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Le lobby des institutions bancaires s’organise pour que les conseillers deviennent des employés. Comme les conseillers ne semblent pas disposés à se regrouper pour se défendre, il est fort possible que la profession disparaisse, particulièrement dans le secteur du placement.
En assurance, ça deviendra très difficile, compte tenu des changements majeurs qui viendront en 2016.
Les conseillers auront un rôle d’accompagnateurs, parce que les prochaines générations auront plus de connaissances et seront mieux informées.
Les conseillers autonomes vont gagner en popularité, comme aux États-Unis. Si les autorités ne réglementent pas le devoir de fiduciaire, ceux qui placent les intérêts de leurs clients avant ceux de leur firme gagneront des parts de marché.
Le conseiller financier, particulièrement le conseiller en placement devrait pouvoir s’incorporer comme tous les autres intermédiaires de marché au Québec. Cette injustice devrait être réparée.
Il devra être de plus en plus proche de son client pour que ce dernier soit conscient de la valeur ajoutée du conseil financier.
Très incertain, puisque de plus en plus encadré. Les clients sont de moins en moins responsables de leurs actes.
Un avenir très prometteur pour les conseillers honnêtes qui ont à cœur de bien servir leurs clients.
Difficile pour ceux qui commencent, car les institutions bancaires ont de plus en plus soif.
L’avenir est de cinq à dix ans pour les conseillers indépendants.
Je crois que de plus en plus de gens auront besoin de conseil, mais qu’ils seront de moins en moins nombreux à utiliser nos services. L’avantage de faire affaire avec un conseiller est trop mince par rapport aux frais payés. Les outils de planification offerts sur Internet sont plus performants et moins compliqués, les gens peuvent donc faire eux-mêmes leur planification sans l’aide d’un conseiller.
Le métier de conseiller sera grandement changé, car les faibles revenus obtenus quand on commence dans le métier découragent les nouveaux candidats, comme moi.
Les règles actuelles définies par les organismes d’autoréglementation et les gouvernements sont néfastes pour le conseiller indépendant. S’ils ne font rien, les conseillers autonomes disparaîtront. L’exemple récent est l’introduction du RVER, accessible sans conseiller, pourtant nécessaire à ce point.
Le conseiller qui adoptera une attitude et des pratiques de transparence obtiendra la confiance de ses clients. Aussi, le fait de pouvoir offrir plusieurs produits dans plus d’une discipline assurera le conseiller de bien servir sa clientèle.
Je vois mon rôle comme celui d’un accompagnateur, et quand je recrute un client, je m’engage auprès de lui pour le reste de ma carrière.
Le métier de conseiller se dirige vers la gestion des avoirs financiers des personnes âgées.
De plus en plus de gens auront recours aux conseillers financiers, puisque, à cause du vieillissement de la population, les besoins vont s’accentuer.
Dans l’avenir, les conseillers devront se regrouper selon leur spécialisation (assurance vie, placement, assurance invalidité) et s’entourer de professionnels comme des comptables, des avocats ou des fiscalistes.
Le rôle sera davantage axé sur le conseil, tout en intégrant la réalité intergénérationnelle.
Le métier est difficile. J’ai l’impression que les gouvernements veulent détruire le conseil indépendant.
Le conseiller devra se positionner stratégiquement pour mettre en valeur ses conseils et son administration patrimoniale. Il devra exercer dans un contexte de changement continu et de mondialisation des marchés.
Le conseiller devra être à l’écoute de ses clients, être capable de faire le transfert générationnel, tout ça afin de conserver la gestion des épargnes des successions.
Il y aura plus de paperasse et plus de fonctionnaires, qui empêcheront les conseillers honnêtes de travailler – sans qu’on arrête les malfrats.
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Le métier est en évolution et s’étend désormais vers l’offre globale intégrée. Le niveau de service devra être élevé, et le conseiller devra s’organiser pour être recommandable pour ses amis et ses clients.
Le conseiller doit être beaucoup plus axé sur l’approche globale et sur le conseil, sur l’accompagnement ainsi que sur l’éducation à l’épargne.
Je crois que si on change la rémunération pour les nouveaux conseillers, plus de jeunes s’intéresseront à la profession.
Le métier est très prometteur. La population va entrer dans une phase de retraite, et ainsi, il y aura beaucoup d’actif disponible.
L’avenir du métier passera inévitablement par l’augmentation de la réglementation, parce que notre industrie est à maturité ; les avocasseries prennent les devants au détriment du jugement.
Le vieillissement de la population fera en sorte que notre accompagnement et nos conseils financiers seront davantage axés sur cette catégorie d’investisseur. Ces derniers ne désirent pas nécessairement investir le temps requis pour maintenir à jour une bonne connaissance des marchés et des produits financiers, et ils auront besoin d’un conseiller.
Il peut être très florissant dans la mesure où les commissions sur la vente de produits financiers ne tombent pas. Sans les commissions, on tuera la profession, et les gens devront s’éduquer sur Internet.
Le métier deviendra multidisciplinaire et nécessitera une formation universitaire.
L’avenir est très positif, à condition qu’il y ait des ajustements majeurs en matière de conciliation travail-famille.
L’avenir sera très bon en général. Par contre, il sera moins favorable pour les conseillers indépendants, à moins qu’on n’augmente les barrières à l’entrée, comme l’obligation de détenir une formation universitaire, et qu’on arrête d’avoir des vendeurs qui courent les concours et nuisent à la réputation du métier.
Le métier de conseiller a un bel avenir, mais très peu d’élus. Je crois que le travail de conseiller sera plus exigeant.
L’avenir ne sera pas rose et c’est déjà commencé. Un avenir dans lequel le client sera laissé à lui-même au sein d’un « système » lourd et inefficace mis en place par des autorités sectorielles qui n’ont de comptes à rendre à personne.
L’avenir semble bon. De plus en plus de gens devront bâtir eux-mêmes leur fonds de pension et auront recours aux conseillers en placement pour les assister.
Je crois que le conseiller à honoraires s’en sortira mieux dans l’avenir. Toutefois, pour la relève, rien n’est certain.
L’avenir sera difficile à cause du vieillissement de la population qui recherche des revenus fixes et des jeunes qui n’épargnent pas et qui ont peu de connaissances financières. Ce sont de grands irritants structurels à long terme.
Photo Bloomberg