Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 20 Mar 2025 11:01:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Rester concentré malgré les distractions https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/rester-concentre-malgre-les-distractions/ Thu, 20 Mar 2025 11:01:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105946 DÉVELOPPEMENT – Ces sept habitudes devraient vous aider !

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Vous avez de la peine à vous concentrer ? Pas de panique, vous êtes loin d’être un cas isolé. « C’est presque comme si nous étions accros à la distraction », décrit Zelana Montminy, psychologue positive et autrice de Finding Focus : Own Your Attention in an Age of Distraction dans un article de la Harvard Business Review. Découvrez sept habitudes qui pourraient améliorer votre concentration.

Avant de rentrer dans les conseils concrets, il est intéressant de comprendre le pourquoi de notre manque de concentration. Saviez-vous que nos appareils étaient conçus pour profiter des interruptions externes et auto-infligées ?

« Ils offrent des pics fugaces de dopamine à travers les notifications, les likes et les messages, nous maintenant dans un cycle constant de recherche de validation numérique », explique Zelana Montminy. Et si de rares exceptions sont très douées pour jongler avec ces interruptions, c’est loin d’être le cas de la majorité d’entre nous, il est donc important de savoir comment ne pas se faire happer dans ce cycle d’oisiveté forcée.

« Pensez à votre esprit comme à un tableau blanc, suggère Zelana Montminy. Chaque tâche ou sujet sur lequel vous vous concentrez est comme écrire sur ce tableau blanc. Lorsque vous faites du multitâche, vous effacez et réécrivez constamment des informations différentes. »

L’experte propose donc un moyen de réduire ces interruptions et de créer un meilleur environnement pour votre concentration.

  • Préparer le terrain

Peu importe les astuces mentales que vous tenterez, rien ne sera efficace à moins d’une bonne nuit de sommeil et d’une bonne hydratation. Les soins personnels sont vitaux au bon fonctionnement du cerveau.

Une fois que cette base est acquise, il est important de créer un environnement cohérent et d’établir ce que Zelana Montminy appelle des « rituels de concentration », soit des signaux qui préviennent le cerveau que le moment est venu de se concentrer. Ces signaux peuvent consister en un espace de travail dédié ou une routine constante qui prépare à un travail en profondeur.

Pourquoi ne pas en profiter pour éliminer quelques distractions en éteignant par exemple votre téléphone ou vos notifications ?

  • Entraîner l’attention de son cerveau

Notre attention dépend d’objectif, ainsi nous nous concentrons naturellement sur ce qui est en ligne avec nos objectifs et priorité, explique Gloria Mark, professeur à l’Université de Californie, Irvine, et auteure de Attention Span : A Groundbreaking Way to Restore Balance, Happiness, and Productivity.

Plus vos objectifs sont clairs, plus il sera aisé de rester concentrer pour les réaliser. Pour se concentrer sélectivement, Gloria Mark suggère d’écrire ses objectifs et de les placer à un endroit visible, comme un rappel permanent pour votre cerveau.

  • Diriger ses émotions

Fixer des objectifs est également un excellent moyen pour réguler et gérer les émotions. Les personnes positives ont ainsi tendance à se concentrer plus facilement en plus de faire preuve de davantage de créativité, selon Glora Mark.

Vous pouvez ainsi créer une feuille de route neurobiologique en vous projetant sur ce que vous voudriez faire à 19 h, une fois que vous aurez accompli vos objectifs journaliers. Imaginer le soulagement que vous ressentirez alors. En savourant d’avance ce sentiment d’accomplissement, cela peut aider à affiner votre concentration.

  • Interrompre le mode automatique

Il existe plusieurs formes d’attention :

  • l’attention intentionnelle, où nous nous concentrons consciemment sur une tâche spécifique ;
  • et l’attention automatique, où les actions se produisent sans pensée délibérée, comme lorsque l’on saisit son téléphone pour faire défiler ses médias sociaux pendant le travail.

À chaque fois que l’envie de consulter son téléphone nous prend, le moment est venu de faire une pause et de se demander pourquoi l’on veut procrastiner. Se poser la question transforme une habitude inconsciente en un choix délibéré.

  • Écouter attentivement

Les conversations sont étonnamment l’un des endroits où nombre de personnes perdent leur concentration, car « les interactions superficielles sont devenues la norme », souligne Zelana Montminy. Dans le travail, on peut ainsi penser aux réunions d’équipe.

L’experte recommande donc un effort délibéré pour pratiquer l’écoute active. Pour cela, il est important :

  • de maintenir un contact visuel,
  • de prêter attention à ce que l’autre personne dit
  • et de poser des questions réfléchies.

Ces simples gestes permettent d’affiner l’attention tout en approfondissant ses relations.

  • Reconstituer ses réserves d’attention

La gestion de l’énergie mentale est vitale à la concentration. Il peut ainsi être utile de prendre des pauses délibérées pour laisser son énergie mentale se reconstituer. Au lieu d’enchaîner les tâches, réservez-vous des moments dans votre journée, lorsque vos réserves d’énergie sont faibles, pour des pauses mentales.

Attention cela ne veut pas dire faire défiler les médias sociaux, car consommer du contenu n’est pas une pause, prévient Zelana Montminy. Le moment est plutôt venu de faire des étirements, lire un poème ou regarder par la fenêtre. Autant d’activité qui offre une pause à votre cerveau et lui laisse le temps de se regrouper.

  • Écouter ses rythmes énergétiques

Notre travail suit un rythme qui compte des moments de concentrations maximales influencés par le rythme circadien naturel.

Selon Gloria Mark, la plupart des gens ont des périodes de concentration optimale autour de 11 h et en début d’après-midi. Évidemment, cela varie quelque peu selon les personnes, mais tentez de trouver ces moments de concentration maximales pour planifier les tâches exigeantes pendant les heures de pic cognitif et réservez les travaux moins complexes, comme répondre aux courriels, pour les moments de baisse d’énergie.

