Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 10 Oct 2024 11:30:07 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Nouvelles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Comment lâcher prise pour mieux dormir ? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/comment-lacher-prise-pour-mieux-dormir/ Thu, 10 Oct 2024 11:30:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102966 DÉVELOPPEMENT – Le perfectionnisme est l’ennemi caché de votre sommeil, selon une étude.

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Le perfectionnisme peut nuire à votre sommeil. Une étude menée par des chercheurs australiens a révélé que les personnes perfectionnistes souffrent davantage d’insomnie. Ce comportement nuit à la qualité de leur repos, aggravant ainsi leurs difficultés à s’endormir et à profiter d’une nuit réparatrice, ce qui impacte leur productivité. Si vous avez du mal à dormir, votre perfectionnisme pourrait être en cause, rapporte Cerveau & Psycho.

Il est établi que le sommeil joue un rôle crucial dans la performance. Une bonne nuit de repos avant une réunion ou un projet important peut améliorer votre concentration et votre efficacité. Cependant, une étude australienne a mis en lumière un autre phénomène : les perfectionnistes souffrent d’un sommeil de moins bonne qualité. Ils se mettent une pression excessive pour respecter le quota d’heures de sommeil recommandé, ce qui accentue leur insomnie.

Les autorités de santé recommandent aux adultes de dormir entre sept et neuf heures par nuit. Pourtant, un tiers des gens dorment moins longtemps, et la moitié peine à s’endormir ou à rester endormi.

Cette pression de « bien dormir » est particulièrement forte chez les perfectionnistes, qui, en tentant d’atteindre la norme, aggravent leurs troubles du sommeil.

Pour mieux comprendre ce phénomène, les chercheurs ont fait passer un questionnaire psychologique à une soixantaine de volontaires et ont mesuré la qualité de leur sommeil à l’aide d’un capteur porté au poignet. Résultat : les perfectionnistes présentaient un sommeil de moins bonne qualité. Ils éprouvaient plus de difficultés à s’endormir et se réveillaient plus souvent pendant la nuit.

Le perfectionnisme peut se manifester de différentes manières, signalent les experts. Certaines personnes dramatisent la moindre erreur, tandis que d’autres se fixent des standards de performance irréalistes, que ce soit dans leur vie professionnelle ou personnelle. D’autres ressentent un besoin intense de se conformer aux attentes extérieures et les perçoivent comme très élevées. Ce stress constant impacte directement la qualité de leur sommeil.

Si vous êtes du genre perfectionniste et souffrez d’insomnies, vous pouvez adopter des stratégies pour améliorer votre sommeil.

La thérapie cognitive comportementale (TCC) est souvent recommandée pour traiter l’insomnie, signalent les experts. Elle vise à changer les comportements qui perturbent le sommeil. Elle encourage par exemple à réduire les activités stimulantes avant le coucher, à adopter des horaires réguliers de sommeil et à apprendre à gérer l’anxiété de performance. En répétant constamment qu’il faut absolument dormir de sept et neuf heures pour être performant, une personne perfectionniste risque d’augmenter son anxiété, ce qui rend l’endormissement encore plus difficile.

Plutôt que de vouloir suivre des recommandations strictes, il est important d’écouter votre corps et de respecter votre rythme et vos besoins personnels en sommeil, indiquent les spécialistes. L’essentiel est de se sentir reposé au matin et non de chercher à correspondre à un idéal.

En plus de la thérapie, vous pouvez adopter des habitudes simples pour améliorer la qualité de votre sommeil. L’exposition à la lumière naturelle, surtout le matin, aide à réguler votre horloge biologique et favorise l’endormissement le soir venu. Limitez la consommation de caféine et d’autres stimulants après 14 h, car ils peuvent retarder le moment de vous endormir. Pratiquer une activité physique régulière aide à relâcher la tension accumulée dans la journée et à trouver un sommeil plus réparateur. Manger un repas léger et éviter les aliments gras avant de dormir peut aussi favoriser un meilleur sommeil en améliorant votre digestion.

Les experts recommandent également de ménager un temps de transition entre les activités de la journée et celles du soir pour bien marquer le passage à un rythme différent. Ils conseillent aussi de se déconnecter des écrans d’une heure à deux heures avant le coucher.

Pour mieux dormir, il faut avant tout relâcher la pression, disent les experts. Le sommeil varie d’une personne à l’autre, et il est essentiel d’accepter que parfois, vous dormirez plus ou moins que la norme recommandée. Si vous voulez être plus productifs malgré vos insomnies, l’important est de trouver un équilibre qui vous permet de bien fonctionner au quotidien, sans vous imposer d’objectifs impossibles à atteindre.

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Le soir, la pause qui fait toute la différence https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/le-soir-la-pause-qui-fait-toute-la-difference/ Thu, 19 Sep 2024 09:59:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102603 DÉVELOPPEMENT — La déconnexion après le travail vous rend plus efficace.

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Vous pensez probablement que pour être un leader performant, il vous faut constamment rester dans une dynamique de travail, même après les heures de bureau. Au lieu de vous détendre tranquillement chez vous, vous vous retrouvez à ruminer des problèmes liés à vos collègues, à chercher des solutions pour vos clients ou à dresser mentalement une liste de tâches après avoir éteint votre ordinateur. Or, penser constamment au travail le soir nuit plus à votre performance qu’elle ne l’améliore, selon une étude rapportée par Harvard Business Review France.

La recherche montre que le fait de ne pas s’accorder assez de temps libre en fin de journée peut avoir des effets négatifs, surtout pour les gestionnaires débutants. Leurs ressources mentales s’épuisent et ils sont moins efficaces le lendemain. À l’inverse, prendre une véritable pause du travail améliore la performance.

L’importance de la déconnexion

Une étude récente publiée dans le Journal of Applied Psychology par les chercheures Allison S. Gabriel, Remy E. Jennings et Klodiana Lanaj s’est penchée sur l’impact des moments de détente sur la performance des dirigeants. Cette étude a analysé, sur une période de dix jours, le journal de bord de 73 dirigeants et de leurs collaborateurs.

