Les actifs « sobres de carbone » de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) ont enregistré une croissance de 120 % depuis 2017, selon le « Rapport d’investissement durable 2021 » de l’investisseur institutionnel, repris par Les Affaires. Ces derniers ont ainsi atteint les 39 milliards de dollars (G$).
Le rapport montre également que l’intensité carbone du portefeuille global de la CDPQ a diminué de 49 %, plaçant la caisse en bonne voie pour atteindre son objectif de carboneutralité d’ici 2050. À noter que la CDPQ s’appuie sur la taxonomie du Climate Bonds Initiative (CBI) pour identifier ses actifs sobres en carbone.
Parmi les autres objectifs de l’investisseur institutionnels, on retrouve :
- 54 G$ d’actifs sobres de carbone d’ici 2025;
- 60 % de réduction de l’intensité carbone de son portefeuille d’ici 2030;
- Sortir de la production pétrolière d’ici fin 2022.
« Dans un contexte marqué par la superposition de crises, nous sommes restés concentrés sur nos objectifs à long terme, souligne dans un communiqué le président et chef de la direction de la CDPQ, Charles Émond. Nous avons continué d’investir du capital constructif et de créer de la valeur durable pour nos déposants et les collectivités où nous sommes présents à travers le monde. »
Dans son rapport annuel, la CDPQ a également dévoilé ses réalisations sociales et de gouvernances de l’année écoulée.
Elle a notamment adopté une nouvelle politique en matière de diversité, d’équité et d’inclusion pour guider ses actions et initiatives. Elle vise ainsi 39 % de femmes au sein de son comité de direction et 25 % dans ses postes en investissement.
La représentation féminine parmi les administrateurs désignés sur les conseils de ses sociétés en portefeuille a haussé de 7 points de pourcentage entre 2020 et 2021, passant à 29 %, soit près de la cible de 30 % d’ici 2023.
Pour ce qui est de la gouvernance, la CDPQ a entrepris des discussions sur les pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) avec 194 entreprises, en plus d’avoir réalisé près de 400 analyses de risques technologiques.