En effet, Univeris a confirmé à Finance et Investissement s’être entendue avec au moins un joueur majeur de l’industrie au Québec. De plus, les pourparlers avec un deuxième joueur basé au Canada anglais, mais ayant des activités substantielles au Québec, seraient sur le point d’aboutir. Peak ne demeurera manifestement pas longtemps la seule firme présente sur le marché québécois à offrir les fameux FNB par l’entremise d’un cabinet d’épargne collective.
Lorsque interrogé à savoir si la firme développait une plateforme qui permettrait aux cabinets d’épargne collective d’offrir des FNB à leurs clientèles, Emmanuel Gonnet, le vice-président produits et développement de logiciels chez Univeris, n’a pas tenté de cacher les intentions d’Univeris, un important fabricant de solutions logicielles pour l’industrie financière donc la répandue plateforme souvent appelée MSP.
On y travaille
« En effet, on y travaille », a répondu d’entrée de jeu Emmanuel Gonnet. Ce dernier a précisé que l’Autorité des marchés financiers avait accepté, sujet à des conditions particulières, que les cabinets d’épargne collective puissent négocier les FNB. Il a d’ailleurs précisé avoir signé une entente avec une entreprise dont le siège social est situé au Québec.
« Les négociations avec un autre joueur important, basé ailleurs au Canada mais jouissant d’une présence importante au Québec, seraient quant à elles sur le point d’aboutir », espère Emmanuel Gonnet.
De plus, le vice-président admet que la vente de FNB suscite de l’intérêt dans l’industrie. « En fait, pour être honnête, le sujet est chaud. Avec les changements en matière de conformité et de divulgation, les firmes cherchent à offrir à leurs conseillers des produits économiques. On assiste à un changement du modèle d’affaire. Presque tous nos clients semblent intéressés », indique Emmanuel Gonnet en ajoutant que la concurrence des robots-conseillers inciteraient de nombreuses firmes à envisager l’ajout des FNB à leur offre globale de service.
Au moment de mettre sous presse, il était impossible de savoir quelles étaient les firmes concernées, car le vice-président d’Univeris n’avait pas encore obtenu l’autorisation de divulguer le nom de celles-ci. Il nous a promis de nous revenir à ce sujet lorsqu’il obtiendra ces autorisations, le cas échéant.
Les lecteurs curieux pourront y aller de leurs prédictions puisque l’on retrouve la liste des clients importants d’Univeris sur le site Web de cette entreprise de logiciels (www.univeris.com). On retrouve à cette liste les Tangerine, Sun Life Financial, Great-West Life, Desjardins, Banque Nationale, Fidelity et Industrielle Alliance. Faites vos jeux. Les paris sont ouverts.