Développement des affaires | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/fi-releve/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 12 Nov 2025 14:50:29 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Développement des affaires | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/fi-releve/ 32 32 Comment laisser plus de place à l’intuition https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/comment-laisser-plus-de-place-a-lintuition/ Thu, 13 Nov 2025 11:50:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110410 DÉVELOPPEMENT – Cette dernière joue un rôle crucial dans les décisions complexes.

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Souvent sous-estimée, l’intuition est pourtant ce qui distingue un excellent leader d’un autre. Cette dernière jouerait ainsi un rôle clé dans 90 % des prises de décisions, selon le psychologue Gary Klein. Elle permet ainsi de prendre des décisions spontanées même dans des périodes de stress élevés et d’informations limitées, révèle un article récent du Harvard Business Review France.

Basée sur les expériences passées et des connexions mentales souvent inconscientes, l’intuition est ainsi un levier stratégique en affaire.

Savoir différencier les diverses formes d’intuition

L’intuition ne se construit pas toujours sur des bases saines. Dans sa recherche d’efficacité, celle-ci s’appuie parfois sur des illusions cognitives forçant les raccourcis mentaux et trompeurs.

Afin de différencier l’intuition authentique des distorsions qui risquent de fausser le jugement, il est important de comprendre les mécanismes cérébraux derrière l’intuition.

L’intuition n’est ainsi pas un don incompréhensible, au contraire, elle se base sur des mécanismes cérébraux bien connus. Les recherches en métacognition prouvent ainsi que les décisions intuitives mobilisent non seulement l’expertise accumulée, mais aussi les émotions.

Face à une situation nécessitant une réaction immédiate, la mémoire émotionnelle prend le dessus pour guider nos actions. Cette mémoire fournit ainsi un savoir immédiat qui permet de compléter l’analyse rationnelle et de réagir efficacement aux imprévus.

Le potentiel de l’intuition

Les découvertes les plus audacieuses ne proviennent pas seulement de la pensée analytique, mais également des émotions. La bonne intuition marche toutefois main dans la main avec la pensée structurée. L’intuition permet de saisir certains concepts de manière intuitive, mais il est nécessaire ensuite de faire preuve de rationalité pour expliquer son raisonnement.

Ainsi, même si elle permet des avancées significatives, l’intuition doit être complétée et approfondie pour pouvoir rallier d’autres personnes à nos idées.

Dans un environnement de travail, l’intuition est très utile. Elle ouvre ainsi la porte à des perspectives inédites qui permettent d’améliorer l’efficacité décisionnelle.

Pour cultiver cette voix intérieure, les dirigeants doivent cultiver leur intelligence et mémoire émotionnelle, et diversifier leur champ perceptif grâce à l’art, la nature ou des cultures différentes. Ils ont également tout intérêt à étudier des disciplines qui questionnent et structurent telle que la philosophie.

D’autres méthodes établies permettent de favoriser l’intuition et la prise de décision, notamment la méditation, l’exploration créative, ou encore le recours à des exercices de pensée stratégique qui relient les émotions à la raison.

En conclusion, pour prospérer, les dirigeants ont tout intérêt à développer leur intuition en faisant preuve d’ouverture autant aux choses et aux disciplines existantes qu’à leurs collègues et leurs employés.

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Conseiller quand on ne parle pas la même langue https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/conseiller-quand-on-ne-parle-pas-la-meme-langue/ Tue, 11 Nov 2025 11:54:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110143 DÉVELOPPEMENT — Un bon lien passe par une bonne compréhension.

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Fred Zhou, planificateur financier principal chez TD Gestion de patrimoine à Kamloops (C.-B.), se souvient d’être allé à la banque avec ses parents à l’âge de huit ans. Il aidait à traduire en cantonais ce que le conseiller bancaire disait en anglais à ses parents, qui ne parlaient pas la langue.

« Si ce n’avait pas été du conseiller patient qui m’a encouragé à entrer à la banque avec ma mère, je ne sais pas si je serais allé à l’université et je ne sais pas si je serais aujourd’hui au service de ma communauté [comme conseiller] », raconte Fred Zhou.

Aujourd’hui, un peu moins de 10 % de ses clients ne sont pas anglophones de naissance. Lorsqu’un client rencontre un conseiller qui partage sa langue et son expérience culturelle, cela crée un lien du type « cette personne me comprend », explique Fred Zhou. Et un conseiller ne peut pas prodiguer de bons conseils si le client ne s’ouvre pas.

Les conseillers qui servent des clients dont la langue maternelle n’est pas l’anglais affirment que gagner la confiance de communautés linguistiques minoritaires peut générer un fort bouche-à-oreille, mais que cela exige plus d’efforts pour rester conforme et s’assurer que les clients comprennent bien leurs plans.

