Ainsi, le bénéfice net s’établit à 35,1 M$, soit 1,10 $ par action, comparativement à un bénéfice net de 33,9 M$, ou 1,22 $ par action, au même trimestre l’an dernier. Au deuxième trimestre de 2013, le revenu a progressé de 8 % à 214,8 M$.
Quant au dividende par action ordinaire trimestriel, celui-ci subit une augmentation de 0,01 $, pour l’établir à 0,50 $ par action.
Les marges de la Banque Laurentienne restent sous pression en raison du faible taux d’intérêt. Le contexte actuel est également propice au ralentissement de la demande de prêts, a indiqué Réjean Robitaille, président et chef de la direction de la Banque Laurentienne, dans un communiqué.
Excluant certains éléments, le bénéfice par action est de 1,26 $ est supérieur aux attentes des analystes interrogés par Bloomberg. Les analystes anticipaient 1,24 $.
La marge nette d’intérêt, une donnée importante pour mesurer l’argent que tirent les banques des prêts qu’elles accordent, est passée de 1,73 % à 1,68 %, par rapport à la même période l’an dernier.
Malgré la baisse de la rentabilité de ses prêts, la Laurentienne a pu augmenter ses revenus d’intérêts de 9 % à 140,4 M$ grâce à l’acquisition de Fiducie AGF.
Le rendement des capitaux propres est de 10,3 %, moins que les 12 % durant la période comparable. Les provisions pour pertes ont augmenté de 1,5 M$ à 9 M$. Ce changement s’explique par l’acquisition des portefeuilles de la Fiducie AGF, explique la banque.
Gestion de patrimoine
L’entente de distribution de fonds communs de placement avec Corporation Financière Mackenzie, qui en est à sa deuxième année, s’avère un partenariat gagnant, selon la Laurentienne.
« Les ventes cumulatives de fonds communs de placement pour les six premiers mois de l’exercice affichent une hausse de 50 % par rapport à l’année précédente. Au 30 avril 2013, les fonds communs de placement sous gestion totalisaient 2,4 G$, en hausse de 18 % comparativement à l’année précédente », lit-on dans le communiqué de la Laurentienne.