Pour la période de trois mois terminée le 31 octobre, la septième banque en importance au pays a dévoilé, mercredi, un bénéfice net de 41,3 millions de dollars (M$), ou 90 cents par action, en baisse de 19 % par rapport à la même période l’an dernier.
Ses revenus ont également décliné, passant de 255,8 M$ à 241,6 M$.
Le président et chef de la direction de la Laurentienne, François Desjardins, a évoqué, dans un communiqué, les « négociations syndicales difficiles et coûteuses » parmi les éléments qui ont pesé sur la performance de l’institution financière.
En mars dernier, les quelque 1200 syndiqués de la banque dont la convention collective était échue depuis plus d’un an ont accepté, dans une proportion d’environ 81 %, l’offre patronale finale visant à renouveler leur contrat de travail.
Abstraction faite des éléments non récurrents, la Laurentienne a engrangé un bénéfice ajusté de 1,05 $ par action, par rapport à 1,22 $ au cours du quatrième trimestre il y a un an. Cela s’est avéré sous les attentes des analystes, qui anticipaient un résultat net ajusté par action de 1,16 $, selon la firme de données financières Refinitiv.
Pour l’exercice, l’institution a généré un bénéfice net de 172,7 M$, ou 3,77 $ par action, en baisse de 23 % par rapport à 2018.
Évoquant notamment les négociations syndicales et la conversion de son réseau de succursales vers les services-conseils, la Laurentienne a décidé de reporter d’un an, soit à 2022, l’atteinte de certaines cibles de son plan de transformation.