Établir la confiance et obtenir des références

Originaire de Colombie, Ivan Arturo, conseiller chez Sun Life à Richmond Hill (Ont.), a démarré sa carrière en faisant de la publicité dans les journaux et stations de radio hispanophones de sa région. Aujourd’hui, dans sa clientèle, environ un client sur dix parle espagnol comme langue maternelle.

Selon lui, partager la même langue maternelle facilite l’établissement d’une relation de confiance, lui permet de devenir le conseiller de choix et d’expliquer plus clairement des concepts financiers complexes.

De plus, le bouche-à-oreille est très fort dans les communautés immigrantes, souligne Fred Zhou. Les clients parlent à leurs proches des conseillers capables de vulgariser des concepts financiers dans leur langue maternelle.

« Ils viennent parfois d’autres quartiers de la ville parce qu’ils ont entendu dire qu’il y avait un conseiller qui parle leur langue », observe-t-il.

Les cabinets peuvent aussi encourager leurs employés multilingues à attirer des clients issus de leur diaspora. À Toronto, Sean Ryder, conseiller chez Loreto Ryder & Associates, IG Gestion de patrimoine, a incité son associé d’origine iranienne à approcher sa communauté.

Bien qu’hésitant au départ, l’associé a bénéficié de son appui, Sean Ryder étant convaincu qu’il pourrait rejoindre des membres de la communauté peu desservis. Sean Ryder a même payé pour parrainer les événements communautaires que son associé organisait afin de stimuler les affaires.

« Les communautés immigrantes excellent dans le bouche-à-oreille. Une fois qu’elles trouvent un bon conseiller, elles le recommandent à tout le monde », souligne Sean Ryder.

Respecter les règles de conformité

Bien que la plupart des clients hispanophones d’Ivan Arturo maîtrisent bien l’anglais, beaucoup se sentent plus à l’aise en espagnol. Cela fonctionne pour les rencontres, mais tous les documents officiels doivent rester en anglais pour respecter la conformité, explique-t-il.

Parfois, un client signera un document par confiance sans le lire. Le conseiller doit donc s’assurer que le client comprend bien le contrat, afin d’éviter tout abus de confiance, ajoute Ivan Arturo.

« Même quand nous parlons en anglais, je leur dis : Veuillez lire le contrat, et si vous avez des questions, rappelez-moi ou envoyez-moi un courriel », assure-t-il. Si un client ne comprend pas ce qu’il signe, une plainte pourrait se retourner contre le conseiller plus tard.

Sean Ryder, pour sa part, reçoit des clients référés par leurs enfants anglophones, notamment des parents italophones. Dans ces cas, il est utile qu’un membre de la famille qui parle bien anglais assiste à la rencontre pour traduire les points complexes.

Quel que soit l’idiome du client, le conseiller suit les mêmes procédures de conformité, comme expliquer les risques liés aux placements et les conflits d’intérêts, souligne Sean Ryder. « Si le fils, la fille, le neveu ou la nièce est présent, je me fie beaucoup au fait qu’ils traduisent fidèlement ce que je dis. »

Pour vérifier la compréhension, Sean Ryder demande aux clients de reformuler ce qui vient d’être dit. « Les gens ont tendance à vouloir aller vite dans la conversation, ce qui peut masquer un manque de maîtrise linguistique », dit-il. Le conseiller ne peut pas toujours mesurer correctement la compréhension du client sans faire ces vérifications régulières.

Lors de la présentation d’un plan financier, Sean Ryder privilégie les schémas et graphiques. « La plupart des gens sont visuels, souligne-t-il. Une image vaut mille mots. »

Fort de son expérience d’enfant accompagnant ses parents à la banque, Fred Zhou sait que le jargon peut constituer un obstacle à la littératie financière. Aujourd’hui, il tente d’expliquer les concepts abstraits, comme la différence entre un REER et un CELI, à travers des attributs concrets comme l’abri fiscal et le report d’impôt.

Et cette capacité à vulgariser les concepts fiscaux est utile avec tous les clients.

« Plus c’est simple, mieux c’est compris », conclut Sean Ryder.

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Quand faut-il rompre avec un client ? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/quand-faut-il-rompre-avec-un-client/ Thu, 06 Nov 2025 11:24:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110140 DÉVELOPPEMENT — Les raisons qui poussent à dire non.

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La relation avec les clients repose sur la confiance, la communication et l’alignement des attentes. Mais que se passe-t-il lorsque cette relation ne fonctionne plus ? Si l’on parle souvent des clients qui changent de conseiller, on évoque moins le phénomène inverse : les conseillers qui décident de mettre fin à une relation professionnelle. Or, cette décision s’avère parfois nécessaire pour préserver l’intégrité du service, selon des témoignages recueillis par ThinkAdvisor.

Des personnalités incompatibles

L’une des raisons fréquentes de rupture concerne l’incompatibilité de personnalité. Un conseiller raconte avoir récemment dû se séparer d’un client nouvellement retraité qui cherchait à maximiser chaque sou et qui était obsédé par les détails de son plan financier.

