Quand on dirige des équipes, on ne peut pas plaire à tous. C’est autre chose de sentir qu’on n’est pas à la hauteur aux yeux des employés et parfois même de la direction. Si on est dans cette dernière situation, il est possible de renforcer son leadership en prenant différentes mesures, explique un article du Harvard Business Review (HBR).
- Faire de la place à l’introspection
Prendre un temps de recul est nécessaire. L’introspection est la voie royale pour mieux se connaître. Il faut toutefois éviter de ruminer les choses qui auraient pu se passer différemment. Les « et si » sont inutiles et ne permettent pas de trouver les solutions afin d’opérer un changement dans son style de gestion. Si le réflexe est trop fort, s’accorder un temps limite de rumination aidera à évacuer les pensées négatives. Au besoin, on peut utiliser une minuterie pour éviter de s’y perdre. L’esprit ainsi libéré, ce sera plus facile de porter un regard nouveau sur des situations ou des comportements.
- Prendre une pause
S’accorder un temps de repos, partir en voyage permet de prendre de la distance (au propre et au figuré) et de se vider la tête. S’il n’est pas possible de prendre des vacances, la meilleure activité à mettre à son agenda est la marche. Une promenade à pas lents, sans stimulation — pas de musique, pas de podcast à écouter — pour observer ce qu’il y a sur le chemin est bénéfique. Cela facilite l’émergence des idées qui vont permettre de retrouver sa crédibilité en tant que leader.
- Identifier les points d’amélioration
Trouver comment s’améliorer est un travail qui doit s’appuyer sur des faits et non des impressions. Relire ses évaluations annuelles ou le résultat d’une évaluation 360° peut être un bon point de départ. Il est aussi utile de réfléchir aux messages (parfois sous-entendus) qui ont pu être lancés lors de réunions ou de rencontres individuelles et qui ont été rejetés du revers de la main trop rapidement. Cette recherche permettra d’établir un plan d’action spécifique qui inclura des critères pour mesurer l’atteinte des objectifs. Attention, c’est une étape où plusieurs trébuchent. Changer n’est pas facile. Il faut être capable d’identifier les zones de résistance et choisir d’avancer malgré tout.
- Développer son leadership d’influence
Il faut examiner ce qui peut être changé pour établir des liens plus vrais et profonds avec la hiérarchie et les équipes. Cultiver de bonnes relations est la clé pour être perçu comme un leader positif capable de mobiliser les troupes. Il ne faut surtout pas hésiter à demander de l’aide — à l’interne et à l’externe. Au besoin, pourquoi ne pas faire appel à un mentor pour apprendre et bénéficier de précieux conseils ?
- Décider de partir
Après toute cette réflexion et ce travail sur soi-même, on peut s’apercevoir qu’on n’est pas le leader dont l’entreprise a besoin. S’acharner ne mène à rien. La solution qui s’impose alors, c’est de partir pour chercher un poste où l’on sera plus heureux et performant. L’important est d’éviter les décisions hâtives.