Pour la période de trois mois terminée le 31 janvier, la deuxième banque du pays en termes d’actifs a dégagé un bénéfice net ajusté de 2,46 milliards de dollars, en hausse de 12% par rapport au même trimestre il y a un an.

Le bénéfice par action s’est établi à 1,65$, tandis que les 14 analystes sondés par Bloomberg visaient un bénéfice de 1,58$ l’action.

Le résultat ajusté exclut certains éléments, dont la perte de 60M$ liée à la vente des activités de RBC en Jamaïque.

Tous éléments compris, le bénéfice de la Royale a bondi de 17% par rapport à l’exercice précédent.

La banque a profité de la belle tenue de ses activités pour hausser son dividende trimestriel de 2%, le portant à 77 cents par action.

« Nous avons affiché des résultats records au premier trimestre, le bénéfice s’étant chiffré à plus de 2,4 milliards de dollars, résultat qui reflète la solidité de nos activités et notre engagement envers nos clients », a dit dans un communiqué David McKay, pdg de la RBC. « Nous sommes convaincus que notre modèle d’affaires diversifié, conjugué à nos solides capacités en matière de gestion des risques et des coûts, nous permet de bénéficier d’une position favorable pour naviguer dans un environnement macroéconomique difficile au Canada et pour continuer à tirer parti des occasions découlant d’un contexte évolutif. »

L’institution torontoise a dégagé un bénéfice net record au sein de sa division Services bancaires aux particuliers et aux entreprises et au sein de sa division Services aux investisseurs et trésorerie. Le secteur Assurances a affiché une forte croissance de 18%, tout comme celui des Marchés des capitaux. En revanche, le bénéfice net de la division Gestion de patrimoine a reculé de 2%.

Le titre de la Royale a perdu plus de 6% depuis le début de l’année, les investisseurs s’inquiétant des effets de la chute des prix du pétrole sur les banques, ainsi que du ralentissement immobilier.