Chaque matin, avant de commencer leur journée de travail, les gestionnaires devaient réfléchir à leur soirée précédente et indiquer dans quelle mesure ils avaient réussi à se déconnecter de leur activité professionnelle. Ils rapportaient également s’ils avaient ressassé des situations négatives liées à leur travail. Ensuite, ils évaluaient leur niveau d’énergie et leur sentiment d’être en phase avec leur rôle de leader.

Les résultats ont montré que les dirigeants qui parvenaient à prendre de la distance avec leur travail le soir se sentaient plus revitalisés le lendemain, ce qui leur permettait de mieux performer. En revanche, ceux qui ne réussissaient pas à se déconnecter ressentaient une fatigue accrue, diminuant ainsi leur capacité à assumer pleinement leur rôle de leader.

Les gestionnaires inexpérimentés sont particulièrement affectés par l’incapacité à se déconnecter. Moins habitués à gérer les défis inhérents à leur position, ils ressentent plus intensément les effets de l’épuisement mental. Recharger ses batteries après une journée de travail est donc particulièrement bénéfique pour ceux qui débutent dans cette fonction.

Voici quelques conseils pratiques pour vous ressourcer après le bureau, selon Harvard Business Review France :

Trouver des moyens de décrocher en soirée

Les dirigeants ressentent souvent le besoin d’être constamment disponibles. Cependant, il est crucial de trouver des moyens de se changer les idées en fin de journée. Apprendre un nouveau loisir, pratiquer un sport, passer du temps avec ses proches ou se plonger dans un bon livre sont autant de façons efficaces de décrocher. L’important est de choisir une activité qui vous procure du plaisir et vous permet d’oublier temporairement votre travail, signale HBR France.

Séparer le bureau et la sphère privée

Pour décrocher efficacement, il est essentiel de mettre en place des barrières mentales entre vie professionnelle et vie privée. Par exemple, communiquez clairement vos heures de disponibilité à vos collaborateurs. Vous pouvez également établir des règles pour les interruptions en dehors des heures de travail et dresser une liste des situations qui justifient une exception.

Les jeunes gestionnaires ont souvent du mal à établir cette distinction. Ils craignent que la déconnexion ne nuise à leur performance, alors qu’en réalité, c’est l’inverse qui se produit. Lorsqu’ils parviennent à ne plus ressasser leur journée de travail, ils sont perçus comme plus efficaces par leurs équipes, car ils ont mieux rechargé leurs batteries pour le lendemain, selon l’étude.

Profiter du temps de repos pour lutter contre l’épuisement

Il est crucial pour les leaders d’apprendre à maîtriser leur temps de loisir en soirée, affirme HBR France. Les dirigeants doivent savoir gérer leur énergie après le travail afin d’être prêts à assumer leurs responsabilités le lendemain. Sauf en cas d’urgence, il est important de mettre de côté les responsabilités professionnelles une fois chez soi et de se ressourcer en pratiquant un loisir ou en passant du temps en famille.

Les résultats de l’étude vont à l’encontre de l’idée selon laquelle les dirigeants doivent rester constamment connectés pour être performants. Au contraire, savoir se détacher du travail en fin de journée est un facteur clé de succès.

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Les conseils financiers rémunérés boostent la confiance des clients https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/les-conseils-financiers-remuneres-boostent-la-confiance-des-clients/ Thu, 29 Aug 2024 11:54:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102226 DÉVELOPPEMENT – Selon une étude de Comparison Adviser.

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Les investisseurs qui paient pour des conseils financiers se sentent généralement plus confiants dans leurs décisions que ceux qui gèrent leurs investissements seuls, selon une étude de Comparison Adviser rapportée par Advisorpedia. Cette étude révèle des différences notables entre les personnes qui sollicitent l’aide d’un conseiller et ceux qui s’en passent.

En moyenne, les répondants qui paient pour des conseils financiers sont 16,9 % plus confiants dans leurs plans financiers que ceux qui ne le font pas. Cependant, seulement 18,4 % des répondants déclarent avoir déboursé pour obtenir des conseils financiers.

Répartition par âge des investisseurs payant pour des conseils

Age Pourcentage des répondants ayant payé pour des conseils financiers
Moins de 30 ans 5,6 %
30-39 ans 11,7 %
40-49 ans 14,0 %
50-59 ans 20,8 %
60 ans et plus 47,9 %
Moyenne 18,4 %

Source : Comparison Adviser

Selon le cabinet d’études, le pourcentage de personnes ayant payé pour des conseils financiers augmente avec chaque groupe d’âge. Cette part passe de 5,6 % chez les moins de 30 ans à 20,8 % chez les quinquagénaires et à 47,9 % chez les personnes âgées de 60 ans et plus.

Par ailleurs, l’écart de confiance entre ceux qui ont payé pour des conseils financiers et les autres tend à se réduire progressivement avec l’âge. La différence de confiance est la plus marquée chez les moins de 30 ans, qui sont 22 % plus confiants lorsqu’ils bénéficient de l’aide d’un conseiller. En revanche, pour les personnes de 60 ans ou plus, cette différence de confiance n’est que de 11,09 % lorsqu’elles consultent un professionnel.

Les jeunes générations, particulièrement la génération Z, semblent bénéficier davantage en termes de confiance en faisant appel à un conseiller. Les jeunes investisseurs manquent souvent de connaissances sur des sujets complexes tels que la gestion budgétaire, ce qui rend les conseils professionnels précieux pour eux.

En revanche, les personnes plus âgées ont davantage tendance à demander des conseils financiers, car avec l’âge, elles sont susceptibles de faire face à des défis financiers comme le mariage, le coût des études d’un enfant ou la mise en place d’un plan de retraite.

Les jeunes sont en général moins expérimentés et disposent de moins d’actifs que leurs aînés. Ils ne voient pas encore l’intérêt de faire appel à un conseiller, signale Advisorpedia. Par exemple, la valeur nette médiane des jeunes de 20 ans s’élève à 7 467 $, tandis qu’elle atteint 290 271 $ chez les quinquagénaires, selon les données d’Empower.

La confiance financière est influencée par de nombreux facteurs, tels que des événements majeurs de la vie (achat d’une maison, naissance d’enfants, préparation de la retraite). Ces situations peuvent diminuer la confiance d’une personne dans son plan financier. Cependant, une simple rencontre avec un conseiller peut apporter une clarté bienvenue et renforcer cette confiance.

