Banque Laurentienne Groupe financier rapporte mercredi que ses résultats nets du second trimestre ont progressé entre l’exercice financier 2020 et celui de l’année en cours.
Le résultat net est passé de 8,9 millions de dollars (M$), ou 0,13 $ par action diluée, à 53,1 M$ ou 1,15 $ par action diluée. Quant au résultat net ajusté, il a augmenté pendant la même période de 11,9 M$, ou 0,20 $ par action, à 56,7 M$, ou 1,23 $ par action.
L’institution basée à Montréal signale que les provisions pour pertes sur créances se sont établies à 2,4 M$ au deuxième trimestre de 2021 comparativement à 54,9 M$ pour le trimestre correspondant de 2020, une baisse de 52,5 M$. Les provisions sur les prêts productifs plus élevés à la période correspondante de l’exercice précédent reflètent l’incidence de la pandémie de COVID-19.
La présidente et chef de la direction de Banque Laurentienne Groupe financier, Rania Llewellyn, a observé une solide performance du secteur Marchés des capitaux, la diminution des provisions pour pertes sur créances et la poursuite de la rigueur en matière de gestion des coûts.
Lors de sa réunion de mardi, le conseil d’administration de la banque a déclaré un dividende trimestriel régulier de 0,40 $ par action sur les actions ordinaires payable le 1er août prochain aux actionnaires inscrits à la fermeture des affaires le 2 juillet à venir.
Un profit supérieur aux attentes pour la Banque Scotia
Une reprise économique aura bel et bien lieu cette année, affirme la Banque Scotia, mais celle-ci pourrait être inégale dans les différents pays où la banque torontoise est présente.
Alors que le Canada, les États-Unis et certains pays d’Amérique latine ont connu du succès avec leurs campagnes de vaccination et qu’une certaine réouverture pointe à l’horizon, le chef de la direction de la banque, Brian Porter, a observé mardi que d’autres pays prenaient du retard.
« La reprise dans l’Alliance du Pacifique est irrégulière. C’est la nature de notre empreinte et la maturité des marchés bancaires », a-t-il indiqué aux analystes.
Brian Porter a noté que si le Mexique et le Chili avaient renoué avec les niveaux de revenus d’avant la pandémie de COVID-19, le Pérou continuait de lutter contre les effets de la pandémie.
La nature inégale de la reprise économique sera un problème clé à gérer pour la banque, alors qu’elle cherche à sortir de la crise et à saisir encore plus d’occasions pour déployer les réserves massives accumulées plus tôt dans la pandémie, alors qu’elle se préparait à ce que les gens ne soient pas en mesure de faire leurs paiements de remboursement pour leurs prêts.
Les programmes d’aide gouvernementaux pour les personnes qui ont perdu leur emploi et les entreprises ayant besoin d’un soutien en matière de salaire et de loyer ont permis d’éviter certains des problèmes auxquels la banque était confrontée, la laissant avec davantage de liquidités que prévu.
Brian Porter a annoncé mardi que les provisions pour pertes sur créances de la Banque Scotia – l’argent qu’elle met de côté en prévision des créances douteuses – étaient tombées à 496 M$ au deuxième trimestre, contre 1,85 G$ il y a un an, lorsque la pandémie a commencé et que l’économie s’est arrêtée.
La forte baisse des provisions était semblable à celles annoncées la semaine dernière par les autres grandes banques canadiennes, lorsqu’elles ont, elles aussi, publié leurs résultats financiers.
Comme les autres, la Banque Scotia a également surpassé les attentes au cours du trimestre clos le 30 avril et a indiqué que son bénéfice trimestriel avait presque doublé par rapport à celui d’il y a un an.
La banque a dégagé un bénéfice de 2,46 milliards $, ou 1,88 $ par action, contre un bénéfice de 1,32 G$, ou 1,00 $ par action, au même trimestre l’année dernière.
Brian Porter a attribué ces bons résultats à la capacité de la banque à naviguer dans cette période sans précédent et à maintenir sa stabilité, même lorsque ses clients étaient aux prises avec des difficultés.
« Nous continuons d’observer une bonne dynamique opérationnelle dans l’ensemble de la banque, et je suis encouragé par l’amélioration constante d’un mois à l’autre des conditions commerciales et de nos résultats », a affirmé Brian Porter.
« Plusieurs de nos activités n’ont pas encore retrouvé leur niveau de profits d’avant la pandémie, mais nous voyons une voie claire pour y parvenir sur plusieurs années. »
Les revenus de sa banque ont totalisé 7,74 G$ au plus récent trimestre, contre 7,96 G$ pour la même période un an plus tôt.
Sur une base ajustée, la Scotia a gagné 1,90 $ par action, contre un bénéfice ajusté de 1,04 $ par action il y a un an.
Les analystes s’attendaient en moyenne à ce que la banque réalise un bénéfice ajusté de 1,76 $ par action, selon les prévisions recueillies par la société de données financières Refinitiv.