« Il effectuait de multiples scénarios d’intelligence artificielle qu’il voulait que je révise, m’envoyait courriel après courriel avec diverses mises à jour, alors qu’il avait amplement de quoi profiter de sa retraite », explique le conseiller.

Pour lui, le stress engendré par la situation dépassait les bénéfices de la relation d’affaires. « J’ai réalisé que je ne pourrais pas l’aider à surmonter ses tendances perfectionnistes », signale le professionnel.

Manque de respect et absence de communication

Un conseiller rapporte avoir mis fin à deux relations coup sur coup parce qu’il ne se sentait pas respecté. Le premier client n’avait répondu à aucun courriel ni appel téléphonique pendant un an. Le second multipliait les absences lors de rendez-vous planifiés et a finalement envoyé un courriel aux termes irrespectueux au conseiller.

« Nous voulons travailler avec des gens qui valorisent la relation autant que nous. Il doit y avoir un respect mutuel », souligne ce professionnel. Malgré des conversations à l’interne pour déterminer si la situation pouvait s’améliorer, il en est venu à la conclusion qu’il était préférable de se séparer du client pour privilégier des relations de collaboration à long terme.

La communication défaillante est un autre motif qui revient. « Les relations de conseil en gestion de patrimoine sont des partenariats et exigent une participation active du client et du conseiller », explique un conseiller victime de ghosting par un client. Lorsqu’un client ne répond pas en temps opportun par courriel, téléphone ou courrier, il estime que cela compromet la capacité à le servir de manière adéquate.

Des comportements inacceptables

Un conseiller relate le cas d’un client qui exigeait que son portefeuille n’inclue aucune participation liée à un certain pays. « Cette demande était impossible à exécuter. L’économie est tellement mondialisée aujourd’hui que tout est imbriqué. Il devient donc difficile d’exclure totalement certains pays », explique-t-il.

Lorsque le conseiller a tenté d’expliquer cette réalité, le client s’est fâché et a proféré des insultes racistes envers le pays en question. « À ce moment, son comportement était irrespectueux envers moi et mon personnel, et j’ai décidé qu’il valait mieux qu’il trouve un autre conseiller », raconte le professionnel.

Des attentes irréalistes

Un conseiller évoque un client qui n’était jamais satisfait de ses rendements et qui affirmait constamment que le conseiller aurait dû acheter telle action ou vendre telle autre. « Il ne cessait de parler des frais et ne semblait pas comprendre que ces frais couvraient la planification financière et la gestion de portefeuille, pas la garantie de rendements supérieurs », explique-t-il.

D’autres clients s’écartent radicalement de la philosophie d’investissement du conseiller en s’adonnant au day trading. Ils exigent de vendre de toute urgence des positions qui ne performent pas assez à leurs yeux ou surveillent à la minute près les moindres mouvements du marché. « Ultimement, ils payent pour des services qui ne répondent ni à leurs besoins ni à leurs désirs », constate un professionnel qui préfère souhaiter bonne chance à ce type de profil.

Des demandes problématiques

Parfois, un conseiller doit mettre fin à une relation pour protéger le client lui-même.

Un professionnel raconte le cas d’un client nouvellement divorcé qui demandait à son conseiller de virer de l’argent vers un compte à l’étranger pour une personne rencontrée en ligne qui disait en avoir besoin pour débloquer un héritage. « Malgré tous mes efforts pour lui montrer qu’il se faisait arnaquer, il ne voulait pas écouter », relate le conseiller, mal à l’aise de voir son client compromettre son avenir financier.

Des changements de vie

Parfois, les clients évoluent et ne conviennent plus. Un conseiller explique avoir dû remplir les documents pour congédier un client aux prises avec un divorce houleux. L’un des conjoints tentait continuellement de placer le conseiller au milieu de leurs désaccords.

Finalement, le professionnel a offert à l’un des membres du couple de revenir comme client lorsqu’il serait prêt, mais pas à l’autre. Une décision délicate, mais nécessaire pour préserver l’intégrité de sa pratique, dit le conseiller.

Une décision difficile, mais parfois nécessaire

Avant de mettre fin à la relation avec le client, les conseillers interrogés soulignent avoir tenté de résoudre les problèmes par la communication, la patience et des ajustements. Mais lorsque les valeurs fondamentales divergent ou que le respect n’est plus au rendez-vous, ils signalent que la rupture peut s’imposer comme la seule solution.

« Mon approche repose sur la discipline, la planification à long terme et l’alignement des investissements avec les objectifs. Si cette adéquation n’existe pas, il vaut mieux pour les deux parties de passer à autre chose », résume un conseiller.

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La formation continue plus importante que jamais https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/la-formation-continue-plus-importante-que-jamais/ Tue, 04 Nov 2025 11:47:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110005 DÉVELOPPEMENT – Ne la négligez pas.

