Un bébé souriant dans une couverture.
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L’arrivée d’un nouveau-né est un événement excitant, mais ça demande également de la préparation. Entre les couches, les études, le gardiennage, élever un enfant peut vite se révéler coûteux, il est donc bon de préparer vos clients à cet heureux événement.

Selon iA Gestion privée, un enfant coûterait annuellement environ de 10 000 à 15 000 $ jusqu’à sa majorité. Ce montant pourrait encore monter si l’enfant décide de poursuivre des études postsecondaires. Le montant dépendant en partie du lieu d’habitation de la famille.

Évidemment, il est toujours possible de mettre de l’argent de côté, mais pas besoin de tout faire seul. Les amis et la famille peuvent aider par le biais de cadeaux ou d’heures de gardiennage. Les parents peuvent également avoir droit à une aide gouvernementale.

Les premières aides 

Dès l’arrivée de bébé, les parents qui doivent s’absenter du travail peuvent recevoir jusqu’à 55 % de leur rémunération sous forme de prestations d’assurance-emploi (AE) normales, jusqu’à concurrence de 595 $ par semaine. Les parents peuvent se partager ces prestations, quant à la période d’admissibilité celle-ci peut courir de 55 à 69 semaines, même si au-delà de 55 semaines, les prestations sont moins hautes.

La personne qui donne naissance a droit à des prestations de maternité. Celles-ci peuvent durer jusqu’à 15 semaines et représentent jusqu’à 595 $ par semaine. Elles peuvent ensuite être suivies par les prestations parentales. Les standards représentent encore 595 $ par semaine pour un maximum de 40 semaines, mais un parent seul ne peut recevoir ces prestations plus de 35 semaines.

Les prestations prolongées vont jusqu’à 69 semaines ou 61 semaines pour un parent seul, mais représentent 33 % de la rémunération, ou un montant hebdomadaire de maximum 357 $.

En plus des prestations d’assurance-emploi, la famille pourrait être admissible à l’Allocation canadienne pour enfants. Ces paiements sont basés sur le revenu familial net rajusté de l’année d’imposition précédente de votre client.

En 2021, si le revenu familial net rajusté était inférieur à 32 028 $, votre client était admissible à l’ACE régulière maximale de 6 833 $ par année pour les enfants de moins de six ans et de 5 765 $ par année pour les enfants de 6 à 17 ans. Cette prestation diminue pour les revenus familiaux nets rajustés de plus de 32 028 $.

Le REEE 

Les études postsecondaires ne sont pas données, il serait donc judicieux pour vos clients de commencer à épargner tôt. Le Régime enregistré d’épargne-études est un bon outil d’épargne. À l’heure actuelle, les droits de cotisation à vie dans un REEE sont de 50 000 $ par étudiant. À l’intérieur, les placements s’accumulent et offre un report d’impôt, jusqu’à ce que le bénéficiaire du REEE commence à retirer des actifs.

Le gouvernement fédéral offre en plus la Subvention canadienne pour l’épargne‑études qui égale jusqu’à concurrence de 20 % de vos cotisations, jusqu’à un maximum annuel de 500 $ et un plafond à vie de 7 200 $.

De plus, le Québec offre également d’autres subventions ou prêt étudiant, des options à considérer.

Revoir certaines choses 

À l’arrivée du bébé, revoyez avec votre client leur couverture d’assurance. Ces derniers pourraient vouloir bonifier leur assurance vie ou assurance invalidité. De plus, s’ils sont couverts par un régime d’assurance collective, ils pourraient vouloir y intégrer leurs enfants.

Il est également bon de mettre à jour leur testament afin d’y inclure les enfants à titre de bénéficiaires de la succession. Ils pourraient également y ajouter une close concernant les dispositions pour leurs enfants s’ils sont encore mineurs à leur décès.

N’attendez pas le dernier moment pour discuter de ces dispositions avec votre client. Plus il sera au courant rapidement, plus il aura le temps de poser les gestes qui s’imposent dans sa situation.