L’institution financière établie à Montréal a dévoilé mercredi un bénéfice net de 50,8 millions de dollars (M$), ou 1,13 $ par action, par rapport à 58,6 M$, ou 1,42 $ par action, à la même période il y a un an.
Son chiffre d’affaires trimestriel a fléchi de 5 %, à 255,9 M$, alors que la baisse du volume de prêts a fait en sorte que le revenu net d’intérêt a été de 173,2 M$, en recul de 2 %.
Abstraction faite des éléments non récurrents, la Laurentienne a engrangé un bénéfice ajusté de 54,3 M$, ou 1,22 $ par action, en baisse de 18 % comparativement au quatrième trimestre l’an dernier.
Cette performance trimestrielle s’est avérée inférieure aux attentes des analystes sondés par Thomson Reuters Eikon, qui tablaient sur un bénéfice ajusté de 1,26 $ par action ainsi que des recettes de 263,7 M$.
Au quatrième trimestre de l’exercice précédent, la banque avait notamment pu comptabiliser un profit de 5,9 M$ découlant de sa participation dans Verico Financial Group.
Pour l’exercice, le bénéfice net de la Laurentienne s’est établi à 224,6 M$, en hausse de 9 %, tandis que son chiffre d’affaires a été de 1,04 G$, en progression de 5 %.
La banque et le syndicat représentant quelque 1250 employés sont toujours dans une impasse dans le cadre du renouvellement de la convention collective, qui est échue depuis le 31 décembre dernier.
À la fin novembre, le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) avait rejeté, pour une deuxième fois, une requête visant à révoquer l’accréditation des syndiqués représentés par la section locale 434 du Syndicat des employés professionnels et de bureau, affilié à la FTQ.