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La formation continue (FC) est certes une exigence, mais il s’agit aussi d’une occasion. Pour s’assurer d’offrir toujours des conseils pertinents à leurs clients, les planificateurs financiers ont tout intérêt à suivre de près les changements économiques, réglementaires et technologiques, selon un article d’Investment Executive.

Tout comme pour un avocat ou un médecin, les changements dans la profession sont fréquents et les meilleurs professionnels sont ceux qui se tiennent à jour. En suivant des FC pertinentes, les conseillers et les planificateurs financiers investissent dans leur développement professionnel et leur avenir.

Ces formations leur permettent d’approfondir des domaines spécialisés ou d’explorer des applications concrètes, leur offrant ainsi l’occasion de garder une longueur d’avance tout en élargissant leur champ de pratique.

Le coût d’une mauvaise formation

Le paysage réglementaire en finance est en constante évolution. Les professionnels du milieu ont tout intérêt à suivre le rythme s’ils veulent éviter de coûteuses erreurs ou des mesures disciplinaires. De plus, en suivant les lois fiscales et successorales, les planificateurs financiers sont mieux outillés pour protéger les intérêts de leurs clients.

L’innovation va également très vite. Avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, des robots-conseillers et des logiciels de planification financière, de nouvelles questions émergent notamment en matière de sécurité des données et de confidentialité.

Ces changements sont source de défis, mais également d’occasions. Lorsqu’elles sont bien utilisées, ces technologies permettent de libérer un temps précieux pour passer davantage de temps avec les clients et ainsi s’assurer d’avoir une pratique centrée sur l’humain.

La FC aide les conseillers et les planificateurs financiers à rester informés des nouveautés et à comprendre comment les intégrer convenablement à leur pratique.

La FC peut également permettre aux professionnels d’élargir leurs horizons. Il existe ainsi nombre de formations sur la diversité, l’équité et l’inclusion qui permettent de comprendre les valeurs et les défis propres aux différentes communautés. Un atout de taille dans un pays aussi diversifié que le Canada.

Bien plus qu’une obligation

Ainsi la FC ne devrait pas être vue comme une simple obligation, mais plutôt comme une occasion d’approfondir son expertise sur un large éventail de domaine. Elle permet d’acquérir des connaissances aussi bien en technologie, en réglementation et en fiscalité qu’en psychologie comportementale, enrichissant ainsi la pratique du professionnel à plusieurs niveaux.

Pour tirer au mieux parti des unités de FC qu’ils doivent compléter, les conseillers et les planificateurs financiers gagnent à s’informer sur l’ensemble des options offertes. L’idéal est de choisir des formations qui favorisent leur épanouissement professionnel ou qui répondent plus directement aux besoins de leur clientèle.

Évidemment, il est bon de ne pas regarder uniquement le sujet traité par la formation, mais également s’informer sur le fournisseur et l’expertise de celui qui conçoit la formation. Toute FC devrait s’appuyer sur l’expertise de spécialistes de la matière, qu’il s’agisse d’un programme, d’un cours ou d’un congrès.

La FC représente donc un véritable atout, tant pour les professionnels de l’industrie que pour les Canadiens qu’ils accompagnent. Que ce soit pour développer votre pratique, élargir votre clientèle ou approfondir votre expertise, vous savez désormais quelle voie emprunter.

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Les commentaires des clients valent de l’or https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/les-commentaires-des-clients-valent-de-lor/ Thu, 30 Oct 2025 10:16:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110283 DÉVELOPPEMENT — Écouter les clients rapporte de la confiance… et des dollars.

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Longtemps, les retours clients ont été considérés seulement comme une exigence de conformité. Les autorités réglementaires demandaient aux firmes de prouver qu’elles recueillaient des avis afin de garantir la transparence, la protection du consommateur et le traitement équitable des clients.

Or, cette vision est aujourd’hui dépassée, selon Emily Wastie, responsable des cabinets chez VouchedFor, un site d’avis dédié aux conseillers financiers britanniques, citée dans IFA Magazine.

« Les retours clients ne relèvent plus uniquement de la conformité réglementaire. Ils sont devenus un puissant outil de croissance, qui aide à améliorer la conversion, stimuler les recommandations et débloquer des occasions de ventes croisées. »

Les commentaires des clients permettent d’identifier les points de friction dans leur parcours (communication, honoraires, compréhension des offres). Ils aident également à améliorer la conversion des prospects en clients et créent des occasions de ventes croisées ou de recommandations.

Les firmes qui démontrent qu’elles agissent réellement sur les retours parviennent souvent à fidéliser leurs clients sur le long terme, indique Emily Wastie. En d’autres termes, mesurer et comprendre les retours, et y réagir rapidement s’avère payant.

