Une grande majorité (89 %) de Canadiens donnerait une partie de leur million de dollars gagné à la loterie à une oeuvre de bienfaisance, indique un sondage récent effectué réalisé par la firme Léger pour le compte de Placements Mackenzie.

Près du tiers des répondants (32 %) affirment qu’ils feraient probablement un don par testament. Ce chiffre est considérablement plus élevé parmi les personnes âgées de 18 à 34 ans (44 %) et les célibataires (45 %).

Autre constat : 39 % des Canadiens estiment ne pas donner suffisamment aux oeuvres de bienfaisance.

Le rôle des conseillers

« Il y a une volonté de donner et les conseillers peuvent aider les Canadiens à concrétiser cette volonté en assurant que les donateurs et leurs organismes de choix en profitent », affirme Carol Bezaire, vice-présidente, Planification fiscale et successorale, Placements Mackenzie.

Or, seulement 6 % des investisseurs ont parlé des dons de bienfaisance avec leur conseiller qui pourrait les aider à faire de bons choix en termes de dons caritatifs, révèle le sondage.

Par ailleurs, un Canadien sur dix songerait à établir une fondation personnelle ou un fonds à vocation arrêtée par le donateur avec ses gains de loterie pour assurer que son geste philanthropique se poursuive après son décès.

« L’établissement d’une fondation personnelle n’est pas réservé aux millionnaires et gagnants à la loterie. Un placement de 25 000 $ vous permet d’établir un fonds à vocation arrêtée par le donateur », souligne Carol Bezaire. Seulement 25 % des investisseurs ont affirmé connaître ce type de fonds.

Les gagnants de 1 M$ à la loterie seraient prêts à donner 70 000 $ à une œuvre de bienfaisance, en forte baisse comparativement au montant de 177 000 $ indiqué lors d’un sondage similaire réalisé en 2006.