Le bénéfice dilué par action se chiffre à 1,42 $, en baisse de 6 %. Sur une base rajustée, le bénéfice net s’élève à 997 M$, en hausse de 2 %.

Au deuxième trimestre, la croissance élevée de certaines activités comme celles des marchés financiers n’a pas contrebalancé la faiblesse des marges d’intérêt.

La BMO affiche un bénéfice inférieur aux prévisions des analystes sondés par Zack Investment, lesquels tablaient sur un bénéfice par action de 1,48 $.

Le rendement des capitaux propres, une mesure clé de la rentabilité des banques, s’est établi à 14,6 %, par rapport à 16,7 % au même trimestre de 2012.

Les revenus nets d’intérêts ajustés se sont établis à 1,92 G$, en baisse de 2 % par rapport aux revenus de 1,97 G$ réalisés à pareille date l’an dernier.

La société a profité de la forte croissance de sa division des marchés financiers. BMO Marchés des capitaux a en effet haussé son bénéfice de 18% à 275 M$.

La banque a maintenu son dividende trimestriel à 0,74 $ par action.

Gestion privée

Le bénéfice net des activités de gestion privée de la BMO a reculé de 4 % au deuxième trimestre, se chiffrant à 141 M$. En excluant les activités d’assurance qui ont été frappée par la faiblesse des taux d’intérêt à long terme, le bénéfice net a atteint 114 M$, soit une croissance de 14 % par rapport à il y a un an.

« Les résultats reflètent la progression des revenus, ce qui est imputable à l’essor des nouveaux actifs des clients, à l’appréciation des marchés et à l’attention soutenue qui a été accordée à la productivité », lit-on dans le communiqué de la BMO.

Les actifs sous gestion et sous administration se sont accrus de 12 % sur douze mois, pour s’établir à 522 G$, grâce à l’augmentation des nouveaux actifs des clients et à la meilleure tenue des marchés.

Avec Finance et Investissement