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Accros au boulot : dangereux pour l’éthique https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/accros-au-boulot-dangereux-pour-lethique/ Mon, 17 Mar 2025 18:48:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105906 DÉVELOPPEMENT — L’obsession du travail fait taire la morale, selon une étude internationale.

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La dépendance au travail, ou workaholisme, risque de nuire à l’éthique des employés en faisant baisser leur sens moral, en particulier dans les organisations où la performance financière et l’intérêt personnel priment, selon une étude internationale publiée dans le Journal of Organizational Behavior.

Le besoin de se surpasser au boulot peut entraîner :

  • des problèmes physiques et psychologiques,
  • des tensions relationnelles
  • et un épuisement professionnel.

Cela peut également pousser les employés à se détacher de leurs principes moraux et à garder le silence face aux comportements discutables, révèle l’étude menée auprès de 1 500 employés en Italie et au Royaume-Uni.

La recherche démontre que plus une personne est obsédée par son travail, plus elle a tendance à ignorer ses repères moraux. Résultat : elle est moins encline à exprimer des préoccupations éthiques et à dénoncer des comportements répréhensibles.

Le contexte organisationnel joue un rôle déterminant. Dans un environnement où l’intérêt personnel est roi, les effets négatifs de la dépendance au travail sont amplifiés. Lorsque les employés ont l’impression que leur entreprise privilégie les gains individuels au détriment du bien-être collectif, leur engagement moral s’érode encore plus.

Une menace pour la sécurité

Cette forme de désengagement moral ne fait qu’alimenter des comportements nuisibles au sein des entreprises et, plus largement, dans la société, affirme Roberta Fida, professeure en comportement organisationnel à l’Université Aston. Elle estime qu’il est urgent pour les organisations de revoir leur culture de travail, notamment dans les secteurs où la pression sur les résultats financiers est importante.

Le Dr Michael Knoll, de l’Université de Leipzig, abonde dans le même sens. Selon lui, les bourreaux de travail justifient leur silence en se persuadant qu’il est sans conséquence ou qu’il est nécessaire pour accomplir leurs tâches. Cependant, en agissant ainsi, ils laissent de côté des enjeux cruciaux comme la sécurité, l’éthique du leadership ou l’efficacité organisationnelle.

Selon lui, plutôt que d’encourager les longues heures et l’engagement excessif envers le travail, les entreprises devraient valoriser une culture qui récompense les comportements éthiques, favorise la prise de parole et réduit la pression qui pousse les employés à l’excès de travail.

La flexibilité en cause

Les risques de dérapage augmentent. Pour faire face à un environnement de travail de plus en plus exigeant et imprévisible, les entreprises misent sur la flexibilité :

  • horaires ajustables,
  • télétravail
  • et contrats adaptés.

Elles accélèrent aussi l’adoption des nouvelles technologies et intensifient les processus de travail, réduisant ainsi les marges de manœuvre des employés.

Ces changements les poussent à travailler plus longtemps et plus fort. En parallèle, ils doivent jongler avec des rôles de plus en plus flous, tant au travail que dans leur vie personnelle, tout en s’ajustant aux attentes de leur employeur et de la société.

L’obsession du travail

Pour s’adapter, certains employés développent une dépendance au travail. Cette relation est ambivalente, à la fois gratifiante et éprouvante, d’après les chercheurs. La dépendance au succès professionnel fragilise les « workaholiques ». Leur estime de soi reposant sur leurs performances, ils sont particulièrement sensibles aux obstacles qui freinent leurs efforts.

Craignant l’échec, ils hésitent à prendre des risques et deviennent perfectionnistes, méfiants envers les autres et peu enclins à déléguer. Lorsqu’ils sont empêchés de travailler, ils ressentent frustration et anxiété, ce qui peut les rendre plus agressifs et accroître leur mal-être.

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Mark Carney couronné chef du PLC https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/mark-carney-couronne-chef-du-plc/ Sun, 09 Mar 2025 23:42:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106065 Il prend les rênes du Parti libéral dès le premier tour.

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L’ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a succédé dimanche à Justin Trudeau, après avoir été facilement élu à la tête du Parti libéral du Canada en raflant 85,9 % des points dès le premier tour de scrutin.

La victoire de Mark Carney, qui sera du même coup propulsé comme premier ministre du Canada dans les prochains jours, a été annoncée sous des cris de joie et des applaudissements de près de 2000 militants libéraux gonflés à bloc lors de l’événement de clôture de la course à la direction du Parti libéral du Canada.

« Je vais travailler jour et nuit avec un seul objectif : celui de bâtir un pays plus fort pour tous », leur a-t-il promis dès le début de son discours de victoire.

Il a énuméré les différentes expériences qui l’ont, au cours de son parcours, emmené à conseiller différents gouvernements. « J’ai l’impression que tout dans ma vie m’a aidé à me préparer pour ce moment », a-t-il déclaré.

Il a remercié le premier ministre sortant, Justin Trudeau, qu’il a présenté comme une source d’inspiration pour ce qui l’attend.

Une bonne partie de son discours s’adressait à l’administration américaine de Donald Trump, qui a plongé le Canada dans une guerre tarifaire.

« Les Américains veulent nos ressources, notre eau, notre territoire, notre pays. Pensez-y ! Ça va détruire notre façon d’être », a-t-il soutenu en promettant de tenir tête à cette menace.

Le lieutenant politique des libéraux pour le Québec, Jean-Yves Duclos, a dit avoir « été impressionné » par le discours de Mark Carney. « Il parle d’une manière que moi, comme économiste, je vois être très bonne pour […] l’économie, pour les travailleurs au Canada », a commenté celui qui voulait que Mark Carney l’emporte.

L’ancienne ministre des Finances Chrystia Freeland a terminé deuxième dans la course à la chefferie, loin derrière avec 8 % des points. Suivaient la députée libérale Karina Gould (3,2 %) et l’homme d’affaires montréalais Frank Baylis (3,0 %).

