L’arbitrage entre l’investissement et le remboursement de dettes peut s’appuyer sur des scénarios bien concrets.
Le revenu disponible peut servir à investir dans son REER ou son CELI, ou bien à rembourser ses dettes. Et dans les deux cas, la valeur nette du ménage est accrue : l’épargne augmente l’actif, le désendettement diminue le passif.
Alors que devrait-on décider quand on a la possibilité de faire l’un ou l’autre ? Plusieurs scénarios peuvent être mis de l’avant.
À taux d’imposition égal
On peut d’abord regarder la question en considérant le taux d’imposition. Si ce taux est le même que celui prévu au moment de retirer les fonds du REER, on doit regarder si le rendement des placements est supérieur au taux d’intérêt payé sur les dettes, indique Jamie Golombek, directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale chez Gestion privée de patrimoine CIBC, dans un rapport publié par la banque.
Si le rendement attendu des placements est supérieur au taux d’intérêt de la dette, mieux vaut investir, que ce soit dans un REER, un CELI ou un compte non enregistré. Si la situation est inverse, mieux vaut commencer par réduire son endettement. Ces conclusions doivent cependant être tempérées par la tolérance au risque de l’investisseur concerné, qui influe sur le rendement espéré de ses placements.
À taux de rendement et taux d’intérêt équivalents
Maintenant, imaginons que le taux de rendement des placements et le taux d’intérêt sur la dette sont équivalents. Il faut alors vérifier…
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