Depuis le vote de juin 2016, qui s’est soldé par une mince victoire de ceux en faveur d’un départ de l’UE (51,9 %), la Première ministre doit légalement obtenir le mandat de signer une entente, seulement si elle est approuvée par les parlementaires britanniques, comme le rappel un article de The Economist.
Or, dans les dernières semaines, toutes démarches afin de trouver un terrain d’entente ont été un échec.
Le délai avant la sortie définitive de la Grande-Bretagne de l’UE se raccourci, l’échéance ayant été fixée au 29 mars 2019. Devant les divisions, certains proposent de se tourner vers le peuple afin d’y voir plus clair.
À cet effet, une ancienne ministre du cabinet de Teresa May, Justine Greening, a proposé le 16 juillet un nouveau référendum où seraient débattues trois options : rester dans l’UE, accepter l’entente entre la Première ministre et l’UE ou quitter l’UE sans aucune entente.
Les obstacles en vue d’une telle proposition sont multiples. Le plus important étant que le parlement est actuellement divisé sur cette question et ne parvient même pas à s’entendre sur la marche à suivre. Dès lors, comme les règles référendaires doivent obligatoirement passer par le processus législatif, on peut imaginer les difficultés devant cette proposition.
Les prochaines semaines seront le terrain de la bataille législative entre les différentes factions au sein du parlement britannique. La crise politique que traverse le pays est loin d’être terminée.