Chrystia Freeland a réagi à sa défaite, déclarant aux journalistes qu’elle accordait son appui, pour l’avenir du parti, à Mark Carney qui détient « un mandat très, très fort ».

« En décembre, on disait que c’était la fin du Parti libéral et que les conservateurs allaient évidemment gagner. Aujourd’hui, c’est évident qu’on va gagner », a lancé celle qui promet d’être candidate aux prochaines élections.

Celle qui a terminé troisième, Karina Gould, a promis de continuer de « pousser » pour « de nouvelles idées, de grandes idées », comme elle estime l’avoir fait durant sa campagne à la chefferie.

« Ce que j’adore du Parti libéral, c’est que nous sommes la grande tente rouge. Nous sommes le parti où il peut y avoir des différences d’opinions », croit-elle.

Quant à Frank Baylis, il a qualifié de « bon » pour le parti l’élection de Mark Carney, « une grande vedette ».

« Moi, je commençais vraiment à zéro. J’étais méconnu, pas connu du tout », a-t-il dit à La Presse Canadienne en expliquant sa défaite.

L’annonce de la victoire de Mark Carney faisait suite à un discours électrisant de l’ancien premier ministre Jean Chrétien qui a soulevé la foule.

Le Canada doit être reconnaissant au président américain Donald Trump, a notamment déclaré Jean Chrétien.

« Il nous a unis comme jamais auparavant », a-t-il lancé devant les militants loin de retenir leur joie. Jean Chrétien a ensuite blagué qu’il soumettrait la candidature de Donald Trump à l’Ordre du Canada.

Des adieux à Justin Trudeau

Plus tôt durant la soirée, le premier ministre Justin Trudeau a été applaudi chaleureusement en montant sur scène. Les militants, élus et bénévoles qui forment la famille libérale lui faisaient leurs adieux comme chef de leur formation politique.

Justin Trudeau a remercié ses enfants pour leur patience, au cours de la dernière décennie où il a été premier ministre, rôle qu’il s’apprête à quitter.

« C’est vous qui m’avez inspiré », a-t-il dit au cours d’un discours durant lequel des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « libéral » et « Canada » étaient brandies allègrement dans la foule.

Il s’est dit « extrêmement fier » de ce que son gouvernement a fait dans les dix dernières années pour la classe moyenne et ceux qui travaillent à la joindre, reprenant le vocabulaire de la campagne qui l’a propulsé au pouvoir en 2015.

Justin Trudeau a affirmé que, « en tant que progressistes », les libéraux savent qu’il y a toujours plus à faire pour rendre le pays « encore meilleur » non pas parce qu’il y a « une opportunité et donc une responsabilité » de s’assurer que le Canada reste « le meilleur pays au monde ».

Le Canada croit, a-t-il énuméré, que « personne ne devrait être laissé derrière » et que tous devraient avoir sa chance de réussir, qui refuse « le faux dilemme » entre une économie forte et la protection de l’environnement, qui embrasse la réconciliation, qui fait rayonner sa culture, qui fait vivre la langue française et qui se réjouit de sa diversité.

« Nous sommes un pays qui célèbre le droit de chaque personne d’être qui il veut être, de prier qui il veut prier, et d’aimer qui il veut aimer, a dit Justin Trudeau sous les cris de joie. Nous sommes un pays qui défendra toujours le droit des femmes de choisir. »

Sa fille adolescente, Ella Grace, l’avait précédé au micro pour l’accueillir sur scène. Elle a déclaré, dans sa propre allocution, être « fière » d’avoir vu son père se « battre pour ceux qui sont dans le besoin ».

« Je dois admettre que j’ai hâte de le voir plus souvent à la maison, et moins souvent en ligne », a-t-elle dit en faisant référence aux réseaux sociaux.

Sentiments doux-amers

Un peu plus tôt, plusieurs libéraux avaient confié à La Presse Canadienne être enthousiastes face au nouveau chapitre qui s’ouvre pour le PLC, mais aussi ressentir de la tristesse de dire « au revoir » à Justin Trudeau.

« Je lui serai éternellement reconnaissant pour ce qu’il m’a permis de faire, d’accomplir comme ministre, puis ce qu’il a fait pour le Canada et même pour le monde », a dit le ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault.

Justin Trudeau, qui aura été premier ministre pendant une décennie, était chef du PLC depuis 2013.

La députée d’Ottawa-Vanier, Mona Fortier, a précisé avoir eu « plus de peine le 6 janvier », jour où Justin Trudeau a annoncé son intention de démissionner.

« Ça a été vraiment difficile de le voir annoncer son départ. Alors, aujourd’hui, je pense qu’il faut continuer à célébrer tout le travail qu’il a fait au cours des dix dernières années », a ajouté celle qui préside le comité de la plateforme libérale pour les prochaines élections.

Les spéculations vont bon train à Ottawa selon lesquelles le vainqueur déclencherait des élections anticipées dans les semaines à venir.

Mark Carney n’a pas offert d’éclaircissements à ce sujet, dimanche soir, puisqu’il a évité de répondre aux questions des journalistes qui tentaient tant bien que mal de l’interroger alors qu’il descendait de scène.

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Le superpouvoir de savoir dire « non » https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/le-superpouvoir-de-savoir-dire-non/ Thu, 06 Mar 2025 12:11:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105812 DÉVELOPPEMENT — Une clé pour être plus aligné avec soi-même.

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Dire « non » n’est pas renoncer, c’est choisir d’aligner son temps et son énergie avec ses valeurs et ses objectifs. Pourtant, dans un cadre professionnel, refuser quelque chose à un client ou un collaborateur peut sembler risqué. Le conformisme paraît alors souvent plus sûr que la résistance, explique la doctoresse Sunita Sah, professeure à l’Université Cornell, dans Fast Company.

