À mi-chemin de notre histoire, nous étions déjà trois dans notre petite «salle de rédaction». Le contenu était original à 100 %. Nous avions un site Internet qui faisait de la nouvelle brute, c’était déjà ça !
Aujourd’hui, notre journal est disponible en version imprimée, électronique et iPad. Sur Internet, en version régulière et mobile, nous produisons du contenu exclusif, des dossiers spéciaux, des vidéos, des chroniques, des webinaires, etc. Et bien sûr, nous sommes présents sur LindedIn et Twitter.
La responsabilité de produire quotidiennement du contenu pertinent et rigoureux revient à une équipe de gens brillants que j’ai l’honneur de diriger.
Nous avons aussi la chance de compter sur des collaborateurs exceptionnels, certains depuis nos débuts. Comme vous le faites au cinéma lors du générique, je vous invite à lire en page 34 la liste des personnes qui donnent vie à FI.
Un tel billet serait incomplet si on ne mentionnait pas trois personnes étroitement associées à FI depuis son lancement : Sylvain Bédard, Ozy Camacho et Dinesh Kumar. Nous avons une équipe de bâtisseurs minutieux et prévoyants, car si FI repose sur des bases solides, il y a place à l’expansion.
Il serait indécent d’aller plus loin sans vous remercier, chers lecteurs, car vous êtres notre raison d’être.
Un cahier sur votre industrie
Nous n’avons pas ménagé nos efforts pour produire le cahier que vous avez entre les mains. Dans notre dossier sur l’entrepreneuriat, nous avons fait un classement sélectif des gestionnaires de portefeuilles québécois fondés depuis que FI existe (pages B4-B5). Je vous invite à lire mon éditorial, en page 34.
Nous avons aussi donné la parole aux conseillers, par l’intermédiaire d’un sondage Web durant l’été. Nos lecteurs ont ainsi dressé leur bilan des 15 dernières années (pages B8 et B9) et nommé Stephen A. Jarislowsky la personnalité qui a le plus marqué l’industrie (page B6).
La réglementation a aussi retenu notre attention (page B10), mais je vous laisse découvrir ce cahier à votre rythme.
De 1999 à demain
Je pensais commencer ce billet avec un petit rappel historique. Saviez-vous que novembre 1999 était un mois… plutôt tranquille ?
Pas d’événement marquant. Les gens étaient sans doute très occupés à fredonner Smooth, de Santana et Rob Thomas, qui trônait au sommet des palmarès, à visionner Toy Story 2, qui a dominé le box office mondial dès son lancement ou à lire la série Harry Potter, qui a occupé les première, deuxième et quatrième positions de la liste des oeuvres de fiction du New York Times.
Lire aussi – Dossier spécial 15e anniversaire de Finance et Investissement
Dans le monde de la finance, c’est l’année où les Bourses canadiennes se sont spécialisées, ce qui a mis un terme à la négociation d’actions dans la métropole québécoise. La Chambre de la sécurité financière a vu le jour, officialisant en quelque sorte le décloisonnement entre les secteurs de l’assurance et de l’épargne collective.
Le dollar canadien ne valait peut-être que 0,68 $ US, mais les obligations d’épargne du Canada versaient 4,4 % d’intérêt…
En 1999, Microsoft était la plus grande capitalisation mondiale. Aujourd’hui, c’est Apple. Je n’oserais pas faire le pronostic de l’identité du poids lourd de la Bourse en 2029…
Je n’ai jamais eu de montre calculatrice, et franchement, je ne sais pas si je serai un jour propriétaire d’une Apple Watch.
Je ne sais pas non plus quelle sera la plateforme d’information privilégiée dans 15 ans.
Bref, je ne suis pas futurologue, mais j’ai beaucoup de conviction.
S’il y a un terrain sur lequel je veux bien m’avancer, c’est que dans 15 ans, le besoin d’information crédible et pertinente sera toujours présent. Et que d’ici là, nous ne ménagerons aucun effort pour mériter la place que nous occupons dans votre quotidien. Bonne lecture et merci de votre confiance.