David James Wealth, un cabinet-boutique londonien de planification financière pour les gens d’affaires, a fait des retours clients une partie intégrante de sa culture. Son constat : même les retours des prospects qui ne sont pas convertis en clients sont précieux. « Au début, les gens sont réticents à recevoir des retours, par peur de ce qu’ils pourraient découvrir. Mais c’est un cadeau », déclare le fondateur de l’entreprise.

À la suite de l’analyse des commentaires des clients, la compréhension des honoraires par les prospects est passée de 50 % à 87,5 %. Le sentiment d’aisance à discuter de tout sujet est monté de 62,5 % à 100 %, et l’intention de devenir client a bondi de 62,5 % à 93,75 %.

Le dirigeant indique qu’en matière de retour clients, l’amélioration continue est la clé. Une petite amélioration, aussi infime soit-elle, si elle est réalisée chaque jour, finit par avoir un grand impact, signale-t-il.

GPFM Financial Partners, un cabinet du Herfordshire, a généré pour sa part environ 20 millions de dollars d’actifs supplémentaires en 2023 en identifiant ses clients les plus enthousiastes. Ces derniers, qualifiés de « défenseurs passionnés », effectuent en moyenne 2,7 recommandations par an, contre 1,6 pour les autres, signale la firme.

Le cabinet a formé ses conseillers à solliciter ces recommandations de manière efficace et a obtenu un retour sur investissement de 289 fois sur cinq ans. Le secret ? La firme utilise les données issues des retours clients pour cibler des discussions à fort potentiel, notamment en ce qui concerne la planification intergénérationnelle. Chaque conversation liée à ce sujet débloque en moyenne 3 280 $ CAD de valeur potentielle. Le cabinet a gagné 28 nouveaux clients en peu de temps grâce à cette approche.

Chez Westminster Wealth, tous les lundis, les 60 conseillers reçoivent un rapport de retours classés selon leur priorité. Chaque retour négatif doit être traité en quatre à huit semaines. Cette méthode a permis à un conseiller expérimenté d’améliorer sa communication sur les honoraires. En reformulant et en confirmant les points clés à la fin de chaque réunion, il est passé des scores les plus faibles aux plus élevés en matière de compréhension client.

« Si vous ne mesurez pas, vous ne pouvez pas agir », souligne Martin Lockyer, associé directeur de Westminster Wealth. « Plus vite nous connaissons la situation, plus vite nos entreprises s’améliorent et prennent de la valeur. »

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L’épuisement professionnel guette les conseillers https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/lepuisement-professionnel-guette-les-conseillers/ Tue, 28 Oct 2025 10:02:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110249 DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES — Voici comment l’éviter !

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Ermos Erotocritou sait d’expérience à quel point l’épuisement professionnel peut s’insinuer dans la vie d’un conseiller.

Lui qui a été conseiller en service financier pendant la majeure partie de sa carrière accompagne aujourd’hui de jeunes conseillers au Canada et aux États-Unis. Du fait de son ancienne vie, il comprend bien ceux qui passent de longues heures à leur bureau et répondent aux appels des clients en soirée.

« Théoriquement, on pourrait travailler 24 heures sur 24, sept jours sur sept, se souvient Ermos Erotocritou, fondateur et chef de la direction de l’Advisor Acquisition Academy à Whitby, en Ontario. Il y a toujours quelque chose à faire, et à cause de ça, les conseillers finissent par travailler énormément. »

Les périodes d’incertitude accroissent le risque d’épuisement, car elles forcent à s’adapter en permanence. Cette année, les conseillers ont dû rassurer leurs clients face aux fluctuations liées aux tarifs douaniers et au climat économique incertain ; un contexte stressant et exigeant.

Reconnaître les signes

Les signes typiques d’un début d’épuisement comprennent la fatigue, la baisse d’énergie, la diminution du rendement et l’irritabilité.

Il est essentiel de reconnaître ces signaux dès leur apparition, souligne Kevin Lawrence, chef de la direction de Lawrence & Co., une firme-conseil en croissance des entreprises établie à Vancouver, et auteur du livre Your Oxygen Mask First : 17 Habits to Help High Achievers Survive & Thrive in Leadership & Life.

Il recommande d’utiliser le modèle du continuum de santé mentale, conçu pour aider les gens à situer leur état entre bien-être et détresse. « Si vous savez reconnaître quand les choses changent, vous savez quand agir », soutient-il.

Établir des limites

Fixer des limites claires avec les clients est tout aussi important.

« Beaucoup de conseillers ont tendance à trop promettre. Cela crée beaucoup de stress, explique Ermos Erotocritou. Il faut que les clients sachent quand vous êtes disponible, et surtout quand vous ne l’êtes pas. »

Pour cela, il suggère de bloquer des zones sans rendez-vous dans l’agenda. « Réservez vos soirées, vos fins de semaine, ou une journée par semaine pour la famille. Sinon, vous travaillez sans arrêt », prévient-il.

Déléguer et se concentrer sur sa valeur

Souvent très autonomes, les conseillers essaient de tout faire eux-mêmes. Pourtant, déléguer est essentiel.