Pendant des années, elle a cru que dire « oui » à la médecine était la voie du succès. Cependant, avec le temps, un malaise grandissant s’est installé en elle. C’est en travaillant dans un hôpital d’une région éloignée qu’elle a pris conscience d’inégalités systémiques affectant les patients. Elle a alors réalisé que le traitement des symptômes des maladies ne l’intéressait pas tant que la lutte contre ces injustices. Cette révélation l’a conduite à réorienter sa carrière.

« Dire “non” à la médecine n’a pas été un rejet, mais un choix guidé par des valeurs profondes. J’ai appris à ce moment-là que la capacité à dire “non” est une vraie compétence », écrit-elle.

Quand faut-il dire « non » ? 

 

Voici quelques situations où il faut savoir dire « non », selon Sunita Sah :

  • Quand un projet risque de vous épuiser : accepter un délai irréaliste peut nuire à la qualité du travail et détériorer la relation client. À l’inverse, négocier un échéancier plus réaliste permet d’assurer un meilleur résultat et de renforcer la confiance.
  • Quand il faut poser des limites sans froisser son interlocuteur : il est possible de dire « non » tout en préservant de bonnes relations avec son client ou son équipe. Par exemple, au lieu de refuser abruptement une demande, on peut expliquer que l’on se concentre sur un autre projet et proposer un moment plus approprié pour en discuter.
  • Quand il s’agit de rester fidèle à ses valeurs : l’entreprise Patagonia en est un bon exemple. Elle a refusé d’adopter le modèle de la mode éphémère, préférant miser sur la durabilité et l’éthique. Ce choix a non seulement contribué à redéfinir l’industrie de la mode, mais il a aussi renforcé la fidélité de la clientèle.

Dire « non » sans culpabiliser

Refuser une demande suscite parfois la peur des réactions négatives ou des critiques. Pour surmonter cette appréhension, il est essentiel de clarifier ses motivations au préalable et de s’entraîner à les exprimer avec assurance.

Surita Sah suggère de toujours exprimer d’abord un remerciement avant de décliner une proposition. Elle recommande également de rendre un refus plus compréhensible en le rattachant à des objectifs communs. Selon elle, il faut garder à l’esprit que dire « non » n’est pas une fin, mais un début. En effet, l’inconfort du refus est temporaire, mais ses effets peuvent être bénéfiques sur le long terme.

L’exemple du PDG de Google, Sundar Pichai, illustre bien cette approche. Lors d’une récente réunion stratégique, il a insisté sur la nécessité de recentrer les priorités de l’entreprise en 2025, notamment sur l’optimisation du travail et le développement de l’application IA Gemini. Il a encouragé ses équipes à « comprendre l’urgence du moment » et à « éliminer les distractions ».

« Ce type de prise de décision ne se résume pas à une question d’efficacité. C’est une démarche qui vise l’excellence en restant fidèle à ses objectifs fondamentaux », affirme Sunita Sah.

Apprendre à dire « non » avec clarté et intention est une compétence précieuse, souligne l’experte. Que ce soit dans une décision de carrière, un projet professionnel ou une situation personnelle, chaque refus bien placé ouvre la voie à plus de cohérence, de sens et d’impact. Elle résume sa pensée par cette phrase : « Chaque fois que vous dîtes “non”, vous ne fermez pas une porte : vous affirmez qui vous êtes et ce en quoi vous croyez. »

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Ce que les clients veulent vraiment entendre de leurs conseillers https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/ce-que-les-clients-veulent-vraiment-entendre-de-leurs-conseillers/ Tue, 04 Mar 2025 12:10:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105760 DÉVELOPPEMENT — L’avis d’un ex-dirigeant de Merrill Lynch.

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La plupart des clients en gestion de patrimoine ne s’intéressent pas aux indices financiers. Selon John Thiel, ancien dirigeant de la gestion de patrimoine chez Merrill Lynch ce qui compte avant tout pour eux, ce sont les résultats concrets de leurs investissements.

« Mon propre conseiller me parlait des performances des indices… Je lui ai dit de ne pas garder la conclusion pour la fin. Ce que je veux savoir, c’est si j’ai assez d’argent pour prendre ma retraite confortablement. C’est ainsi que votre présentation devrait commencer », explique-t-il dans une entrevue avec ThinkAdvisor.

John Thiel a passé 27 ans chez Merrill Lynch avant de fonder son cabinet de gestion de patrimoine avec d’anciens cadres dirigeants de la firme. Son ambition ? Redéfinir ce que signifie réellement le conseil financier.

Modèle de partenariat flexible

Interrogé sur la différence entre diriger son propre cabinet et travailler pour une grande firme telle que Merrill Lynch, John Thiel souligne que, si le rôle des conseillers et l’accompagnement des clients restent les mêmes, la structure est radicalement différente.

Dans un cabinet indépendant, les conseillers créent leur propre entreprise sous forme de société à responsabilité limitée et en sont les seuls propriétaires. Ils bénéficient ainsi d’une plus grande flexibilité dans la gestion de leur activité.

Le cabinet leur fournit une plateforme technologique et un cadre réglementaire, tandis que les conseillers couvrent leurs propres coûts et peuvent également profiter d’un partage des bénéfices en fin d’année.

Une approche différenciée

Ce qui distingue un cabinet d’un autre ? La possibilité pour les conseillers de personnaliser leur expérience technologique, précise John Thiel.

« Nous avons intégré toutes nos solutions sur une seule plateforme. Une seule connexion suffit pour accéder à toutes les fonctionnalités. De plus, lorsqu’une modification est apportée à un dossier, elle est automatiquement répercutée partout dans le système », précise-t-il.

John Thiel met également l’accent sur l’importance d’avoir des conseillers chevronnés dans son équipe, compte tenu du manque de croissance organique dans l’industrie et de l’absence de planification successorale chez de nombreux professionnels.