Les conseillers jouent un rôle crucial dans l’amélioration de la confiance financière. Selon Comparison Adviser, les investisseurs qui ont déjà payé pour des conseils financiers sont en moyenne 16,5 % plus confiants que ceux qui ne l’ont pas fait.

La présence d’un conseiller peut aider à transformer les incertitudes en actions concrètes, telles que l’épargne ou l’investissement, pour atteindre des objectifs financiers à long terme.

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Poser de bonnes questions aux jeunes de la relève https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/poser-de-bonnes-questions-aux-jeunes-de-la-releve/ Tue, 02 Jul 2024 11:14:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101305 DÉVELOPPEMENT —Pour stimuler la progression de leur carrière.

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Les dirigeants qui font de la microgestion risquent de briser l’élan des jeunes professionnels dans leurs efforts pour gravir les échelons de l’entreprise. Cette approche s’avère contre-productive alors qu’un nombre croissant de Z et de millénariaux renoncent à faire carrière afin de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie privée.

En effet, selon une étude récente de Deloitte, de nombreux travailleurs de la génération Z et les millénariaux envisagent de réduire leur temps de travail pour privilégier leur bien-être en dépit de l’impact que cela pourrait avoir sur leur développement.

Dans ce contexte, inciter les jeunes employés à s’impliquer afin de se développer sur le plan professionnel peut s’avérer complexe pour les dirigeants d’entreprise. Les compétences en leadership nécessaires pour relever ce défi leur font souvent défaut, car de nombreux cadres sont promus à des postes de direction en raison de leurs performances techniques et non parce qu’ils sont doués pour gérer des personnes, signale Fast Company.

Ces dirigeants ont tendance à pratiquer la microgestion avec leurs équipes. Ils se contentent d’ordonner aux employés ce qu’ils doivent faire, ce qui passe mal auprès des nouvelles générations en quête d’autonomie au travail.

Le fait de ne pas permettre aux collaborateurs de prendre des décisions laisse à ceux-ci trop peu d’espace pour développer leur propre pensée et leurs compétences en résolution de problèmes, deux éléments qui sont cruciaux pour l’évolution de carrière.

Si on leur refuse l’autonomie dont ils ont besoin, les employés des nouvelles générations risquent de manquer de perspectives d’avancement. Cette situation peut les conduire à se sentir distants et cyniques à l’égard de leur travail, prévient Deloitte.

Une des façons d’augmenter la motivation à progresser chez les employés des générations Z et les millénariaux consiste à intégrer des questions ciblées dans les conversations quotidiennes avec les membres de l’équipe, signale Fast Company.

De telles questions contribuent à mobiliser les capacités de résolution de problèmes des jeunes collaborateurs. Elles peuvent également les aider à prioriser les tâches et à renforcer leur confiance dans leur capacité à prendre des décisions. Elles les incitent à s’approprier leur travail et démontrent que leurs supérieurs croient en eux.

Certaines questions peuvent servir à clarifier une situation, telle que « Quel est le nœud du problème ? ». Cette question peut être posée à un employé qui vient demander de l’aide. On peut aussi demander : « Que faudrait-il changer pour résoudre ce problème ? ». Cette question de type exploratoire stimule les idées chez les collaborateurs.

On peut également faire appel à des questions ciblées pour consulter les employés sur certains enjeux, par exemple : « Quel conseil donneriez-vous à un collègue dans votre situation ? ». On peut également demander « Qu’est-ce qui te fait penser que tu ne peux pas faire ça ? » à un employé qui fait face à des obstacles l’empêchant de progresser.

En apprenant à poser des questions pertinentes aux collaborateurs des nouvelles générations, vous les aiderez à prendre confiance dans leurs possibilités d’évolution de carrière. Vous serez également mieux outillé pour mettre en place une culture de l’appréciation au sein de l’organisation et créer un lieu de travail où les collaborateurs sont motivés et enthousiastes à l’idée de contribuer et de progresser.

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Les clientes attendent des stratégies personnalisées https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/les-clientes-attendent-des-strategies-personnalisees/ Thu, 20 Jun 2024 10:34:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101171 DÉVELOPPEMENT – Elles souhaitent développer leurs connaissances en finance.

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Les femmes sont de plus en plus confiantes dans leur capacité à gérer leurs finances personnelles et à relever les défis qui s’y rattachent. Elles souhaitent également renforcer leur base de connaissances et devenir plus à l’aise sur des sujets avancés, y compris l’investissement et la planification de la retraite, selon une récente enquête d’Investopedia.

« Les femmes sont non seulement réceptives aux conseils professionnels, mais elles souhaitent également accroître leur éducation financière, ce qui confirme que les conseillers devraient se concentrer davantage sur les clientes et les prospects féminins », signale l’étude Her Money Mindset Survey, qui a sondé quelque 2000 Américaines sur leurs finances en janvier 2024.

Plusieurs facteurs confirment la pertinence de travailler avec les clientes et de personnaliser les plans et les stratégies qui leur sont destinés, indique Investopedia. Grâce notamment au transfert de richesses, diverses études estiment à 30 000 milliards de dollars américains le montant d’actifs que les femmes contrôleront d’ici à 2030.

Besoins en planification financière

Les femmes sont plus nombreuses à faire carrière et leur salaire augmente. Elles ont également tendance à retarder le moment de fonder une famille et leur espérance de vie est plus longue que celle des hommes. De plus, certaines cumulent plusieurs emplois pour faire face aux écarts de rémunération qui persistent entre les sexes.

Les femmes ont besoin de conseils en matière de planification financière, car elles s’attachent davantage à joindre les deux bouts qu’à planifier leur retraite, soulève Investopedia. Indépendamment de la génération et du niveau de revenus, elles allouent la majorité de leur salaire mensuel (63 %) aux biens de première nécessité, notamment le logement, le transport, les soins de santé, l’éducation et la garde des enfants. Une proportion de 20 % de leur revenu sert à financer des dépenses flexibles, tandis qu’elles consacrent 17 % de leurs gains à l’épargne.