« La plupart devraient concentrer leur énergie sur ce qui crée le plus de valeur : rencontrer des clients et des prospects. Remplir de la paperasse ou gérer la conformité, ce n’est pas ce qui génère des revenus », souligne-t-il.

« Si vous n’avez pas d’adjoint, c’est que vous êtes l’adjoint », continue-t-il.

Kevin Lawrence ajoute qu’il faut bâtir une équipe complémentaire, sans croire pour autant que cela protège automatiquement de l’épuisement. « Quand on augmente sa capacité, beaucoup en profitent pour en faire encore plus », observe-t-il.

Adopter une routine et des « rituels de résilience »

Pour éviter de s’épuiser, il faut structurer ses journées : pauses, marche, hydratation, exercice. « Ne supposez pas que vous trouverez le temps, inscrivez-le dans votre calendrier », conseille Ermos Erotocritou.

Kevin Lawrence recommande aussi d’avoir un mécanisme d’imputabilité et de pratiquer des rituels de résilience : activité physique, méditation, écriture, musique, art…

« Quand les gens s’épuisent, ils cessent presque toujours de faire ces choses-là. Ils se sacrifient, et ça finit par ne plus fonctionner », constate-t-il.

Chercher de l’aide

Enfin, il rappelle qu’il faut savoir demander de l’aide.

« Tout le monde devrait avoir un thérapeute ou un conseiller à qui parler. Quand quelque chose va mal physiquement, on consulte un médecin ; quand c’est dans la tête, il faut consulter un professionnel aussi », recommande-t-il.

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Rockefeller Capital accueille de nouveaux investisseurs https://www.finance-investissement.com/fi-releve/rockefeller-capital-accueille-de-nouveaux-investisseurs/ Mon, 27 Oct 2025 09:48:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110416 IGM Financial demeurera le deuxième plus important actionnaire.

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IGM Financial demeurera le deuxième actionnaire en importance de la société américaine Rockefeller Capital Management à la suite de l’entrée de plusieurs nouveaux investisseurs dans le cadre d’un financement annoncé le 14 octobre dernier.

Le nouveau groupe d’investisseurs, mené par Mousse Partners, Progeny 3 et Abrams Capital, se joint aux investisseurs existants : Viking Global Investors, la famille Rockefeller et la famille Desmarais. Cette dernière contrôle la société mère d’IGM, Power Corporation du Canada.

Le montant levé et les modalités de la transaction n’ont pas été dévoilés. Toutefois, IGM a indiqué dans un communiqué que l’opération confère à Rockefeller, une société de services financiers indépendante spécialisée auprès des familles ultra-fortunées, une valeur d’entreprise de 6,6 milliards de dollars américains (G$ US).

« Le soutien continu de nos investisseurs actuels témoigne de la solidité et de la dynamique de notre entreprise alors que nous entamons cette prochaine phase de croissance, se réjouit Gregory J. Fleming, président et chef de la direction de Rockefeller Capital Management, dans le communiqué. Cette recapitalisation représente une étape importante, pleinement alignée sur les objectifs stratégiques à long terme de Rockefeller Capital Management. »

IGM avait acquis en 2023 une participation de 20,5 % dans Rockefeller Capital Management pour 622 millions de dollars américains (M$ US), tout en vendant sa filiale Investment Planning Counsel à Canada Vie pour 575 M$ CA.

D’après la nouvelle valorisation, la participation actuelle d’IGM dans Rockefeller est estimée à 1,13 G$ US (1,58 G$ CA), soit une hausse d’environ 45 % par rapport à son investissement initial.

« Nous sommes fiers des progrès rapides et constants réalisés par Rockefeller pour s’imposer au sommet du secteur de la gestion de patrimoine aux États-Unis, assure James O’Sullivan, président et chef de la direction d’IGM, dans un communiqué. Les données financières de la transaction parlent d’elles-mêmes. Nous demeurerons le seul gestionnaire de patrimoine dans leur structure de propriété et le deuxième actionnaire en importance de Rockefeller. Notre intérêt est stratégique et à long terme. »

IGM cédera une petite partie de sa participation afin de soutenir les objectifs de la transaction, dont les détails seront précisés lors de la clôture de l’opération, indique-t-il.

La transaction devrait être conclue d’ici la fin de l’année.

Rockefeller gère 187 G$ US d’actifs pour le compte de clients au sein de ses divisions Rockefeller Global Family Office, Rockefeller Asset Management et Rockefeller Global Investment Banking. La société dessert des clients fortunés et ultra-fortunés, des institutions et des entreprises à partir de bureaux situés aux États-Unis et à Londres.

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Retraite : la génération X mal préparée https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/retraite-la-generation-x-mal-preparee/ Thu, 23 Oct 2025 10:22:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110169 DÉVELOPPEMENT — Elle a besoin d’accompagnement.