Deux stratégies sont mises en place pour y répondre : aider les conseillers en fin de carrière à développer leur activité et à préparer une transition harmonieuse, mais aussi intégrer de jeunes conseillers au sein d’équipes existantes pour assurer la relève.

Les qualités recherchées chez un conseiller

Selon John Thiel, la performance d’un portefeuille est essentielle, mais elle ne constitue pas un facteur différenciateur en soi. Il préfère accorder de l’importance à l’intégrité, aux qualifications professionnelles et à l’orientation client des conseillers.

Il préconise une approche axée sur les résultats concrets plutôt que sur des objectifs abstraits. « Un objectif, c’est perdre 10 kilos cette année. Un résultat, c’est avoir effectivement perdu ces 10 kilos », dit-il.

Pour lui, la planification financière ne doit pas être une simple formalité une fois par an, mais un processus continu et intégré dans la gestion des finances des clients.

« Historiquement, nous avons rendu la finance complexe pour que les clients aient besoin de nous. Mais ce n’est pas un alignement d’intérêts. Un client qui comprend sa situation financière est bien mieux préparé », affirme-t-il.

Malgré l’émergence des cabinets indépendants, John Thiel est convaincu que les grandes firmes de gestion de patrimoine continueront d’exister grâce à leur modèle intégré et à la confiance que leur accordent leurs clients. « Elles ne vont pas disparaître, du moins pas de mon vivant », déclare l’homme âgé de 64 ans.

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Comment séduire efficacement les prospects https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/comment-seduire-efficacement-des-prospects-a-chaque-fois/ Thu, 30 Jan 2025 12:19:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105166 DÉVELOPPEMENT —Ce que recherchent vraiment les clients.

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Qu’est-ce qui pousse un prospect à devenir un client ? Si la capacité à inspirer confiance est souvent mentionnée, cette qualité, bien que fondamentale, ne suffit pas. La confiance, tout comme l’honnêteté et la transparence, est perçue par de nombreux investisseurs comme un prérequis et non un élément distinctif. Pour transformer un prospect en client fidèle, il est nécessaire d’aller au-delà de ces bases. Voici comment augmenter les chances de séduire des clients potentiels et d’établir des relations durables, selon Advisorpedia.

Cultiver une ambiance de réussite

Une culture de réussite exerce une attraction naturelle sur les investisseurs. Ces derniers recherchent des professionnels compétents, positifs et ambitieux. L’image projetée par une équipe, ainsi que la manière dont elle communique, joue un rôle crucial.

Pour incarner cette mentalité, il faut s’assurer de mettre en avant ses succès, ses distinctions, ses récompenses ou ses réalisations professionnelles, notamment dans ses supports marketing. Dans les outils de communication, comme l’infolettre, il est important de souligner également les réussites des clients, qu’elles soient professionnelles ou personnelles.

Cela contribue à renforcer le lien de confiance et fait en sorte qu’une partie de cette réussite rejaillit sur l’image du conseiller.

Proposer un service réellement personnalisé

Un service personnalisé est un levier puissant pour fidéliser les clients et susciter des recommandations, rapporte Advisorpedia.

Étant donné que chaque individu souhaite se sentir unique, il est essentiel pour le conseiller d’adopter une écoute attentive dès les premiers échanges. Poser des questions spécifiques pour comprendre les attentes du prospect en matière de service permet de mieux cerner les besoins.

Après chaque rencontre, ces informations doivent être documentées et partagées avec l’équipe afin de garantir un suivi cohérent et personnalisé.

Mettre en avant la valeur ajoutée

La compréhension de la rémunération, qu’elle soit sous forme de commissions ou d’honoraires, est capitale. Pour qu’un client accepte de payer pour les services offerts, il doit percevoir la valeur ajoutée du conseil de manière claire et tangible.

Cela implique de démontrer dès le départ comment l’expertise proposée par le conseiller répond aux besoins spécifiques du client et même dépasse ses attentes. Expliquer en détail la méthode de travail et ce qui la rend unique aide à établir la confiance. L’utilisation d’outils visuels simplifie la compréhension et renforce le message.

Offrir des gestes attentionnés, comme la gestion gratuite de régimes enregistrés d’épargne-études (REEE) pour les petits-enfants ou des initiatives de littératie financière, peut également impressionner favorablement les clients.

Maintenir une communication régulière et pertinente

Pour maintenir une communication efficace avec les clients, Advisorpedia suggère de mettre en place un plan structuré prévoyant au moins 26 points de contact annuels avec les plus fidèles d’entre eux, incluant des rapports et des bulletins personnalisés.

Par ailleurs, chaque interaction doit être conçue pour répondre à des besoins spécifiques des clients. Les contenus standardisés sont à proscrire au profit de messages personnalisés et de supports d’apparence impeccable, tels qu’un site web intuitif ou des brochures bien conçues.

Offrir des exclusivités

Les clients aiment qu’on leur ouvre des horizons, qu’il s’agisse de nouveaux produits financiers ou d’avantages liés au style de vie. Le conseiller soucieux de se démarquer peut partager avec les clients des connaissances sur des produits ou stratégies émergents, accompagné de conseils sur leur pertinence. Cela renforce la relation de confiance.

Développer une expertise dans un domaine spécifique permet également de se tailler un avantage concurrentiel en proposant aux clients des perspectives uniques et des solutions innovantes à des besoins précis.

Adopter une vision à long terme

Les clients valorisent des professionnels qui démontrent leur capacité à les accompagner sur le long terme, à travers les cycles économiques et les défis personnels, selon Advisorpedia. Un conseiller qui peut prouver une expérience dans la gestion des hauts et des bas du marché renforce ainsi sa crédibilité auprès de clients potentiels.

L’engagement communautaire, le soutien à des causes caritatives et la participation à des associations professionnelles jouent également un rôle important dans le renforcement de cette image de stabilité.

