À court terme, l’incertitude devrait toujours être présente, a indiqué vendredi l’organisme fédéral, qui a ajouté qu’à moyen terme, il pourrait y avoir une baisse de la demande en raison des pertes de revenu des ménages, notamment.
Le marché canadien de l’habitation a fracassé des records au chapitre des ventes et des prix en juillet, continuant de combler le retard attribuable aux fermetures temporaires survenues au printemps en raison des restrictions décrétées par les autorités de la santé publique.
Mais la SCHL affirme que le choc économique de la pandémie ne s’est pas encore pleinement reflété dans les plus récentes données. Elle estime qu’il y a encore des risques pour les prix, les ventes et les nouveaux projets de construction.
L’agence fédérale a également dévoilé ses résultats pour la période de trois mois ayant pris fin le 30 juin, où elle a affiché un bénéfice net de 566 millions de dollars (M$), par rapport à 379 M$. Le taux d’arriérés s’est établi à 0,34 %.
La SCHL a également vu les règlements d’assurance grimper de 256 M$, ou 711 %, en raison d’une augmentation des provisions pour les réclamations liées à la COVID-19.
« Il faudra plusieurs mois pour que les conséquences économiques de la COVID-19 se matérialisent pleinement, mais certains facteurs commencent à se faire sentir dans nos résultats financiers, par exemple du côté de nos provisions pour règlements d’assurance », a souligné la chef des finances de la SCHL, Lisa Williams, dans un communiqué.
Celle-ci a ajouté que l’agence fédérale demeurait dans une « bonne position pour faire face à toutes les conséquences de la pandémie et pour prendre d’autres mesures pour soutenir les Canadiens et la reprise économique si nécessaire ».