Les présidents de la CSQ, de la CSD, de la CSN et de la FTQ devaient rencontrer durant deux heures le ministre des Finances, qui consulte les organismes intéressés, à la veille de la préparation de son budget.
Au moment où s’amorce aussi la négociation des secteurs public et parapublic, dans le cadre de laquelle les augmentations de salaire du demi-million d’employés de l’État seront négociées, il ne faut pas oublier de réinvestir aussi dans les services publics, car il manque de personnel et les travailleurs sont à bout de souffle, ont-ils dit au ministre Girard.
Les centrales ne croient pas que le ministre des Finances doive en profiter pour diminuer les impôts, puisqu’à leurs yeux, ce n’est de toute façon pas souvent la classe moyenne qui en profite. Le public apprécierait davantage des services de santé mieux financés, avec moins de listes d’attente, des urgences qui débordent moins souvent, des services éducatifs mieux financés, avec de l’aide pour les enfants en difficulté, ont plaidé les quatre présidents des centrales syndicales.