Aujourd’hui, les connaissances et les efforts marketing peuvent suffire à se démarquer, mais rien ne garantit que les clients ne seront pas séduits demain par un concurrent qui offre davantage, indique Advisorpedia. Pour rester compétitif, il est donc essentiel d’innover en permanence, de rester à l’écoute des besoins des clients et de continuer à enrichir l’offre de services pour dépasser leurs attentes.

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La maladie d’urgence, ça se soigne ! https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/la-maladie-durgence-ca-se-soigne/ Tue, 21 Jan 2025 12:58:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105022 DÉVELOPPEMENT —Des conseils pour lever le pied.

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Au travail, il vous arrive fréquemment de sauter d’une tâche à l’autre sans prendre le temps de vous occuper de vous-même ? Vous souffrez peut-être de la maladie d’urgence. Cette pathologie insidieuse peut vous laisser physiquement et mentalement épuisé, rapporte Kandy Wiens, chercheuse à l’Université de Pennsylvanie et spécialiste du burn-out et de l’intelligence émotionnelle, dans Harvard Business Review. Plus la fatigue s’accumule, plus votre système immunitaire s’affaiblit, ce qui vous rend plus vulnérable aux maladies. Mais pas de panique : des solutions existent.

La maladie d’urgence peut être contre-productive et nuire à votre performance au travail en vous amenant à prendre de mauvaises décisions et à commettre des erreurs d’inattention, signale Kandy Wiens. De plus, lorsque l’on veut tout accomplir le plus vite possible, notre capacité à assimiler, traiter et utiliser de nouvelles informations se réduit, ce qui diminue notre créativité. Les relations avec les collaborateurs pâtissent également, car on devient irritable si les autres ne suivent pas notre rythme.

Comment repérer la « maladie »

Voici quelques signes et symptômes pouvant indiquer la présence de cette « maladie », selon l’experte :

  • tout semble urgent et doit être terminé aussi rapidement que possible ;
  • vous interrompez fréquemment les autres ou les pressez d’adopter votre rythme ;
  • vous avez l’impression de vivre une perpétuelle course contre la montre ;
  • vous vous sentez toujours en retard malgré vos efforts ;
  • vous êtes irrité quand quelque chose vous empêche d’accomplir une tâche ;
  • votre bien-être (sommeil, alimentation, loisirs) passe au second plan ;
  • vous considérez les pauses comme une perte de temps ;
  • et vous êtes accro à la décharge de dopamine lorsque vous terminez une tâche.

Certains traits de personnalité, tels que le perfectionnisme, le besoin de plaire ou la tendance à associer productivité et estime de soi, peuvent également accroître le risque de développer la maladie d’urgence, signale l’experte. Elle se développe par ailleurs plus facilement dans les organisations dont la culture valorise les résultats rapides et le surmenage.

Comment se soigner

Bien que les conséquences de la maladie d’urgence puissent être graves, des solutions accessibles permettent de ralentir et retrouver un équilibre, sans compromettre la performance au travail, signale Kandy Wiens.

La spécialiste suggère notamment de bloquer du temps à son agenda pour faire face aux imprévus. Elle conseille également d’effectuer des tâches en profondeur sans objectif précis et de prendre le temps de réévaluer les priorités avant de se lancer à corps perdu dans l’action.

Avant d’accepter une tâche, vous pouvez vous demander si elle correspond bien à vos objectifs ou si quelqu’un d’autre ne pourrait pas la réaliser à votre place. Notez par écrit les conséquences de vos décisions, car cela vous aider à ralentir la cadence et à évaluer si une nouvelle tâche vaut le stress qu’elle entraîne chez vous.

Kandy Wiens suggère d’utiliser la méthode des 4 D pour prioriser les tâches :

  • Do (à faire),
  • Defer (à différer),
  • Delegate (à déléguer),
  • et Delete (à supprimer).

Elle propose également de dresser une liste des bienfaits que peut vous apporter un rythme plus lent. Par exemple, des recherches démontrent que le fait de dormir plus longtemps, de passer plus de temps avec vos proches ou de vous détendre réellement a des effets bénéfiques sur la santé en réduisant certains effets du stress chronique comme l’hypertension artérielle, les maux de tête et l’insomnie.

Quelques minutes d’exercices de respiration et de méditation chaque jour peuvent également aider à réduire le stress. La chercheuse recommande de privilégier la bienveillance envers soi-même et de remplacer les pensées négatives par des réflexions constructives. L’aide d’un coach, d’un thérapeute ou d’un groupe de soutien peut aussi aider à adopter des habitudes plus saines de manière durable.

« Si vous ressentez le besoin urgent de ralentir, votre santé, vos équipes, les personnes que vous servez dans le cadre de votre travail et vos proches vous remercieront d’avoir pris des mesures pour vous libérer de la maladie de la précipitation », affirme Kandy Wiens.

Selon elle, l’essentiel n’est pas la vitesse à laquelle on accomplit une tâche, mais la façon on utilise le temps dont on dispose.

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Comment lâcher prise pour mieux dormir ? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/comment-lacher-prise-pour-mieux-dormir/ Thu, 10 Oct 2024 11:30:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102966 DÉVELOPPEMENT – Le perfectionnisme est l’ennemi caché de votre sommeil, selon une étude.

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Le perfectionnisme peut nuire à votre sommeil. Une étude menée par des chercheurs australiens a révélé que les personnes perfectionnistes souffrent davantage d’insomnie. Ce comportement nuit à la qualité de leur repos, aggravant ainsi leurs difficultés à s’endormir et à profiter d’une nuit réparatrice, ce qui impacte leur productivité. Si vous avez du mal à dormir, votre perfectionnisme pourrait être en cause, rapporte Cerveau & Psycho.

Il est établi que le sommeil joue un rôle crucial dans la performance. Une bonne nuit de repos avant une réunion ou un projet important peut améliorer votre concentration et votre efficacité. Cependant, une étude australienne a mis en lumière un autre phénomène : les perfectionnistes souffrent d’un sommeil de moins bonne qualité. Ils se mettent une pression excessive pour respecter le quota d’heures de sommeil recommandé, ce qui accentue leur insomnie.

