Ai-je vraiment besoin d'aide?
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« Engager demande du temps, de l’argent et représente un risquepour notre réputation, soutient Sara Gilbert, fondatrice de Strategist (e). En effet, si vous changez d’assistante administrative à tous les ans, ça ne donnera pas une bonne image de votre cabinet à vos clients.»

Il faut également se demander si l’embauche d’un employé permettra de générer plus de revenus que ce qu’il en coûtera en salaire. Si ce n’est pas le cas, l’entreprise et sa rentabilité en souffriront.

Afin de déterminer si une embauche est économiquement viable, April Lynn Levitt, coach chez Personal Coach, suggère de mener une revue du budget de l’entreprise afin de déterminer si l’entreprise a la marge de manoeuvre nécessaire.

« Si le budget n’est que mince, mais que le besoin est réel, il est peut-être préférable d’engager un employé avec moins d’expérience qui aura un salaire moins élevé », suggère April Lynn Levitt.

Le salaire n’est pas la seule variable, il faut également dresser une liste exhaustive des tâches à accomplir par le nouvel employé. Le département des ressources humaines du réseau du conseiller peut lui fournir un exemple de définition de tâche qui sera souvent accompagné d’un salaire moyen.

Même si ces documents peuvent guider le conseiller dans son processus d’embauche, Sara Gilbert suggère d’aller plus loin en détaillant précisément ses attentes envers son futur employé.

« Soyez aussi précis que possible, soutient Sara Gilbert. C’est important parce que ça vous aidera à passer à travers le processus d’entrevue et vous cherchez un candidat qui convienne exactement à vos besoins.»

Pour atteindre le niveau de précision nécessaire, Sara Gilbert suggère de dresser, durant une période deux semaines, une liste de toutes les activités que le conseiller souhaiterait déléguer à son employé. Une fois la liste terminée, le conseiller devrait prendre le temps de la revoir avec quelqu’un d’autre afin de déterminer si elle est réaliste ou non.

« Demander un deuxième avis à votre directeur de succursale vous permettra de savoir si la définition de tâches que vous avez dressée suit logiquement les objectifs d’affaires de la firme », rappelle Sara Gilbert.

C’est également le moment d’être réaliste et d’enlever les tâches que le nouvel employé ne souhaitera pas nécessairement accomplir, ajoute Sara Gilbert : « Par exemple, si vous engagez quelqu’un pour faire votre marketing téléphonique, cette personne ne sera peut-être pas intéressée à vous servir le café le matin.»

Il est aussi important de déterminer quels permis le nouvel employé devra posséder. Il se peut que ce ne soit pas nécessaire, mais il se peut que ce ne soit pas nécessaire, rappelle Joanne Ferguson, présidente d’Advisor Pathways à Toronto : « Le niveau minimum, dans un cabinet de plein exercice, est le cours de valeurs mobilières.»