Satisfait de cette entente avec LionGuard, Sylvain Brosseau, président et chef de la direction de Gestion d’actifs mondiale Walter, estime que ce premier partenariat prouve que leur modèle d’affaires fonctionne et que les gens sont prêts à leur faire confiance.
« Gestion d’actifs mondiale Walter, c’est une nouvelle plateforme à travers une structure de placements privés grâce à laquelle on essaie de créer un ensemble de partenariats dans différentes stratégies, différentes organisations, différents marchés. Cette entente est la première que l’on conclut donc ça prouve un peu notre crédibilité », souligne-t-il en entrevue avec Finance et Investissement.
Par ce partenariat, Gestion d’actifs mondiale Walter permet à LionGuard de poursuivre son plan de croissance. Lors de discussions entre les présidents des deux firmes, Andrey Omelchak, président et chef de la direction et des placements de LionGuard gestion de capital inc., avait fait part de son intention d’ajouter des ressources au niveau opération, de la conformité, du service à la clientèle et de la recherche, pour faire preuve de plus de profondeur dans ses équipes de recherche de placement.
« Notre association avec Gestion d’actifs mondiale Walter et plus particulièrement avec Sylvain Brosseau, qui jouissent d’une excellente réputation dans le marché, nous permettra d’accélérer concrètement la croissance de notre entreprise, dans le but d’en faire ultimement une firme de gestion d’actifs spécialisée en recherche fondamentale de réputation internationale », déclare Andrey Omelchak dans un communiqué.
Sylvain Brosseau estime également pouvoir élargir les réseaux de distribution et de contact de la société de gestion de placements spécialisée dans la recherche et l’analyse fondamentales de type « Bottom-up ».
« Le groupe Walter est établi depuis plusieurs années, et déjà depuis hier il y a des gens qui nous appellent pour nous demander s’ils devraient investir dans les stratégies de LionGuard », se réjouit-il.
« Depuis plusieurs années, nous sommes très reconnaissants de pouvoir compter sur le Programme des gestionnaires en émergence du Québec. Nous sommes maintenant très heureux que Gestion d’actifs mondiale Walter démontre à son tour une grande confiance en notre firme, nos employés, nos stratégies de marché ainsi que notre recherche fondamentale de calibre institutionnel. Nous croyons sincèrement que nous avons en Walter le meilleur partenaire stratégique pour atteindre nos objectifs, et nous avons très hâte de travailler étroitement avec Sylvain Brosseau », ajoute Andrey Omelchak.
Une relation prometteuse
De son côté Sylvain Brosseau, se réjouit également de travailler avec le PDG de LionGuard. C’est les qualités de gestionnaire de portefeuille et d’entreprise de celui-ci qui ont en premier attiré l’attention de la plateforme de placements privés nord-américaine.
« La relation de confiance qui s’est établie entre moi et Andrey pendant la période de discussion a vraiment confirmé de part et d’autre qu’on pouvait faire un très bon partenariat. Surtout que nous on fait des partenariats sur le long terme, on a des horizons de 10-15 ans et ça cadrait très bien dans sa vision », souligne Sylvain Brosseau.
En plus de ses qualités, la vision et les stratégies de capitalisation et alternatives de Andrey Omelchak ont séduit. L’historique de rendements était également assez long et surtout assez bon pour attirer la clientèle de Gestion d’actifs mondiale Walter.
Le fait que la firme en soit encore à ses débuts et qu’elle puisse encore gérer davantage d’actifs et avoir plus de clients promet, selon Sylvain Brosseau, un bon potentiel de croissance.
Finalement, un autre aspect qui l’a séduit chez LionGuard c’est le fait que la firme soit signataire des principes PRI.
« Derrière le groupe Walter, on retrouve la famille Somers et eux, autant que moi, c’est un aspect qui nous intéresse, révèle-t-il. Même avant la discussion avec LionGuard on était déjà en discussion avec des firmes, dont une firme de New York, dont le focus principal c’est l’investissement durable. Ce type d’investissement n’est pas l’essentiel de ce qu’on va faire, mais c’est clairement un segment qu’on va vouloir avoir en portefeuille. »
Les prochaines étapes
Sylvain Brosseau affirme que ses projets de développement sont encouragés par l’intérêt dans le marché canadien, mais également certaines firmes ailleurs dans le monde.
« On a eu au-delà de 40 discussions avec des firmes différentes en l’espace de six mois, s’enthousiasme-t-il. On ne fera pas 40 alliances en 2019, on vise plutôt d’en faire environ trois ou quatre par année car souvent, c’est des relations qui se bâtissent sur des périodes de 6-18 mois. Mais ce que je veux dire, c’est que c’est très encourageant car ces firmes ont des potentiels incroyables. Ça nous démontre qu’on a un modèle d’affaire qui va fonctionner et c’est très encourageant aussi pour les investisseurs qui décident de mettre de l’argent dans notre fonds de pension privé. »
Cette année, il pourra certainement atteindre son quota espéré puisqu’il pense pouvoir annoncer deux ou trois autres transactions dans les prochains mois. Selon lui, ses objectifs sont tout à fait réalisables d’autant plus que Gestion d’actifs mondiale Walter partait avec près de 50 millions de dollars (M$) d’actifs sous gestion pour investir et qu’il possède un autre 50 M$ qui peut être investi dans les stratégies des firmes avec lesquelles il crée des plateformes.
Dans les prochains mois, Sylvain Brosseau compte être davantage proactif pour aller chercher d’autres investisseurs dans le fonds afin de pouvoir continuer à faire d’autres transactions. La structure du fonds le permet puisqu’il s’agit d’un fonds de placement privé ouvert.