En un an, le bénéfice net du trimestre qui a pris fin le 31 octobre est passé de 3,25 milliards de dollars (G$), ou un montant dilué par action de 2,20 $, à 3,21 G$, ou un montant dilué par action de 2,18 $.
La direction de la Banque Royale impute la diminution aux résultats des secteurs Services aux investisseurs et de trésorerie, Marchés des Capitaux, Assurances et Services de soutien généraux. Cependant, elle signale que ce facteur a été annulé en partie par les bénéfices élevés des secteurs Gestion de patrimoine et Services bancaires aux particuliers et aux entreprises.
La croissance de 13 % du bénéfice du secteur Gestion de patrimoine est essentiellement attribuable à la croissance de la moyenne des actifs liés aux services tarifés des clients. Cette progression rend compte de l’appréciation des marchés et des ventes nettes, ainsi que de la hausse du revenu net d’intérêt; laquelle reflète la croissance de la moyenne des volumes de City National Bank, celle-ci ayant encore augmenté ses équipes et le nombre de bureaux dans des villes telles que New York et Washington. Le bénéfice net tient également compte d’un profit tiré de la vente des activités de BlueBay dans le secteur de la dette privée (134 M$ après impôt). Ces facteurs ont été atténués par la hausse des coûts pour soutenir l’expansion des activités, une progression de la rémunération variable proportionnelle à la croissance des revenus et l’accroissement de la dotation à la provision pour pertes de crédit.
La croissance de 4 % du bénéfice du secteur Assurances, qui découle principalement de l’incidence des nouveaux contrats de réassurance du risque de longévité, a été contrebalancé en partie par la hausse des coûts des sinistres.
D’autre part, la Banque Royale rapporte un bénéfice net en hausse de 440 M$, ou 4 %, pour l’exercice financier qui a pris fin le 31 octobre par rapport à l’exercice précédent.
(Avec Finance et Investissement)