Si la technologie est la première chose à laquelle on pense lorsque l’on parle de faire croître ses activités, il n’est pas moins essentiel de penser au bonheur de ses employés sinon ceux-ci risquent de partir travailler pour d’autres cabinets financiers ou institutions.
Le sondage « Navigateur de la HSBC : Made for the Future » montre que de nombreux chefs d’entreprises sont déjà conscients de cet état de fait. Les entrevues menées dans le cadre de cette enquête ont montré l’intérêt des entreprises à investir dans la recherche et l’innovation et l’expérience client pour leur croissance, mais également dans la formation et la satisfaction des employés.
Ainsi, lorsqu’il s’agit de croissance, 54 % des entreprises investissent dans la technologie ou l’expérience client, mais elles sont presque aussi nombreuses à hausser leurs dépenses liées à la formation de leurs employés (47 %) ou à leur satisfaction (42 %).
« Le monde du travail de demain ne se limite pas à la technologie : il relèvera aussi de l’avenir des travailleurs, affirme Dan Leslie, adjoint au responsable en chef des services aux entreprises à la Banque HSBC Canada. Ce sondage montre que la technologie n’est pas tout. Les chefs d’entreprise savent qu’ils doivent aussi investir dans les employés pour réussir. Les entreprises de demain auront besoin que leurs employés soient hautement qualifiés et très motivés, sinon elles risquent de les perdre. Le Canada est bien placé pour tirer parti de cette conjoncture. La volonté de nos chefs d’entreprise d’investir dans les gens et de s’ouvrir aux nouveaux marchés le montre. »
Un stress supplémentaire
Investir dans la formation et la satisfaction des employés devrait aller de pair avec les avancées technologiques. Effectivement, intégrer de nouvelles technologies dans son entreprise comme de nouveaux programmes de gestion de dossiers implique d’offrir une formation à ses employés afin qu’ils sachent les utiliser.
Sans compter que ces avancées technologiques sont souvent sources d’un certain stress chez les employés. La majorité des répondants au sondage (77 %) estiment que les technologies forceront à relever le niveau de qualification des employés et 61 % pensent que celles-ci mèneront à réduire le nombre d’employés nécessaires. Des résultats qui peuvent effectivement préoccuper les employés. Les employeurs ont donc tout intérêt à miser sur leur bonheur s’ils veulent les garder.