille. Il repose essentiellement sur le travail d’équipe.
« Être plusieurs à analyser les marchés nationaux et internationaux et les différents véhicules d’investissement, cela donne toujours de meilleurs résultats. On est une équipe multidisciplinaire comptant une douzaine de personnes qui tire sa force de la complémentarité de ses membres », affirme Richard Brunet, qui, en 2022, s’est aussi taillé une place au Top 150 des meilleurs conseillers en patrimoine au Canada du journal The Globe and Mail l’an dernier (57e rang).
Gestion de portefeuille et de patrimoine, planification financière, fiscale et successorale, le Groupe Brunet Gilbert Paquet offre une panoplie de services. « On a créé le family office que l’on souhaitait, ce qui nous permet d’offrir une gestion de patrimoine intégrée apprécié des clients et des prospects », explique-t-il.
« La gestion de portefeuille individualisée, discrétionnaire ou non, sur mesure pour chaque famille est entièrement réalisée par notre équipe à Québec, ajoute-t-il. La planification financière de retraite, fiscale et successorale procurent des valeurs ajoutées qui intéressent les clients et leur famille. S’y ajoutent l’offre bancaire de BNC, l’assurance, les conseils d’un notaire, le tout avec l’apport de nos collaborateurs spécialisés. »
Le Groupe a été parmi les précurseurs quand il a pris le virage de la rémunération sur honoraires, amorcé en 2007, une option choisie aujourd’hui par plus de 90 % de la clientèle. « Si on se compare aux autres grandes maisons de courtage, nos honoraires sont extrêmement compétitifs, affirme Richard Brunet. Par la suite, à la demande de nos investisseurs, on a ajouté la gestion discrétionnaire qui est maintenant le choix de 80 % de nos clients. »
Apprendre auprès des meilleurs
Il le reconnaît d’emblée, il est plus difficile aujourd’hui de faire carrière en finance. « Il y a davantage de concurrence qu’avant, dit-il. Il y a aussi une plus large gamme de produits financiers qui sont de plus en plus complexes. Les règles de conformité sont aussi plus élevées, ce qui est une bonne chose en soi, mais les obligations de formation sont par le fait même augmentées. Se joindre à une équipe aguerrie permet d’apprendre les rudiments du métier et d’éviter les erreurs. Cela donne aussi de la crédibilité qui aide à développer sa clientèle. »
Cette recette a fort bien marché dans son cas, c’est le moins qu’on puisse dire !