Conseils pour le budget

Les clientes ont besoin également de conseils en matière de budget et de réduction des dépenses. La majorité des femmes (64 %) sondées lors de l’enquête déclarent avoir moins de 500 $ dans leurs poches à la fin du mois, une fois toutes les dépenses obligatoires acquittées. Un peu moins de la moitié (44 %) déclarent que ce montant ne dépasse pas 250 $.

« Tout en économisant, les femmes sont très conscientes de la destination de leur argent et ont également de grands objectifs à court terme. Plus de trois quarts des femmes (76 %) gardent un œil sur leurs dépenses chaque mois, tandis que 72 % épargnent pour des objectifs à court terme », note Investopedia.

De nombreuses femmes souhaitent augmenter leurs investissements, et près d’un tiers d’entre elles le font en vue de la retraite. À mesure que les femmes gagnent de l’argent et développent leurs connaissances financières, elles sont plus susceptibles de continuer à investir dans le but de se constituer un patrimoine, ce qui les incite à vouloir une formation plus poussée sur les différentes catégories d’actifs, rapporte Investopedia.

Dans l’ensemble, 39 % des femmes interrogées dans le cadre de l’étude déclarent détenir des investissements. Le taux de femmes investisseuses est plus élevé parmi les membres de la génération X ou plus âgés (42 % d’entre elles détiennent actuellement des investissements).

Les femmes qui gagnent plus de 75 000 $ par an sont également plus investies (58 %) et sont plus susceptibles de détenir plusieurs catégories d’investissements, selon le rapport.

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Amour fou ou signal d’alarme ? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/amour-fou-ou-signal-dalarme/ Tue, 11 Jun 2024 11:32:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101142 DÉVELOPPEMENT — Que faire lorsque vous soupçonnez qu’un client âgé est manipulé dans une relation tardive.

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Un client que vous connaissez depuis des décennies se comporte de manière anormale, passant d’épargnant consommé, à grand dépensier. Il a un nouvel amour dans sa vie, et il gâte cette personne avec des cadeaux coûteux et des voyages exotiques. Il parle même de réécrire son testament. Le plan financier que vous avez élaboré à l’époque de sa maturité semble maintenant obsolète. Devez-vous vous inquiéter ? Voyez-vous des signaux d’alarme ?

« Il y a beaucoup plus de personnes de plus de 60 ans, beaucoup plus de veufs et de veuves, beaucoup plus de personnes ayant divorcé, constate Shelley Forsythe, directrice de la planification de l’entreprise familiale chez BMO Family Office. Donc, je constate que cette situation préoccupe de plus en plus les conseillers. »

Établir une ligne de base

Évidemment, il est important de bien connaître le client pour être capable d’identifier les changements de comportement : « Ont-ils demandé un montant important à être racheté ? Ont-ils quelqu’un de nouveau qui les accompagne aux réunions pour demander de l’argent ? Y a-t-il de petits facteurs de risque ou des déclencheurs qui diffèrent de leur manière habituelle de s’engager avec vous ? »

Une réponse positive à l’une de ces questions pourrait pointer vers des problèmes potentiels, souligne Shelley Forsythe.

« Nous voulons nous assurer que nous avons de bonnes conversations et des vérifications régulières, surtout avec les clients âgés, recommande-t-elle. Et avoir ce genre de conversations franches est tout un art. »

Elle souligne que les gens sont souvent excités à l’idée de parler de nouvelles relations, offrant ainsi une bonne chance d’avoir une vue d’ensemble de la situation.

Nathalie Boutet, avocate chez Boutet Family Law à Toronto, prévient qu’il peut être difficile de discerner les relations prédatrices, car il y a souvent des motivations contradictoires : l’amour et le besoin.

« Si quelqu’un est seul, et qu’il a quelqu’un dans sa vie qui dépense son argent mais qui prend également soin de lui, est-il une victime ? Si quelqu’un est prêt à m’accompagner pour mes visites à l’hôpital et ira chercher mes médicaments pour moi et qu’ils obtiennent également un avantage financier, est-ce prédateur ? C’est difficile à dire, » convient-elle.

La meilleure façon d’analyser la situation est par le biais de conversations avec le client, assure-t-elle.

Favoriser la discussion

Nathalie Boutet remarque que les enfants du client sont souvent les plus méfiants à l’égard d’une relation tardive, car ils craignent de perdre leur héritage au profit du nouveau venu.

« Il y a tendance à se demander pourquoi ces personnes sont ensemble, déclare-t-elle. Le conseiller pourrait faciliter les conversations entre son client et les enfants… peut-être pour mettre en place un plan. »

Shelley Forsythe coordonne souvent de telles réunions, équilibrant les préoccupations de préservation de la richesse et de planification successorale. Les réunions lui donnent également l’occasion de rencontrer tous les acteurs. Et s’il y a des préoccupations concernant la capacité du client, cela peut être soulevé de manière douce, assure-t-elle.

Impliquer des professionnels

Lorsqu’un contrat de mariage est en discussion, Shelley Forsythe conseille non seulement qu’il soit rédigé par un conseiller juridique, mais également que toutes les parties soient représentées séparément.

« Cela vaut largement la peine de payer les frais juridiques pour s’assurer […] que vous avez examiné toutes les options, que vous avez assuré que vos plans peuvent être mis en œuvre comme vous l’entendez », recommande-t-elle.

Nathalie Boutet affirme que les négociations préconjugales sont un moment propice à la transparence sur la richesse.

« L’une des difficultés est la divulgation financière. Certaines personnes sont réticentes à le faire, dit-elle. Mais nous ne voulons pas que la personne qui conclut un accord dise plus tard : “Oh, si j’avais su que tu avais autant d’argent, j’aurais négocié différemment”. »

L’avocate torontoise Kim Whaley, de Whaley Estate Litigation Partners, souligne que les contrats de mariage ne sont pas le genre d’arrangement qu’un planificateur financier ou un conseiller devrait essayer de construire sans une aide professionnelle.

« Pour consolider l’accord, cela devrait aller entre les mains d’un avocat », recommande-t-elle, soulignant qu’un avocat a un devoir de diligence lorsqu’il fait une évaluation en ce qui concerne la capacité.

