Le taux de chômage a atteint 13,7 % dépassant le sommet précédent de 13,1 % établi en décembre 1982, selon ce que rapporte Statistique Canada vendredi.
L’augmentation du taux de chômage est survenue alors que de plus en plus de personnes ont commencé à chercher du travail.
L’augmentation du nombre d’emplois arrive après la perte de trois millions d’emplois en mars et avril.
Les économistes attendaient en moyenne une perte de 500 000 emplois en mai et un taux de chômage de 15,0 %, selon la société de données sur les marchés financiers Refinitiv.
Recul du taux de chômage au Québec
Au Québec, le taux de chômage a reculé de 3,3 % le mois dernier pour s’établir à 13,7 %.
Statistique Canada explique que d’avril à mai, l’emploi au Québec a progressé de 6,5 % (231 000). D’ailleurs, la croissance de l’emploi observée au Québec a été la plus forte parmi les provinces et elle a représenté une reprise d’environ 30 % des baisses cumulatives enregistrées en mars et en avril.
De plus, le nombre de personnes mises à pied temporairement a reculé au Québec.
À l’exception de la Nouvelle-Écosse, les deux autres provinces des Maritimes ont commencé à assouplir les restrictions liées à la COVID-19 au début de mai. Le nombre de personnes en emploi a progressé de 17 000 au Nouveau-Brunswick, de 8600 en Nouvelle-Écosse et de 2600 à l’Île-du-Prince-Édouard.
Au Nouveau-Brunswick, le taux de chômage a légèrement fléchi d’avril à mai, de 13,2 % à 12,8 %. En revanche, il a augmenté ailleurs dans les Maritimes: de 12 % à 13,6 % en Nouvelle-Écosse et de 10,8 % à 13,9 % à l’Île-du-Prince-Édouard.