La première firme de gestion de portefeuille au Canada utilisant l’intelligence artificielle (IA) dans son processus d’investissement accueille Caleb Jean à titre de responsable du développement des affaires.
Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, l’ex-analyste investissement chez DVM aura pour mission d’éduquer les gens sur la mission d’Evovest et de leur montrer ce que cette fintech est capable d’ajouter comme valeur à leur patrimoine.
« Le secteur financier est un domaine où il y a beaucoup d’informations à étudier. C’est illimité. On fonctionne, en finance, de façon très basique, parce qu’on utilise l’humain pour collecter les données et avoir une rétroaction en fonction de ces informations-là.
Avec l’avancée de la technologie, on peut collecter cette masse de données et arriver à des décisions optimales dans les marchés », a déclaré Caleb Jean en entrevue avec Finance et Investissement.
Selon lui, l’IA est le futur du milieu financier. Elle permettrait de prendre des décisions d’investissement qui permettront de générer de l’alpha réel tout en conservant une gestion du risque adéquate. S’il admet qu’un humain fait la même chose, il assure que l’IA est capable de prendre des décisions bien plus rapidement et permet ainsi de générer davantage de rendement.
Un parcours bien rempli
Alors qu’il étudiait pour obtenir son Baccalauréat en finance à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal (ESG UQAM), Caleb Jean a travaillé quelques mois pour SNC Lavalin en tant qu’analyste financier puis a changé pour travailler presque trois ans pour Deloitte Canada.
Avant d’intégrer DVM, il a encore travaillé un an à titre de négociateur pour OSTC Ltd. et un an en tant que négociateur produits dérivés pour FCL Trade Inc. Chez Desjardins, il a occupé le poste d’Analyste produits structurés pendant près de un an avant de devenir Analyste, Investissements en 2016 jusqu’à décembre 2018.
« Dans ma vie j’ai effectué beaucoup de changements, parce que je voulais avoir un impact sur le monde. Là, je pense que le secteur financier est à la croisée des chemins et que c’est le moment propice pour moi d’effectuer ce changement-là [et de quitter Desjardins pour Evovest]. »
Quitter un grand joueur pour une start-up
Si Caleb Jean quitte Desjardins après un peu plus de trois ans pour une petite start-up qui gère environ 1,2 million de dollars sous gestion, c’est parce qu’il croit énormément au potentiel de l’entreprise.
« C’est un fait, Evovest va croître énormément dans les prochaines années. On a déjà adopté le changement et notre but c’est de toujours améliorer notre stratégie et les résultats au fur et à mesure. Nous sommes en constante évolution d’où le nom “evovest”, nous sommes toujours à la recherche de métadonnées dans le but d’arriver à une décision optimale. »
Leurs ambitions sont grandes, mais leurs prédécesseurs américains connaissent un grand succès. Ainsi Renaissance Technologies LLC, un fonds de couverture qui utilise l’IA pour prendre ses décisions gère près de 87 G$
« Les gens qui s’adaptent au changement, ce sont eux qui réussissent. Je sais que le secteur de l’investissement, des fonds mutuels, des FNB aura à s’adapter au changement, à la façon d’investir. Et Evovest est la première compagnie canadienne qui va faire des fonds basés sur l’IA, qui vont être améliorés par l’IA. Evovest va devenir un pilier dans ce domaine. »