Documenter tout

« Assurez-vous de prendre de très bonnes notes sur toutes les conversations que vous avez, car vous ne savez jamais quand vous pourriez être appelé à témoigner, suggère Shelley Forsythe. Cela ajoute cette couche supplémentaire de clarté si vous deviez aller en justice. »

« Documentez les changements d’instructions, d’apparences, de souhaits et de désirs, et tout cela, avertit Kim Whaley. Prenez autant de notes que possible. S’il y a des questions de capacité, documentez-les correctement. »

Être vigilant

Shelley Forsythe rappelle que cela se résume à rester observateur. Elle suggère aux conseillers en services financiers de rester francs et décontractés dans leurs conversations avec les clients.

« Vous pourriez dire : “Parlez-moi un peu plus de ce que vous prévoyez. Qu’est-ce qui se passe dans votre vie pour que vous sentiez que vous avez besoin de ce [grand montant d’argent] ?” Vous essayez juste d’aller au cœur du problème pour comprendre le pourquoi derrière ce changement de comportement. »

« Souvent, le planificateur financier entretient une relation de longue date avec le client et peut identifier plus facilement les changements dans les habitudes, la planification, les comportements », affirme Kim Whaley.

Et si tout le reste échoue pour dissiper les inquiétudes, elle avance que la stratégie la plus simple peut être de demander au client si quelqu’un les presse, ou s’il y a des problèmes médicaux ou cognitifs dont vous devriez être au courant.

« La meilleure pratique est la transparence, déclare-t-elle. Confiez à votre client de longue date que vous avez des préoccupations concernant ce qu’on vous demande de faire. Je pense que vous devez avoir ces discussions difficiles. Vous ne pouvez pas les éviter. »

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Apprenez à gérer votre stress https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/apprenez-a-gerer-votre-stress/ Tue, 13 Feb 2024 12:34:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98880 DÉVELOPPEMENT - Voici quelques conseils pour y parvenir.

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Il est impossible d’échapper au stress, celui-ci fait partie intégrante de la vie. Toutefois, il nuit à votre santé et à votre capacité à vous concentrer, il est donc essentiel de faire votre possible pour l’atténuer au mieux. Pour vous aider à mieux le gérer, le docteur Scott Lear, un éminent chercheur spécialisé en prévention et en gestion des maladies du cœur, offre sept recommandations, sur le site cœuretavc.ca.

Déjà, il est bon de noter que le stress n’est pas toujours une mauvaise chose. Il nous force à nous dépasser autant physiquement que mentalement. Le stress peut donc accroître la performance. Il ne nuit qu’à partir du moment où il devient trop intense. Il peut même devenir dangereux pour la santé à partir du moment où il devient continu ou chronique, il est donc important de comprendre comment le gérer.

  • Une bonne nuit de sommeil

Cela peut paraître bête, mais une bonne nuit de sommeil résout souvent bien des problèmes. Cela offre un sentiment d’invincibilité, donne l’impression que l’on peut faire face à toutes les difficultés et rend surtout plus productif. À l’inverse, la fatigue augmente le taux d’adrénaline, nous rendant ainsi plus vulnérable au stress. Il est donc important de dormir suffisamment.

  • Faire de l’exercice

L’activité physique est une excellente soupape pour le stress. L’exercice aide ainsi à canaliser l’adrénaline relâchée dans le corps. Sans compter que l’activité physique produit sérotonine et endorphine, autrement appelées « hormones du bonheur », qui contribuent au sentiment de bien-être. À noter que si le cardio est idéal, la marche à pied est également parfaite pour contribuer à diminuer le stress.

  • La méditation

Le yoga et la méditation sont devenus particulièrement populaires ces dernières années et peut-être pas pour rien. Les gens l’utilisent pour réduire le stress et favoriser la concentration, ce qui leur permet d’améliorer leurs performances. La méditation permet de libérer l’esprit des soucis du passé et des problèmes qui s’en viennent. Elle permet de se concentrer sur le présent, ce qui permet de clarifier ses idées et réduire le stress.

  • Retrouver un certain contrôle

Le stress vient souvent avec la sensation de perte de contrôle. Pour aider à le soulager, il est bon de tenter de retrouver un moyen d’exercer du contrôle sur la situation. Évidemment, difficile de contrôler les échéances au travail. Mais il est toujours possible de trouver d’autres aspects de sa vie que l’on peut contrôler. Cela aide à retrouver confiance en ses capacités de gérer les défis qui se présentent et permet de conserver une attitude positive.

  • Sourire et rire

Cela peut paraître stupide, mais le rire est un excellent remède. Comme l’activité physique, cette action permet de relâcher de l’endorphine, ce qui apporte un sentiment de bien-être et réduit l’anxiété. Le simple fait de sourire, même de façon forcée, peut provoquer des émotions positives.

  • Socialiser

Pour retrouver du réconfort, il est bon de partager et de se rendre compte qu’on n’est pas seul. Le fait de passer du temps avec des personnes peut contribuer au bonheur. Surtout qu’une voix familière peut stimuler la sécrétion d’ocytocine, soit l’hormone de l’amour.

  • Tenir un journal

Mettre par écrit ce qui vous tracasse peut vous aider à libérer votre esprit. Cela peut être particulièrement pratique avant d’aller dormir. Extérioriser ses pensées vaut mieux que les ruminer. Pourquoi ne pas écrire également les choses qui se sont bien passées dans votre journée ? Cela vous permettra de relativiser et d’éprouver de la gratitude.

Si l’on regarde ces sept recommandations, on peut voir qu’elles partagent une chose en commun : prendre du recul et rediriger ses pensées. Vous n’êtes évidemment pas obligés de toutes les utiliser, mais n’hésitez pas à en intégrer certaines à votre quotidien. Cela vous aidera à tenir le stress à l’écart !

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L’importance de l’accumulation https://www.finance-investissement.com/fi-releve/limportance-de-laccumulation/ Tue, 23 Jan 2024 12:17:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98483 DÉVELOPPEMENT – En période d’inflation. 

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Avec l’augmentation du coût de la vie, les participants aux régimes de capitalisation des employeurs ont tendance à choisir de couper dans leurs cotisations plutôt que dans leur consommation, signale Avantages.

