Cette donnée figure dans le deuxième Rapport d’investissement durable publié jeudi par le bas de laine des Québécois, qui a déjà signalé son intention de réduire l’empreinte carbone de son portefeuille.
Avec des investissements sobres en carbone totalisant 28 G$, le gestionnaire de régimes de retraite a ainsi surpassé son objectif de 26 G$ qui devait être atteint pour 2020. Sa nouvelle cible est de 32 G$.
Le président et chef de la direction de la CDPQ, Michael Sabia, s’est montré satisfait des progrès, soulignant, dans un communiqué, que « l’intensité carbone de l’ensemble » des portefeuilles de l’institution avait été réduire de 10 %.
« Cela illustre notre volonté de contribuer de façon constructive et tangible au défi climatique », a-t-il indiqué.
Toutefois, si la Caisse a publié le total de ses investissements dont l’intensité carbone est faible, elle n’a pas dévoilé, dans son rapport de 48 pages, l’ampleur de ses placements dans le secteur des énergies fossiles.
À l’heure actuelle, 43 % des investissements faibles en carbone ont été effectués dans l’électricité renouvelable, 39 % dans le secteur immobilier et 18 % du côté des transports, peut-on lire.
En 2025, la CDPQ souhaite diminuer, pour chaque dollar investi, de 25 % son empreinte carbone, notamment en ciblant les énergies propres et renouvelables, les infrastructures de transport en commun ainsi que le secteur des technologies.
De son côté, la coalition Sortons la Caisse du carbone a salué les progrès réalisés par le bas de laine des Québécois depuis 2017, tout en encourageant l’institution à aller encore plus loin.
« La Caisse peut sans conteste continuer sur cette lancée et réduire encore davantage les émissions associées à son portefeuille, car des secteurs représentant peu d’actifs sont responsables de la majorité des émissions », a souligné son porte-parole, Sébastien Collard.
La coalition a souligné que le rapport de la CDPQ confirmait une réduction de 10 % de l’intensité carbone par dollar investi l’an dernier.
En date du 31 décembre, l’actif net du gestionnaire de régimes de retraite était de 309,5 G$.