« Le législateur a renouvelé notre mandat. Il a donc reconnu notre valeur et notre contribution. En somme, il admet que les intermédiaires – et le public – méritent un système d’autoréglementation dans notre industrie. Nous avons donc l’obligation – collectivement – de lui démontrer qu’il a bien fait de préserver ce modèle », a expliqué Marie Elaine Farley, présidente et chef de la direction de la CSF, par voie de communiqué.
C’est ainsi que lors de leur assemblée générale annuelle, les participants ont assisté à divers ateliers de réflexion sur les défis et les enjeux de la CSF. Ils ont également souligné l’importance pour l’organisme d’autoréglementation de remplir sa mission de protection du public et ont exprimé leur avis sur la façon dont la Chambre devrait s’y prendre.
Lors de l’événement, la CSF a présenté les principales données relatives aux enquêtes et décisions disciplinaires de 2017.
Ainsi, le délai des dossiers en enquête a diminué de 30 % entre 2014 et 2017, répondant à une recommandation du rapport d’inspection de l’Autorité des marchés financiers (AMF) sur les longs délais des dossiers.
De plus, le nombre de décisions rendues par le syndic de la CSF a augmenté de près de 50 % en trois ans, atteignant 608 en 2017. Les décisions rendues par le comité de discipline de l’organisme ont également augmenté de 30 % durant cette même période.
Nouveau membre sur le C.A.
Alain C. Roy, conseiller en sécurité financière auprès du Cabinet d’assurance Banque Nationale, a été élu comme membre du conseil d’administration (C.A.) de la CSF.
Il sera épaulé par André Di Vita, président du C.A. ainsi que par le premier vice-président et la deuxième vice-présidente du C.A. respectivement, Gino-Sebastian Savard, qui est également le président de MICA services financiers, et Paulette Legault.