Après les turbulences du printemps, les investisseurs ont de nouveau montré un certain appétit, alors que la Réserve Fédérale des États-Unis (Fed) injectait des milliards de dollars pour stabiliser les marchés. En conséquence, le Dow Jones a gagné près de 18 % au deuxième trimestre.
Les gestionnaires d’actifs, tels que Blackrock, profitent de cet afflux de placements, surtout qu’ils prennent des commissions sur la valeur des actifs gérés ou administrés. Blackrock a attiré 100 G$ au deuxième trimestre de 2020. Le groupe gère maintenant 7318 G$ d’actifs, en hausse de 7 % par rapport à 2019, selon un communiqué récent.
« Les clients se tournent plus que jamais vers Blackrock à un moment où ils font face à une incertitude croissante sur leur avenir », a commenté l’ancien courtier qui dirige maintenant le groupe, Larry Fink, dans le communiqué.
Les clients qui ont confié leur argent à la firme de gestion ont demandé principalement à ce qu’il soit investi sur le marché obligataire.
L’activité de gestion de liquidités de Blackrock a pour sa part attiré 24G$ de nouveaux fonds au deuxième trimestre. Cet afflux d’argent a permis à la société de dégager un bénéfice net de 1,21 G$, en hausse de 21 % sur un an.
Le chiffre d’affaires trimestriel a augmenté quant à lui de 3,5 % sur un an, à 3,65 G$, un montant supérieur aux 3,46 G$ escomptés en moyenne par les analystes.