Au cours du premier semestre de 2021, il y a eu un total de 7 982 transactions de fusions et acquisitions en Amérique du Nord, selon GlobalData, une société de données et d’analyse.
Les firmes de conseillers les plus actives ont été JP Morgan et Goldman Sachs. JP Morgan a été impliquée dans 167 transactions d’une valeur globale de 419,4 milliards de dollars américains (G$ US), soit la valeur la plus élevée parmi toutes les firmes. Quant à Goldman Sachs, elle a dominé en termes de volume après avoir mené 168 transactions d’une valeur de 411 G$ US.
Selon le rapport de GlobalData, la valeur des transactions a augmenté de 258 %, passant de 298 G$ US au premier semestre de 2020 à 1100 G$ US pour la même période en 2021.
« La concurrence pour la première place était très serrée tant en termes de valeur que de volume, car JP Morgan et Goldman Sachs étaient les deux seules sociétés à avoir réussi à conseiller plus de 150 transactions, avec une valeur de transaction dépassant également 400 G$, commente Aurojyoti Bose, analyste principal chez GlobalData. En outre, les deux sociétés ont également conseillé plus de 60 transactions d’une valeur supérieure ou égale à 1 G$ US. »
En termes de valeurs, c’est Morgan Stanley qui occupe la troisième position dans le classement de GlobalData avec 105 transactions totalisant 256,2 G$ US, suivie de Bank of America avec 88 transactions d’une valeur totale de 224,7 G$ US et Barclays avec 103 transactions d’une valeur de 223,2 G$ US.
Pour ce qui est du volume de transactions, Houlihan Lokey occupe la troisième place avec 115 transactions (34 G$ US), suivi de Morgan Stanley. Jefferies occupe la cinquième position avec 104 transactions (61,9 G$ US).
Des tendances
Au total, 5 266 opérations de fusions et acquisitions transfrontalières d’une valeur de 613 G$ US ont été annoncées au cours du premier semestre 2021, ce qui représente environ 60 % de l’activité transfrontalière totale de 2020.
De fait, les fusions et acquisitions transfrontalières progressent régulièrement, et ce, malgré les tensions géopolitiques, le protectionnisme accru et le contrôle réglementaire renforcé des investissements étrangers dans certains secteurs spécifiques.
Enfin, les entreprises technologiques ont la cote, surtout celles œuvrant dans la numérisation et les solutions infonuagiques innovantes. Au total, il y a 289 transactions impliquant des cibles actives en numérisation, suivies de près par 262 transactions concernant des entreprises actives dans l’espace infonuagique.