Entre 2020 et 2022, les cotisations moyennes dans ces régimes ont diminué dans presque tous les groupes d’âge. Les participants âgés de 30 à 50 ans ont réduit leur épargne de 7 %, selon le rapport Objectif épargne 2023 de Sun Life.

Les jeunes travailleurs préfèrent quant à eux réduire leurs cotisations plutôt que couper dans les sorties et les loisirs. Ainsi, 17 % des participants dans la vingtaine ont effectué un retrait de leur REER collectif en 2022, contre seulement 9 % en 2020, selon le rapport de Sun Life.

Aider les clients à garder le cap

Ces constats sont inquiétants quant à la capacité des clients à accumuler suffisamment d’épargne pour leur retraite. Face à l’inflation et à la diminution des rendements des régimes, certains employeurs ajustent leurs pratiques. Plusieurs d’entre eux ont mis en place une cotisation patronale de base : si l’employé arrête de cotiser, l’employeur continue tout de même de verser un certain montant qui s’accumule dans le régime du participant.

Les assureurs revoient de leur côté progressivement la composition des placements par défaut. Ces derniers étaient à l’origine investis surtout dans le marché monétaire et les fonds équilibrés. Ils s’orientent maintenant davantage vers les fonds à date cible, dont la répartition d’actif est basée sur l’âge du participant, indique Yashar Zarrabian, vice-président régional, développement des affaires et relations clients, régimes collectifs de retraite à Sun Life.

Des régimes plus flexibles

Cependant, pour inciter les employés à maintenir leurs cotisations malgré l’inflation, il est crucial de rendre les régimes de capitalisation plus flexibles, estime Stéphanie Mariamo, conseillère principale chez Mercer. Elle suggère de présenter ces régimes comme des programmes d’épargne répondant à des objectifs à court, moyen ou long terme, et non seulement comme des régimes d’épargne-retraite aux horizons lointains.

Selon cette approche, les participants pourraient diriger leurs cotisations personnelles vers un REER ou un CELI, tout en maintenant celles de l’employeur dans un véhicule intouchable. Ainsi, même en cas de retrait par l’employé pour des besoins immédiats, l’accumulation de la cotisation de l’employeur se poursuivrait.

Identifier les besoins et communiquer

Actuellement, un quart (25 %) des participants ne profitent pas pleinement des cotisations complémentaires de leur employeur, souligne le rapport de Sun Life. Optimiser les versements des cotisations serait avantageux pour repérer ceux qui ne maximisent pas leurs cotisations et cerner d’éventuels problèmes de retrait dans les régimes.

Plus largement, la sensibilisation, l’information et la communication jouent un rôle crucial pour aider les clients à comprendre l’importance de l’accumulation, souligne Nathalie Bachand, planificatrice financière et présidente d’ÉducÉpargne.

Accroître la littéracie financière est particulièrement vital chez les aînés, qui disposent de marges de manœuvre réduites pour augmenter leurs revenus de retraite. Le pourcentage de retraités de 75 à 79 ans ayant retiré plus que le minimum requis de leur FERR a presque doublé ces deux dernières années pour atteindre 21 % en 2022, indique Sun Life.

Dans ce contexte, les participants aux régimes de capitalisation ont plus que jamais besoin de conseils en matière de décaissement. Il devient essentiel de les informer sur les produits adaptés à leur situation et de les guider sur l’ordre optimal pour le décaissement de leur épargne. La compréhension et la gestion prudente de l’accumulation représentent alors des éléments clés pour assurer une sécurité financière à long terme.

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Protection des renseignements personnels https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/protection-des-renseignements-personnels/ Fri, 29 Sep 2023 10:36:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96446 La Loi 25 apporte des modifications significatives à votre pratique.

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Le 22 septembre dernier, le deuxième volet de la Loi 25 sur les renseignements personnels est entré en vigueur. Les sanctions pourraient être salées en cas de non-respect.

La Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels, aussi appelée Loi 25, apporte des modifications importantes à la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé, signale la Commission d’accès à l’information (CAI), chargée de faire appliquer la loi.

Selon la loi, un renseignement personnel est un renseignement qui permet d’identifier une personne physique, directement ou indirectement. Il est confidentiel et ne peut être communiqué sans le consentement de la personne concernée.

Cependant, en vertu du second volet de la loi, « le nom, le poste et les coordonnées à titre de représentant d’une entreprise sont des renseignements personnels, mais ils ne sont pas confidentiels en vertu de la loi. Donc, il n’y a pas obligation de les sécuriser », indique Me Antoine Aylwin cochef, vie privée et cybersécurité, chez Fasken.

Une application par volet

Dans le premier volet entré en vigueur en septembre 2022, les entreprises faisant affaire au Québec et collectant des données personnelles devaient entre autres désigner un responsable de la protection des renseignements personnels et tenir un registre des incidents.

« Par défaut, le plus haut dirigeant d’une entreprise va être le responsable de la protection des renseignements personnels, c’est ce que la loi prévoit, tant qu’il n’y a pas de délégation […] », mentionne Me Antoine Aylwin.

Le second volet entré en vigueur en septembre 2023 comporte une série de responsabilités et d’obligations pour les entreprises.

Mentionnons, entre autres, l’établissement de politiques et de pratiques de gouvernance en matière de protection des renseignements personnels, l’obligation de transparence, l’anonymisation et la destruction des renseignements personnels lorsque la finalité de leur collecte est accomplie, l’évaluation de risque en matière de vie privée en certaines circonstances et le respect des nouvelles obligations relatives au consentement.

En cas de non-conformité, une entreprise peut écoper d’une sanction pouvant aller jusqu’à 25 000 000 $ ou 4 % du chiffre d’affaires mondial, et des sanctions administratives pécuniaires jusqu’à 10 000 000 $ ou 2 % du chiffre d’affaires mondial.

Le cas des banques à charte fédérale

Or, en ce qui a trait à l’assujettissement des banques à charte fédérale à la loi québécoise, « la question n’a pas encore été tranchée », souligne Me Antoine Aylwin.