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Alors que les premiers membres de la génération X — née entre 1965 et 1980 — soufflent 60 bougies en 2025, une étude de l’assureur Northwestern Mutual révèle que plus de la moitié d’entre eux (54 %) estiment ne pas être prêts pour la retraite sur le plan financier.

Dans l’ensemble, ils jugent qu’il leur faudrait près de deux millions de dollars pour une retraite confortable, soit 432 000 $ de plus que la moyenne nationale, considérée comme le « chiffre magique ». Pourtant, la réponse la plus fréquente quand on leur demande combien ils ont épargné se limite à l’équivalent de deux années de revenu, souligne l’étude effectuée aux États-Unis.

La génération X est la plus inquiète quant à la possibilité de survivre à ses économies : 56 % le redoutent, contre 40 % des baby-boomers. Près de la moitié (48 %) s’attendent à devoir continuer à travailler à la retraite, que ce soit à temps partiel (un tiers) ou à temps plein (un quart), avant tout pour boucler leur budget, mais aussi pour maintenir leur style de vie ou se sentir utiles.

Cette incertitude engendre une forte anxiété : plus d’un tiers des X affirment que les finances les empêchent de dormir au moins une fois par mois, un niveau plus élevé que chez leurs aînés.

Autre préoccupation majeure : près de la moitié doutent que les programmes gouvernementaux de retraite soient encore en place au moment où ils en auront besoin.

Lacunes dans la planification

Comparativement à leurs aînés, les X maîtrisent moins bien l’impact de l’inflation, de la fiscalité, des frais de santé et de la volatilité sur des marchés sur leur retraite. La moitié admettent s’être concentrés sur la croissance de leurs actifs sans les protéger adéquatement, un écart marqué avec les baby-boomers (35 %).

Cette fragilité découle en partie de facteurs générationnels, explique Northwestern Mutual : les baby-boomers ont bénéficié plus largement de régimes de retraite à prestations déterminées, alors que les X ont dû composer avec le passage aux régimes de retraite à cotisation déterminée. De plus, ils se retrouvent souvent à soutenir financièrement leurs parents vieillissants et leurs enfants à charge, ce qui alourdit leur pression budgétaire.

Peu enclins à demander de l’aide

Malgré leurs inquiétudes, les X sont moins susceptibles de recourir à un professionnel pour gérer leurs finances : environ un tiers consultent un conseiller, soit 10 % de moins que les baby-boomers.

Pour l’assureur, il devient urgent d’outiller cette génération afin de l’aider à combler son retard. Les programmes d’avantages sociaux peuvent y contribuer en fournissant des programmes de bien-être financier, une offre élargie en assurances, des incitatifs à l’épargne d’urgence ou de la planification des soins de longue durée.

L’éducation financière, l’accès à des conseillers, des outils de planification et des stratégies de protection des actifs figurent parmi les solutions. « Avec les aînés de cette génération atteignant maintenant 60 ans, le temps presse pour mettre en place des interventions significatives », avertit Christian Mitchell, vice-président exécutif de Northwestern Mutual.

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Gestion de clients : composer avec les rendez-vous oubliés https://www.finance-investissement.com/fi-releve/gestion-de-clients-composer-avec-les-rendez-vous-oublies/ Tue, 14 Oct 2025 09:51:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110311 DÉVELOPPEMENT — On doit miser sur les rappels et outils qui les facilitent.

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C’est un problème qui afflige les conseillers en services financiers et tous les professionnels : le client ne rappelle pas, il annule les rendez-vous à la dernière minute, il ne fait pas ses suivis. Ces oublis nuisent à la productivité des conseillers en sécurité financière et certains d’entre eux les ont déplorés à l’occasion du Baromètre de l’assurance 2024.

« J’ai de la difficulté à gérer les clients qui ne rappellent pas. Je remarque cela surtout chez les millénariaux », affirmait un répondant à propos de ses défis sur le plan sa productivité. Un autre représentant en assurance de personnes approfondit le problème : « Les clients qui déménagent changent de numéro de téléphone, de courriel, sans nous informer. Il est très difficile de retrouver ces clients. Surtout lors d’achats de blocs d’affaires pour la continuité des affaires. »

« La gestion de la relation est un enjeu. Les clients sont difficiles à joindre, manquent de temps et on n’est pas une priorité. Il est difficile d’obtenir rapidement les documents des clients pour faire l’analyse », indique un troisième.

« C’est le no show (défaut de se présenter), résume Christian Laroche, consultant stratégique en distribution de services financiers. Il faut prévoir dans sa carrière que 15 % des rendez-vous vont devenir des no show. »

C’est la plaie des restaurateurs, qui peuvent depuis le 17 juillet facturer des frais allant jusqu’à 10 $, moyennant certaines conditions, aux clients qui ne se présentent pas. Ce n’est pas une solution facilement applicable par les conseillers. « Je ne suis pas prêt à comparer la clientèle d’un restaurant à celle d’un conseiller, dit Jean Morissette, consultant auprès de l’industrie des services financiers. On ne demande pas le numéro de carte de crédit d’un client avant d’établir un rendez-vous avec lui. »

Contrairement au secteur de la restauration, où le client est presque toujours à blâmer, dans le conseil financier, les deux spécialistes s’entendent pour faire reposer le blâme sur le représentant. « Le problème, c’est le conseiller, pas le client », tranche Christian Laroche.