Les autorités de santé recommandent aux adultes de dormir entre sept et neuf heures par nuit. Pourtant, un tiers des gens dorment moins longtemps, et la moitié peine à s’endormir ou à rester endormi.

Cette pression de « bien dormir » est particulièrement forte chez les perfectionnistes, qui, en tentant d’atteindre la norme, aggravent leurs troubles du sommeil.

Pour mieux comprendre ce phénomène, les chercheurs ont fait passer un questionnaire psychologique à une soixantaine de volontaires et ont mesuré la qualité de leur sommeil à l’aide d’un capteur porté au poignet. Résultat : les perfectionnistes présentaient un sommeil de moins bonne qualité. Ils éprouvaient plus de difficultés à s’endormir et se réveillaient plus souvent pendant la nuit.

Le perfectionnisme peut se manifester de différentes manières, signalent les experts. Certaines personnes dramatisent la moindre erreur, tandis que d’autres se fixent des standards de performance irréalistes, que ce soit dans leur vie professionnelle ou personnelle. D’autres ressentent un besoin intense de se conformer aux attentes extérieures et les perçoivent comme très élevées. Ce stress constant impacte directement la qualité de leur sommeil.

Si vous êtes du genre perfectionniste et souffrez d’insomnies, vous pouvez adopter des stratégies pour améliorer votre sommeil.

La thérapie cognitive comportementale (TCC) est souvent recommandée pour traiter l’insomnie, signalent les experts. Elle vise à changer les comportements qui perturbent le sommeil. Elle encourage par exemple à réduire les activités stimulantes avant le coucher, à adopter des horaires réguliers de sommeil et à apprendre à gérer l’anxiété de performance. En répétant constamment qu’il faut absolument dormir de sept et neuf heures pour être performant, une personne perfectionniste risque d’augmenter son anxiété, ce qui rend l’endormissement encore plus difficile.

Plutôt que de vouloir suivre des recommandations strictes, il est important d’écouter votre corps et de respecter votre rythme et vos besoins personnels en sommeil, indiquent les spécialistes. L’essentiel est de se sentir reposé au matin et non de chercher à correspondre à un idéal.

En plus de la thérapie, vous pouvez adopter des habitudes simples pour améliorer la qualité de votre sommeil. L’exposition à la lumière naturelle, surtout le matin, aide à réguler votre horloge biologique et favorise l’endormissement le soir venu. Limitez la consommation de caféine et d’autres stimulants après 14 h, car ils peuvent retarder le moment de vous endormir. Pratiquer une activité physique régulière aide à relâcher la tension accumulée dans la journée et à trouver un sommeil plus réparateur. Manger un repas léger et éviter les aliments gras avant de dormir peut aussi favoriser un meilleur sommeil en améliorant votre digestion.

Les experts recommandent également de ménager un temps de transition entre les activités de la journée et celles du soir pour bien marquer le passage à un rythme différent. Ils conseillent aussi de se déconnecter des écrans d’une heure à deux heures avant le coucher.

Pour mieux dormir, il faut avant tout relâcher la pression, disent les experts. Le sommeil varie d’une personne à l’autre, et il est essentiel d’accepter que parfois, vous dormirez plus ou moins que la norme recommandée. Si vous voulez être plus productifs malgré vos insomnies, l’important est de trouver un équilibre qui vous permet de bien fonctionner au quotidien, sans vous imposer d’objectifs impossibles à atteindre.

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Le soir, la pause qui fait toute la différence https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/le-soir-la-pause-qui-fait-toute-la-difference/ Thu, 19 Sep 2024 09:59:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102603 DÉVELOPPEMENT — La déconnexion après le travail vous rend plus efficace.

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Vous pensez probablement que pour être un leader performant, il vous faut constamment rester dans une dynamique de travail, même après les heures de bureau. Au lieu de vous détendre tranquillement chez vous, vous vous retrouvez à ruminer des problèmes liés à vos collègues, à chercher des solutions pour vos clients ou à dresser mentalement une liste de tâches après avoir éteint votre ordinateur. Or, penser constamment au travail le soir nuit plus à votre performance qu’elle ne l’améliore, selon une étude rapportée par Harvard Business Review France.

La recherche montre que le fait de ne pas s’accorder assez de temps libre en fin de journée peut avoir des effets négatifs, surtout pour les gestionnaires débutants. Leurs ressources mentales s’épuisent et ils sont moins efficaces le lendemain. À l’inverse, prendre une véritable pause du travail améliore la performance.

L’importance de la déconnexion

Une étude récente publiée dans le Journal of Applied Psychology par les chercheures Allison S. Gabriel, Remy E. Jennings et Klodiana Lanaj s’est penchée sur l’impact des moments de détente sur la performance des dirigeants. Cette étude a analysé, sur une période de dix jours, le journal de bord de 73 dirigeants et de leurs collaborateurs.

Chaque matin, avant de commencer leur journée de travail, les gestionnaires devaient réfléchir à leur soirée précédente et indiquer dans quelle mesure ils avaient réussi à se déconnecter de leur activité professionnelle. Ils rapportaient également s’ils avaient ressassé des situations négatives liées à leur travail. Ensuite, ils évaluaient leur niveau d’énergie et leur sentiment d’être en phase avec leur rôle de leader.

Les résultats ont montré que les dirigeants qui parvenaient à prendre de la distance avec leur travail le soir se sentaient plus revitalisés le lendemain, ce qui leur permettait de mieux performer. En revanche, ceux qui ne réussissaient pas à se déconnecter ressentaient une fatigue accrue, diminuant ainsi leur capacité à assumer pleinement leur rôle de leader.

Les gestionnaires inexpérimentés sont particulièrement affectés par l’incapacité à se déconnecter. Moins habitués à gérer les défis inhérents à leur position, ils ressentent plus intensément les effets de l’épuisement mental. Recharger ses batteries après une journée de travail est donc particulièrement bénéfique pour ceux qui débutent dans cette fonction.

