Quatre façons d'obtenir de (bons) conseils
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« En apprenant de l’expérience des autres, vous pouvez éviter de commettre des erreurs coûteuses, rappelle-t-elle. Vous pouvez aussi déterminer quelles tactiques peuvent vous aider à avoir du succès, celles qui peuvent vous nuire et celles qui doivent être peaufinées.»

Sara Gilbert offre quatre conseils pour aider les jeunes conseillers à trouver les meilleures sources d’information et de conseils.

1. Soyez spécifique: « Les jeunes conseillers n’obtiendront pas les résultats qu’ils souhaitent avoir s’ils ne posent pas les bonnes questions », indique d’emblée Sara Gilbert.

En effet, expliquer que notre but est « d’augmenter ses revenus » n’est pas très précis et n’aide pas le mentor à donner des informations utiles. Pour avoir de bons conseils, il faut savoir poser des questions précises à son interlocuteur. Le jeune conseiller devrait donc se préparer à ces rencontres en déterminant quel aspect particulier de sa pratique il aimerait améliorer.

« Vous pourrez ensuite poser des questions plus précises sur cet aspect », note Sara Gilbert.

2. Soyez transparent: le jeune conseiller devrait, dès le début de sa relation avec son mentor, exprimer très clairement ses attentes. « Dites-lui que vous êtes là pour fouiller dans son cerveau et dans son expérience à travers des entretiens privés », soutient Sara Gilbert.

Le fait que le conseiller exprime clairement ses attentes permettra au mentor de dire tout de suite s’il pourra remplir la commande ou s’il n’aura pas, par exemple, le temps de le faire.

3. Amenez de la valeur: l’apport du mentor à la relation est assez clair, mais qu’est-ce que ce dernier retirera de son implication avec le jeune conseiller? Sara Gilbert suggère au jeune conseiller d’offrir son expertise dans un champ que son mentor ne maîtrise pas, comme les médias sociaux ou les nouvelles technologies, par exemple.

« On veut que les deux partenaires sortent gagnants de la relation », ajoute-t-elle.

4. Sortez de votre cercle naturel: parfois, les meilleurs conseils proviennent de l’extérieur de votre champ naturel d’action. Par exemple, un jeune conseiller qui voudrait des conseils sur la façon d’écrire de meilleurs billets pour l’infolettre de son cabinet devrait se diriger vers des professionnels en rédaction et en journalisme, non pas vers des conseillers.

« Quant à la croissance de votre pratique, souligne Sara Gilbert, vous pouvez tirer des leçons importantes de beaucoup d’histoires d’entrepreneurs qui ne proviennent pas nécessairement du secteur financier. »