Avec cinq autre participants, José Fernandez a analysé les méthodes de protection des données utilisées par Desjardins, hier, devant la commission parlementaire de l’Assemblée nationale
Or, en février dernier, Desjardins a annoncé un investissement de 1,25 million de dollars sur cinq ans en faveur de la chaire de recherche industrielle en cybersécurité et intelligence artificielle de Polytechnique Montréal… dont le titulaire n’est autre que M. Fernandez, révèle le Journal de Québec.
C’est le cabinet de Simon Jolin-Barrette, le leader parlementaire du gouvernement, qui a choisi cet expert. M. Jolin-Barrette a dit ignorer l’apparence de conflit d’intérêts de M. Fernandez, relève le quoditien.
Outre cet expert, la commission parlementaire doit entendre le Mouvement Desjardins, Equifax, l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’Office de la protection du consommateur (OPC) et l’Association des banquiers canadiens (ABC).
L’AMF satisfaite et attentive
Au nom de l’AMF, son PDG Louis Morisset a indiqué que Desjardins a informé l’Autorité « dans les heures suivant la première prise de connaissance de celui-ci, et nous a tenus informés de tous ses développements au fur et à mesure par la suite ».
M. Morisset s’est dit satisfait des mesures prises par Desjardins. Il a précisé que l’Autorité s’assure que « que l’institution procéderait à un bilan complet et détaillé de l’incident, afin d’identifier toute mesure additionnelle ou changement structurel devant être mis en place ». Ce travail est en cours, et il débouchera sur…
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