L’institution affirme donc que la voie est libre pour une ordonnance de révocation de l’accréditation syndicale.
Les plaintes pour pratique déloyale avaient été déposées en janvier auprès du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI). Si ces plaintes s’étaient avérées fondées, le tribunal administratif aurait pu invalider la demande de révocation.
Le syndicat alléguait que l’employeur s’était ingéré dans le processus et qu’il encourageait les employés à se départir de leur accréditation. Or, la Banque Laurentienne explique mercredi qu’il y a eu résolution des griefs du syndicat à son endroit.
C’est le mois dernier que les syndiqués de la Banque Laurentienne ont décidé de voter en faveur de la révocation de leur accréditation. Le SEPB-Québec, affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), a fait savoir que l’option de la désyndicalisation avait obtenu 56,6 % d’appui.
Le scrutin a obtenu un taux de participation de 90,8 % des membres travaillant à la septième banque en importance au pays et la seule syndiquée.
Les quelque 600 syndiqués, qui représentent environ 20 % de l’effectif total de la banque, se trouvent essentiellement au Québec. On en recensait environ 2000 en 2015, avant le déploiement du plan de transformation qui s’est notamment soldé par des fermetures et des fusions de succursales ainsi que par l’élimination de services au comptoir.La Banque Laurentienne affirme que le retrait des plaintes est la dernière étape avant l’ordonnance de révocation de l’accréditation syndicale par le CCRI.