Les deux spécialistes recommandent vivement l’emploi d’un logiciel de gestion de relation avec les clients (GRC) qui permet de faire un suivi des rendez-vous dans le temps, d’effectuer des rappels, etc. Mais attention, « le problème ne tient pas seulement à un outil, avertit Jean Morissette, mais à une méthode dans le cabinet, à un processus bien établi pour encadrer les rencontres avec les clients ».

« Si le client ne donne pas signe de vie, c’est parce qu’il ne voit pas l’importance de la rencontre ou de la transaction, ou même du service, affirme Christian Laroche. Il faut donner du punch au rendez-vous, en indiquant par exemple au client qu’il sera question d’une étape essentielle du plan de retraite. »

Jean Morissette abonde dans le même sens : « Pour que la rencontre soit un succès, avise-t-il, envoyez un document avant la rencontre, un ordre du jour, qui démontre que la rencontre est prise au sérieux. »

Pour éviter que les rendez-vous se perdent, il faut veiller à envoyer un rappel deux jours avant la rencontre. « C’est inconfortable de ne pas se présenter à une rencontre quand quelqu’un nous a appelé deux jours avant », glisse Jean Morissette.

Ces mêmes observations valent pour les clients qui se perdent parce qu’ils changent d’adresse ou de numéro de téléphone. « C’est le genre de situation qui arrive surtout aux conseillers qui n’ont pas réussi à rendre leur service important pour leurs clients, soutient Christian Laroche. Si on conserve une bonne proximité, on ne devrait pas avoir ce type de situation. En fait, c’est un vieux problème qui tient à l’époque du papier quand les noms des gens étaient enfouis au fond d’un classeur, mais avec toute la technologie d’aujourd’hui, ça ne devrait pas survenir. »

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Comment traiter les inévitables plaintes ? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/comment-traiter-les-inevitables-plaintes/ Thu, 09 Oct 2025 10:18:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109924 DÉVELOPPEMENT - Et éviter qu’elles se transforment en litiges coûteux…

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Même si personne ne désire en recevoir, les plaintes font partie intégrante de toute activité humaine. Et dans le cas des conseillers, il est essentiel de traiter les rétroactions négatives avec soin pour éviter qu’elles ne dégénèrent en litiges coûteux, recommande Financial Planning.

Toutes les plaintes ne se valent évidemment pas. Ces dernières peuvent découler d’un simple désagrément, comme un manque de places de stationnement proche du bureau du conseiller, tandis que d’autres peuvent porter sur des allégations graves de préjudices financiers, pouvant mener à un arbitrage par la FINRA ou à des poursuites judiciaires.

Se fier aux professionnels de la conformité

Les conseillers ont donc tout intérêt à consulter rapidement un avocat ou un professionnel de la conformité après la moindre plainte. Ce simple geste peut éviter d’entacher durablement le dossier d’un conseiller.

Il est important de s’y prendre tôt avant que tout ne dégénère ou de s’assurer qu’il s’agit bien d’une « vraie plainte ». Mieux vaut rapporter un fait anodin que d’ignorer un problème sérieux, recommande Kyrstin Ritsema, directrice exécutive chez Confluence, firme de technologies réglementaires, dans l’article du Financial Post.

Il est également essentiel de s’assurer qu’il y a bien des traces écrites des communications, même si celles-ci se font au téléphone pour mieux cerner le problème. Pour éviter le moindre problème, les professionnels ont également tout intérêt à suivre à la lettre les procédures internes de documentation.

Une documentation rigoureuse

Pour se protéger, un conseiller devrait toujours s’assurer d’avoir une trace du contenu de ses rencontres clients. Ce niveau de précaution s’avère crucial lorsque les choses tournent mal. Cela permet de se protéger contre les plaintes infondées ou les clients qui affirment faussement ne pas avoir été mis au courant d’une information importante.

De plus, chaque plainte nécessite une réponse rapide et professionnelle encore une fois bien documentée et si possible révisée par le département de conformité ou un avocat. Les entreprises ont donc tout intérêt à formaliser leur processus de traitement des plaintes dans leurs politiques et procédures internes.

En conclusion, il est important de ne pas négliger la moindre plainte. Il est nécessaire d’y répondre rapidement, mais intelligemment. Avant d’aller trop vite, il vaut mieux consulter l’avis d’un expert en réglementation et surtout de s’assurer de toujours tout documenter pour éviter les malentendus.

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