Voici quelques conseils pratiques pour vous ressourcer après le bureau, selon Harvard Business Review France :

Trouver des moyens de décrocher en soirée

Les dirigeants ressentent souvent le besoin d’être constamment disponibles. Cependant, il est crucial de trouver des moyens de se changer les idées en fin de journée. Apprendre un nouveau loisir, pratiquer un sport, passer du temps avec ses proches ou se plonger dans un bon livre sont autant de façons efficaces de décrocher. L’important est de choisir une activité qui vous procure du plaisir et vous permet d’oublier temporairement votre travail, signale HBR France.

Séparer le bureau et la sphère privée

Pour décrocher efficacement, il est essentiel de mettre en place des barrières mentales entre vie professionnelle et vie privée. Par exemple, communiquez clairement vos heures de disponibilité à vos collaborateurs. Vous pouvez également établir des règles pour les interruptions en dehors des heures de travail et dresser une liste des situations qui justifient une exception.

Les jeunes gestionnaires ont souvent du mal à établir cette distinction. Ils craignent que la déconnexion ne nuise à leur performance, alors qu’en réalité, c’est l’inverse qui se produit. Lorsqu’ils parviennent à ne plus ressasser leur journée de travail, ils sont perçus comme plus efficaces par leurs équipes, car ils ont mieux rechargé leurs batteries pour le lendemain, selon l’étude.

Profiter du temps de repos pour lutter contre l’épuisement

Il est crucial pour les leaders d’apprendre à maîtriser leur temps de loisir en soirée, affirme HBR France. Les dirigeants doivent savoir gérer leur énergie après le travail afin d’être prêts à assumer leurs responsabilités le lendemain. Sauf en cas d’urgence, il est important de mettre de côté les responsabilités professionnelles une fois chez soi et de se ressourcer en pratiquant un loisir ou en passant du temps en famille.

Les résultats de l’étude vont à l’encontre de l’idée selon laquelle les dirigeants doivent rester constamment connectés pour être performants. Au contraire, savoir se détacher du travail en fin de journée est un facteur clé de succès.

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Les conseils financiers rémunérés boostent la confiance des clients https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/les-conseils-financiers-remuneres-boostent-la-confiance-des-clients/ Thu, 29 Aug 2024 11:54:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102226 DÉVELOPPEMENT – Selon une étude de Comparison Adviser.

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Les investisseurs qui paient pour des conseils financiers se sentent généralement plus confiants dans leurs décisions que ceux qui gèrent leurs investissements seuls, selon une étude de Comparison Adviser rapportée par Advisorpedia. Cette étude révèle des différences notables entre les personnes qui sollicitent l’aide d’un conseiller et ceux qui s’en passent.

En moyenne, les répondants qui paient pour des conseils financiers sont 16,9 % plus confiants dans leurs plans financiers que ceux qui ne le font pas. Cependant, seulement 18,4 % des répondants déclarent avoir déboursé pour obtenir des conseils financiers.

Répartition par âge des investisseurs payant pour des conseils

Age Pourcentage des répondants ayant payé pour des conseils financiers
Moins de 30 ans 5,6 %
30-39 ans 11,7 %
40-49 ans 14,0 %
50-59 ans 20,8 %
60 ans et plus 47,9 %
Moyenne 18,4 %

Source : Comparison Adviser

Selon le cabinet d’études, le pourcentage de personnes ayant payé pour des conseils financiers augmente avec chaque groupe d’âge. Cette part passe de 5,6 % chez les moins de 30 ans à 20,8 % chez les quinquagénaires et à 47,9 % chez les personnes âgées de 60 ans et plus.

Par ailleurs, l’écart de confiance entre ceux qui ont payé pour des conseils financiers et les autres tend à se réduire progressivement avec l’âge. La différence de confiance est la plus marquée chez les moins de 30 ans, qui sont 22 % plus confiants lorsqu’ils bénéficient de l’aide d’un conseiller. En revanche, pour les personnes de 60 ans ou plus, cette différence de confiance n’est que de 11,09 % lorsqu’elles consultent un professionnel.

Les jeunes générations, particulièrement la génération Z, semblent bénéficier davantage en termes de confiance en faisant appel à un conseiller. Les jeunes investisseurs manquent souvent de connaissances sur des sujets complexes tels que la gestion budgétaire, ce qui rend les conseils professionnels précieux pour eux.

En revanche, les personnes plus âgées ont davantage tendance à demander des conseils financiers, car avec l’âge, elles sont susceptibles de faire face à des défis financiers comme le mariage, le coût des études d’un enfant ou la mise en place d’un plan de retraite.

Les jeunes sont en général moins expérimentés et disposent de moins d’actifs que leurs aînés. Ils ne voient pas encore l’intérêt de faire appel à un conseiller, signale Advisorpedia. Par exemple, la valeur nette médiane des jeunes de 20 ans s’élève à 7 467 $, tandis qu’elle atteint 290 271 $ chez les quinquagénaires, selon les données d’Empower.

La confiance financière est influencée par de nombreux facteurs, tels que des événements majeurs de la vie (achat d’une maison, naissance d’enfants, préparation de la retraite). Ces situations peuvent diminuer la confiance d’une personne dans son plan financier. Cependant, une simple rencontre avec un conseiller peut apporter une clarté bienvenue et renforcer cette confiance.

Les conseillers jouent un rôle crucial dans l’amélioration de la confiance financière. Selon Comparison Adviser, les investisseurs qui ont déjà payé pour des conseils financiers sont en moyenne 16,5 % plus confiants que ceux qui ne l’ont pas fait.

La présence d’un conseiller peut aider à transformer les incertitudes en actions concrètes, telles que l’épargne ou l’investissement, pour atteindre des objectifs financiers à long terme.

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