Quatre candidats potentiels de premier plan ont semblé se démarquer dans l’esprit des spécialistes, en plus de quelques autres qui pourraient être nommés par le conseil d’administration de la banque centrale pour une nomination du gouvernement fédéral. Voici ces candidats:
Carolyn Wilkins
L’actuelle première sous-gouverneure est considérée par plusieurs comme la candidate la plus probable.
« Elle a été préparée pour ce rôle », a estimé James Marple, économiste principal à la Banque TD. « Elle a été très impliquée dans la définition de la politique monétaire, agissant un peu comme une commandante en second du gouverneur Poloz. »
Carolyn Wilkins serait la première femme gouverneure, un facteur qui pourrait peser en sa faveur, a convenu Sherry Cooper, économiste en chef aux Centres hypothécaires Dominion.
Jean Boivin
Le directeur mondial de la recherche du BlackRock Investment Institute est un ancien sous-gouverneur de la Banque du Canada. S’il était nommé, il deviendrait le premier gouverneur francophone de l’institution.
« Jean Boivin (…) est extrêmement respecté dans le milieu financier, dans le milieu universitaire et dans la communauté politique », a affirmé Jean-François Perrault, économiste en chef de la Banque Scotia.
Jean-François Perrault a estimé que l’ancien rôle de M. Boivin en tant que sous-ministre délégué au ministère fédéral des Finances lui serait également très utile.
Tiff Macklem
L’ancien premier sous-gouverneur de la Banque du Canada était considéré comme l’un des principaux candidats au poste de gouverneur en 2013, mais il a été ignoré au profit de M. Poloz.
Ce fait, et son rôle actuel en tant que doyen de la Rotman School of Management, amenuisent la probabilité qu’il soit choisi, a estimé M. Marple.
Cependant, M. Perrault considère M. Macklem comme un candidat de premier plan avec M. Boivin. Il affirme que c’est un « individu très accompli » avec les compétences et la respectabilité nécessaires pour faire le travail.
Paul Rochon
Le sous-ministre de longue date du ministère fédéral des Finances est le seul des quatre candidats à ne pas avoir déjà travaillé à la banque centrale.
Cela pourrait être un avantage. Les trois derniers gouverneurs, David Dodge, Mark Carney et M. Poloz, n’étaient pas employés par la banque lors de leur nomination, contrevenant à la pratique antérieure qui consistait à promouvoir un sous-gouverneur au plus haut poste, a noté l’économiste de l’Université Queen’s, Don Drummond.
Autres candidats
Evan Siddall, chef de la direction de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, est un autre remplaçant possible au poste de gouverneur, a estimé Mme Cooper.
Les noms de Bill Robson, chef de la direction de l’Institut C.D. Howe et de Christopher Ragan, économiste à l’Université McGill, sont également venus à l’esprit de M. Drummond.