Les conseils d’administration des entreprises canadiennes devraient compter au moins 40 % de femmes et 30 % de membres de groupes raciaux sous-représentés ou s’identifiant comme autochtones ou personnes handicapées, recommande un nouveau rapport.
La suggestion vient de l’exploitant de la Bourse de Toronto, le Groupe TMX, et de l’Institut des administrateurs de sociétés, un organisme à but non lucratif offrant des conseils en matière de leadership et de gouvernance.
Selon le rapport, les conseils devraient également évaluer la performance des administrateurs et du conseil dans son ensemble au moins une fois par année et les mandats des administrateurs devraient être limités à un maximum de 12 ans, sauf dans de rares cas où une prolongation représente l’intérêt primordial de l’entreprise.
Ces suggestions vont plus loin que les politiques actuelles, y compris une exigence obligeant les sociétés inscrites à la cote du TSX à soit divulguer, soit expliquer pourquoi elles ne peuvent pas le faire, leurs progrès pour attirer plus de femmes dans leurs conseils d’administration.
Selon un rapport publié par Osler, Hoskin & Harcourt, les femmes occupaient 23,4 % des sièges au conseil d’administration des sociétés inscrites à la cote du TSX qui ont divulgué leur nombre d’administratrices en 2021, ce qui représente une augmentation de moins de 2 % par rapport à 2020.
Sur les 318 entreprises qui ont fourni des données sur d’autres groupes sous-représentés, 77 % comptaient au moins un administrateur d’une minorité visible, 7 % comptaient des administrateurs autochtones et 8 % comptaient des administrateurs handicapés.