Les family offices sont prêts à augmenter leurs acquisitions et leurs investissements, si l’on en croit une étude d’Ocorian, un fournisseur mondial de services aux particuliers fortunés, aux bureaux de gestion de patrimoine, aux institutions financières et aux gestionnaires d’actifs.
Cette enquête, menée par une société de recherche indépendante pour le compte d’Ocorian en novembre 2023, a permis d’interroger 301 professionnels travaillant dans des family office en Europe, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et au Royaume-Uni.
Selon l’étude, « la vague d’achats potentielle est motivée par la conviction croissante que les valorisations des entreprises deviennent plus réalistes », indique Ocorian dans un communiqué.
Ainsi, 94 % des professionnels des family office interrogés comptent augmenter le nombre d’acquisitions et d’investissements réalisés cette année par rapport à 2023.
Environ 18 % d’entre eux s’attendent à une augmentation spectaculaire des acquisitions et des investissements que l’an passé, tandis que 6 % prévoient réaliser le même niveau d’acquisitions et d’investissements.
Près de 62 % des répondants déclarent qu’ils élargiront leurs projets d’acquisitions au fur et à mesure que les valorisations des entreprises deviendront plus réalistes et attrayantes, tandis que 60 % affirment que la hausse du coût de la dette oblige davantage d’entreprises à rechercher des investisseurs.
Cela dit, une partie de la hausse des acquisitions est due à un changement stratégique, révèle l’enquête.
De fait, 49 % des personnes interrogées disent vouloir augmenter leurs niveaux d’investissement direct, 21 % être riches en liquidités, alors que 9 % admettent avoir besoin de se diversifier.
L’étude a montré que le crédit de qualité devrait connaître la plus forte augmentation des allocations d’investissement des family offices cette année, 52 % des répondants prévoyant augmenter considérablement les allocations.
Toutefois, toutes les classes d’actifs alternatifs et les actions mondiales sont susceptibles de bénéficier d’investissements accrus de la part des bureaux de gestion de patrimoine, signale Ocorian dans son communiqué.