La pandémie a révélé d’éventuelles failles dans certaines planifications financières et a mis en évidence différents besoins de clients ainsi que leur manque de connaissances. Dans une récente publication de Think Advisor, Tim Davis, président de Davis Capital Corp, propose de remédier à cela et offre des façons d’apprendre aux clients les concepts de base de la finance.
« En tant que conseillers, nous sommes dans une situation unique pour aider nos clients actuels et potentiels à réexaminer leur situation financière et leurs objectifs », écrit Tim Davis.
D’après lui, la pandémie offre une occasion unique de reconsidérer la situation des clients. Nombre de leçons peuvent en être tirées et conduire ainsi à des changements positifs sur le long terme.
1) Établir et maintenir un fonds d’urgence :
Évidemment, ce n’est pas une nouveauté, pourtant certains de vos clients n’en possèdent peut-être toujours pas.
Ces fonds servent à affronter des situations imprévues et non des dépenses occasionnelles, rappelle l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC). C’est le cas par exemple de la période actuelle marquée par la pandémie, qui a causé dans certains cas la perte d’emploi ou une diminution de revenus pour d’autres. Si ces personnes ont été prévoyantes, elles ont pu atténuer la situation en piochant dans leurs fonds d’urgence.
L’ACFC recommande d’épargner l’équivalant de trois à six mois des dépenses habituelles. Il est aussi possible de viser trois à six mois de revenus, selon les capacités.
« Un fonds d’urgence n’est pas seulement une bonne idée – c’est une nécessité absolue en cette période de turbulences », souligne Tim Davis.
2) Viser le long terme
La volatilité des marchés et les perturbations économiques causées par la pandémie ont mis à l’épreuve la résilience des portefeuilles, mais surtout la patience des investisseurs. En raison de l’instabilité des marchés, certains investisseurs ont peut-être paniqué et même, pris de mauvaises décisions d’investissement.
Tim Davis rappelle donc de ramener l’attention des clients sur les objectifs à long terme parce que « l’économie est fragile à court terme, mais résiliente à long terme ».
3) La planification est clé
Une étude récente d’ÉducÉpargne a démontré que près de trois Québécois actifs sur quatre ignorent s’ils planifieront ou pas l’utilisation de leur épargne avant la retraite. Cette statistique se révéler alarmante pour les conseillers.
Ces derniers se doivent de bien préparer leurs clients pour le futur, et convaincre ceux qui n’ont pas encore de planification financière, de la nécessité d’en avoir une.
Le conseiller peut ainsi aider son client à maximiser ses rendements tout en protégeant son patrimoine. Cela aide l’investisseur à être plus confiant face à l’avenir et évite les décisions impulsives qui peuvent être lourdes de conséquences.
« Bien qu’un flot constant de mauvaises nouvelles puisse être distrayant, vos clients vous percevoir en tant que conseiller de confiance », conclut Tim Davis.