C’est ce qu’a préféré faire Maxime Payette, conseiller pour SFL affilié au groupe Desjardins. Le jeune homme de 23 ans a toujours été attiré par les finances, mais après le secondaire, il a hésité avant de finalement se tourner vers la technique policière.
Lors de ses stages il a réalisé que « n’aimait pas assez cela et que la finance [lui] manquait. » Maxime a alors choisit de retourner sur les bancs d’école pour un baccalauréat par cumul de certificats à temps partiel à l’UQAM en administration, en finances et en planification financière . Son plan, amorcé à l’hiver 2014, est précis et il espère être bachelier d’ici trois ans sans « mettre de côté son travail. »
En effet, en juin dernier, l’Industrielle Alliance lui a proposé un poste de conseiller en sécurité financière à temps plein,. Au mois de novembre, il s’est joint à l’équipe de SFL Desjardins, grâce à un des partenaires de l’entreprise, rencontré par hasard, qui l’a convaincu de poursuivre sa carrière avec SFL. Depuis, il jongle au quotidien entre son travail à temps plein et ses études à temps partiel.
Maxime Payette travaille avec trois personnes dont deux « conseillers d’expérience qui cherchaient des plus jeunes pour les aider et prendre la relève » des 2000 clients que compte leur bureau. Étant encore en début de carrière, il travaille surtout avec des particuliers pour se familiariser avec les particularités des dossiers. À terme, il espère compter plus d’entreprises parmi ses clients, pour le défi que cela représente.
Maxime Payette reconnait que sa reconversion a été difficile par moment, surtout à cause de son jeune âge, mais sa crédibilité a réconforté les clients. D’autant plus qu’il partage son temps entre ses clients et l’université . De son aveu, il en apprend plus par la pratique de son travail que grâce à la théorie de ses cours.
« Le relationnel ne peut pas s’apprendre à l’école », confie-t-il. Ses études universitaires visent surtout à l’aider à obtenir le titre de planificateur financier officiel.
Ce sont sa bonne organisation et sa conviction d’avoir trouvé le domaine adéquat qui lui permettent de tenir le rythme de son emploi du temps chargé. Il s’arrange pour suivre ses cours « la fin de semaine ou le vendredi puisqu’il rencontre moins de clients à ces moments. »
Le jeune conseiller l’admet, être encore étudiant tout en étant dans son futur domaine d’expertise peut être « frustrant mais c’est aussi une satisfaction personnelle et un défi parfois difficile à gérer en fin de session. »
Lorsqu’il pense à son avenir après ses études, Maxime Payette ne tient pas à tout prix à devenir directeur de division. À long terme, il aimerait surtout « avoir de plus jeunes conseillers sous son aile et les former ».