C’est ce qu’a mentionné Sylvain Brosseau, président et chef de l’exploitation de Fiera Capital, en entrevue avec Finance et Investissement.
Il affirme ne pas pouvoir nommer les nouveaux clients américains, mais il rapporte que Fiera en a obtenu environ une vingtaine. De ce nombre, un tiers d’entre eux seraient «des entreprises extrêmement connues partout dans le monde», selon lui, dont une qui proviendrait de l’État de l’Arkansas.
Fiera a récemment acquis des bureaux à New York et Los Angeles et avait annoncé ses intentions de prendre de l’expansion aux États-Unis. Cependant, Sylvain Brosseau explique que le travail avait commencé avant l’achat de ces deux firmes.
« Nous avions déjà engagé des employés à New York en 2012 pour développer le marché américain. Pendant près deux ans, nous n’avions pas de nouveaux clients, mais en 2014, nous avons gagné près de 2 G$ de nouveaux actifs aux États-Unis sans compter nos acquisitions », dit-il.
Fiera a toutefois dû gagner sa place. Une centaine de présentations devant des clients potentiels ont eu lieu aux États-Unis. « Dans le marché institutionnel, ce qui est important c’est de gagner la confiance des intermédiaires tels que des consultants en actuariat qui représentent des fonds de pension. Nous étions déjà connus puisque certains d’entre eux ont des bureaux aux États-Unis, mais il fallait l’être davantage ».