« Ce qu’on constate en pratique, c’est qu’il y a beaucoup de banques à charte fédérale qui choisissent d’appliquer la loi sans faire le débat constitutionnel, à savoir que puisqu’elles sont une institution de juridiction fédérale, est-ce qu’elles peuvent se soustraire à l’application de cette loi provinciale ? […] »

Cela étant dit, « la question va devenir un peu académique », estime l’avocat, avec le projet de loi C-27 qui vise à modifier la loi fédérale sur la protection des renseignements personnels. « Puis, la loi fédérale, qui s’applique sans aucun doute aux banques à charte fédérale, va prévoir un régime de sanctions qui est très similaire au régime québécois. »

Une obligation quand on fait affaire au Québec

En revanche, pour les entreprises dont le siège social est à l’extérieur du Québec mais qui ont des activités dans la province, la situation est claire.

« À partir du moment où elles font des affaires au Québec qui impliquent la collecte de renseignements personnels, la loi va s’appliquer », dit l’expert.

En fait, précise-t-il, « la protection des renseignements personnels, c’est vraiment une double juridiction, c’est-à-dire que la loi où les individus sont présents s’applique à eux, à leurs bénéfices, plus la loi où se trouve le siège social ou l’endroit où les données sont traitées. »

Le télétravail ne fait pas exception

Pour ce qui est du travail à distance, les exigences de la loi s’appliquent également.

« Il faut les appliquer dans le contexte où on exerce nos activités. Donc, si on permet aux employés de travailler à l’extérieur de l’endroit physique du bureau, il faut qu’on ait une infrastructure qui leur permet de rencontrer les exigences de confidentialité qui sont prévues en vertu de la loi », explique l’avocat.

Quant au télétravail de l’étranger, c’est-à-dire à l’extérieur du Québec, il souligne que « la loi a une portée territoriale limitée au Québec ». La question de l’application de la loi se pose cependant lorsque les données sont hébergées à l’extérieur du Québec.

« Il y a une disposition spécifique dans la loi qui prévoit des obligations quand on veut héberger à l’extérieur du Québec des données de Québécois. Ça veut dire qu’il faut faire une analyse d’impact et prendre des mesures de protection. C’est vrai pour chacune des provinces et chacun des États américains. Ce sont toutes des juridictions qui sont différentes. Il faut donc refaire l’analyse à chaque fois. […] »

Les travailleurs indépendants aussi

Tout travailleur indépendant ou pigiste a aussi l’obligation d’appliquer la loi, s’agissant d’une entreprise solo.

« S’il recueille des renseignements personnels, il doit les sécuriser et les garder confidentiels. Depuis vendredi [Ndlr : le 22 septembre], il a une nouvelle obligation d’avoir des calendriers de rétention et de détruire les renseignements à l’issue du délai. Il doit pouvoir informer les individus sur la gouvernance des renseignements personnels. »

« La seule distinction entre les plus petites et les plus grandes organisations, précise l’avocat, c’est que quand une personne n’a pas de site Web, elle n’a pas besoin de mettre en ligne l’information sur comment elle gère les renseignements personnels. »

La loi 25 s’applique, par exemple, à un conseiller indépendant qui fait affaire avec un courtier.

« Dans la mesure où vous avez votre propre entreprise, eh bien, chaque entreprise a l’obligation de voir à la conformité de la loi. Il y a toute une interaction entre différents maillons dans l’industrie. Celui qui recueille les données et qui les confie à un autre doit s’assurer d’avoir un environnement contractuel adéquat pour protéger les renseignements. Depuis vendredi, la loi prévoit un minimum de ce qui doit être conclu dans les contrats de service, par exemple. […] »

Par ailleurs, l’avocat signale qu’avec l’entrée en vigueur du second volet, les entreprises qui ont des activités de sollicitation commerciale sans consentement des personnes, à partir de listes nominatives, ne peuvent plus le faire et doivent revoir tout de suite leurs processus.

Des éléments à considérer avec l’IA

Pour les entreprises qui utilisent des logiciels d’intelligence artificielle (IA), notamment les banques, « la loi s’applique peu importe la finalité, prévient Me Antoine Aylwin. Donc, à partir du moment où on puise dans une base de données qui contient des renseignements personnels, la règle du consentement s’applique. […] C’est soit un consentement, soit une exception au consentement ».

« Dans la mesure où on a un consentement, il faut qu’il soit libre et éclairé, ajoute-t-il. Il faut que les finalités qu’on recherche soient suffisamment bien exprimées pour que le consentement soit valide, ce qui pose un sérieux défi en matière de recherche avec des outils d’intelligence artificielle, parce que, parfois, on ne sait pas exactement ce qu’on cherche et ce qu’on va en faire comme utilisation. »

De plus, les renseignements inférés générés par l’IA sont considérés par la Commission d’accès à l’information comme des renseignements personnels.

« En partant d’un profil X, illustre Me Antoine Aylwin, on va vouloir, à l’aide d’un modèle d’intelligence artificielle, aller accoler un indice de risque à quelqu’un et ces données-là sont en soi des renseignements personnels. »

« Si on projette ça au milieu financier, on peut penser à tout ce qui est l’analyse de risque qui viendrait avec des outils d’intelligence artificielle. Ça veut dire qu’il faut avoir des consentements qui sont très élaborés pour pouvoir utiliser ces données […]. »

Un dernier volet à venir

En septembre 2024, le dernier volet de la loi entrera en vigueur. Les entreprises devront alors répondre aux demandes de portabilité des renseignements personnels, c’est-à-dire communiquer, à la demande d’une personne concernée, un renseignement personnel sous forme écrite ou dans un format technologique couramment utilisé.

Selon Me Antoine Aylwin, « les modalités et les exigences spécifiques de la loi, […] ce sont juste de moyens pour atteindre l’objectif qui est d’avoir un bon contrôle de ce qu’on fait avec les renseignements, ce qui implique de recueillir le moins de renseignements possible, de limiter l’accès au plus petit nombre d’employés possible, d’utiliser les données aux fins pour lesquelles elles ont été recueillies et de les détruire dans un délai raisonnable en fonction des utilisations ».

