Ses observations sont supportées par les résultats d’un récent sondage de la TD selon lequel deux fois plus de milléniaux fortunés que de baby-boomers estiment qu’il est important de laisser un héritage.
Les résultats de ce sondage montre notamment que les milléniaux riches ont davantage la volonté de laisser leur marque que les générations précédentes. Ainsi 77 % des milléniaux à valeur nette élevée interrogés pensent qu’il est important de laisser un héritage contre seulement 33 % de baby-boomers et 42 % de personnes de la génération X.
Au-delà de cette envie de laisser un héritage, 63 % de ces milléniaux philanthropes fortunés estiment qu’il en va de leur responsabilité. Une pensée qui ne semble pas être partagée par les membres des générations plus âgées.
« Nous observons indéniablement des changements importants dans l’attitude à l’égard de la transmission d’un héritage. Les milléniaux à valeur nette élevée se démarquent des autres groupes démographiques en raison de leur désir accru d’avoir une incidence positive sur le monde, affirme Annie Boivin.
Les milléniaux ont indiqué trois raisons principales qui expliquaient leur envie de léguer la totalité ou une partie de leur succession à un organisme de bienfaisance. Ainsi 36 % d’entre eux estiment que l’organisme a de bonnes intentions, 34 % veulent soutenir la mission de l’organisme et 26 % d’entre eux ont un lien personnel avec l’organisme.
Mais si ce sondage montre que les milléniaux veulent exercer une bonne influence sur le monde, il montre aussi qu’environ la moitié d’entre eux (49 %) n’ont pas de testament et que moins d’un tiers (31 %) ont un testament à jour.
« Même si vous avez de bonnes intentions, si vous n’avez pas de testament, vos dernières volontés pourraient ne jamais se concrétiser, ajoute Annie Boivin. Pour les milléniaux, et évidemment tous les Canadiens qui n’ont pas encore rédigé leur testament, il n’est jamais trop tôt pour planifier sa succession. Il en va de même pour ceux dont le testament n’est pas à jour. Il est toujours préférable de revoir son testament à des intervalles de 3 à 5 ans, ou lors d’un changement important dans sa vie. »
Aide-mémoire
Voici quelques éléments que les conseillers devraient passer en revue avec leurs clients souhaitant léguer leur fortune à des organismes, afin de les accompagner dans leur démarche ou de la faciliter.
Rédaction d’un testament : c’est la meilleure façon d’exercer un contrôle sur ses biens après sa mort. De plus, un gestionnaire peut aider à maximiser la valeur des dons de bienfaisance.
Penser au futur : certes il est essentiel de choisir un organisme qui leur tient à cœur. Mais vos clients devraient également s’assurer que cet organisme lutte pour une cause qui sera encore valable dans le futur.
Être transparent : conseillez à votre client d’entrer en contact avec l’organisme pour lui faire part de son envie de lui offrir une partie de son héritage. Cela peut éviter d’éventuel conflit et surtout cela mettre en contact votre client et cet organisme.