L’autre finalité de la loi, termine-t-il, « c’est d’être capable de renseigner les individus sur ce qu’on fait [avec les données recueillies] et de leur consentir le contrôle de leurs données − Est-ce qu’ils veulent nous fournir leurs données ? Est-ce qu’ils peuvent avoir accès à une copie de leurs données ? −, pour qu’ils puissent faire des choix éclairés sur leurs relations contractuelles ».

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Prévention de la violence conjugale chez les travailleurs https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/prevention-de-la-violence-conjugale-chez-les-travailleurs/ Tue, 12 Sep 2023 10:29:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96146 DÉVELOPPEMENT - L’employeur est concerné, notamment dans le cas des employés travaillant à distance.

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Les employeurs ont l’obligation d’assurer la santé et la sécurité de leurs télétravailleurs, ce qui inclut aussi les cas de violence conjugale.

Avec l’adoption du projet de loi 59, en octobre 2021, la Loi sur la santé et la sécurité du travail a été modifiée. Depuis, de nouvelles dispositions obligent l’employeur à prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection d’un travailleur exposé sur les lieux de travail à une situation de violence physique ou psychologique, incluant la violence conjugale, familiale ou sexuelle, rappelle Marie-Hélène Jolicoeur, avocate spécialisée en droit du travail et associée chez Lavery.

Ce genre de situations était couvert, du moins en partie, par les dispositions pour protéger les travailleurs du harcèlement psychologique de la Loi sur les normes du travail, qui incluaient aussi les gestes posés par un tiers. Or, ces changements viennent clarifier le tout, estime l’avocate. « Le législateur lance ainsi un message, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une question de société qui concerne tout le monde, y compris les employeurs. Un peu comme les enseignants à l’école, ils sont bien placés pour détecter les signaux de détresse qui sont liés à ce type de violence. » C’est d’autant plus vrai que ces personnes se retrouvent souvent isolées et que le travail peut devenir l’un de leurs seuls liens avec le monde extérieur.

Ainsi, l’employeur doit prendre les moyens pour prévenir ce genre de situations et mettre en place des mesures lorsqu’il sait ou devrait raisonnablement savoir que le salarié est exposé à une situation de violence conjugale. « L’employeur a une obligation de moyens, et non de résultats », précise toutefois Marie-Hélène Jolicoeur.

L’adoption d’une politique de prévention fait partie des moyens qu’il est possible d’instaurer, une obligation classique en matière de prévention. « Cette politique doit être révisée régulièrement, diffusée et portée à la connaissance des salariés. Les personnes devraient aussi être formées en matière de violence et plus spécifiquement sur la violence conjugale. Cette politique devrait aussi inclure un processus de déclaration », explique-t-elle.

Comme les employeurs sont déjà tenus par la loi d’adopter une politique de prévention du harcèlement psychologique ou sexuel et de traitement des plaintes, ils pourraient tout simplement ajouter un volet concernant les violences familiales, conjugales et sexuelles, suggère aussi Marie-Hélène Jolicoeur.

Des actions concrètes peuvent également s’ajouter, comme le fait de former une personne aux ressources humaines pour qu’elle puisse détecter les signaux de violence, poursuit-elle. « Il est aussi possible de créer des partenariats avec des intervenants spécialisés, dans les maisons d’hébergement pour victimes de violence conjugale par exemple, qui connaissent toutes les ressources disponibles, qui peuvent proposer une référence pour offrir de la formation en entreprise, préparer des capsules de sensibilisation, etc. »

La loi protège aussi les télétravailleurs, ainsi que les « travailleurs autonomes dépendants », c’est-à-dire qu’ils n’ont qu’un seul client, précise également l’avocate. Les moyens de prévention ne sont pas si différents, que les salariés se trouvent à distance, ou directement au bureau. « Ce qui change surtout, c’est la façon de rejoindre ses salariés. Plutôt que de préparer une campagne d’affichage au bureau, il faut peut-être envoyer des Infolettres ou prévoir des moments où un intervenant est disponible sur Teams pour ceux qui auraient besoin d’aide. Il faut innover, voir les choses autrement. »

Ouvrir l’œil sur les télétravailleurs

Il n’est pas facile de déceler les signes de violence chez une victime, d’autant plus quand elles se trouvent à distance. Or, certains éléments devraient mettre la puce à l’oreille des employeurs. « Une personne qui est constamment interrompue par son conjoint, qui s’absente souvent ou qui a des difficultés de rendement, cela peut être des signaux. » Certains organismes ont également rédigé des guides permettant d’être à l’affût de ces indices et de mieux déceler ces variations dans le comportement, ajoute-t-elle.

S’il soupçonne quelque chose, l’employeur pourrait ouvrir la discussion sur le sujet, avoir un échange, diriger le salarié vers les bonnes ressources ou encore lui offrir la possibilité de revenir travailler au bureau. S’il estime que son employé est en danger, il doit aussi agir, en appelant les secours d’urgence, précise-t-elle. « Dans chaque poste de quartier [au Service de police de la ville de Montréal], il y a une personne pivot spécialisée sur les questions de violence conjugale qui peut offrir des conseils sur les mesures à prendre. »

Toutefois, il faut respecter la confidentialité des travailleurs, rappelle la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Ainsi, ces ressources peuvent aider les employeurs à agir de façon générale. « L’employeur devrait toutefois mettre en place des mesures permettant à la victime de briser le silence en toute confiance. Lorsqu’il a un doute sur la situation vécue par une personne, l’employeur peut tenter d’aborder avec elle son bien-être sans exiger qu’elle révèle quoi que ce soit », mentionne l’organisme.

Bref, il s’agit de situations délicates, d’autant plus que la ligne entre vie privée et professionnelle est mince en télétravail. « Je ne pense pas que l’employeur puisse s’improviser intervenant. C’est pourquoi il est important de s’arrimer avec des organismes comme les maisons d’hébergement, par exemple, qui ont des ressources spécialisées », insiste Marie-Hélène Jolicoeur.

En complément

La violence conjugale, une responsabilité dans mon milieu de travail

Trousse d’accompagnement pour les entreprises, les syndicats et les membres du personnel

Certification Milieu de travail allié contre la violence conjugale

Violence conjugale, familiale ou à caractère sexuel, guide de la CNESST

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