HSBC étudie la possibilité de cesser ses activités au Canada, selon un communiqué reçu par l’Agence France-Presse. « Nous étudions actuellement nos options stratégiques pour notre filiale au Canada. Parmi elles, une éventuelle vente est envisagée », précise ce dernier.
Le géant bancaire britannique nuance toutefois en affirmant que pour le moment « aucune décision n’a été prise ». « HSBC Bank Canada est une entreprise très solide et la principale banque internationale au Canada », souligne ainsi le communiqué.
Le groupe bancaire envisage cette possibilité en raison de la pression qui lui est infligée par son principal actionnaire l’assureur chinois Ping An pour séparer ses activités asiatiques et occidentales et se focaliser plus vers l’Asie.
Avant la pandémie, il faut savoir que HSBC réalisait 90 % de ses bénéfices en Asie. En 2021, le groupe envisageait donc d’accélérer un recentrage stratégique pluriannuel vers l’Asie et le Moyen-Orient dans le but de devenir le leader sur le marché asiatique de la gestion de patrimoine.
Si le fait de quitter le Canada n’est pas encore fait, HSBC a toutefois resserré ses activités. La banque a déclaré qu’elle investirait 6 milliards de dollars à Hong Kong, en Chine et à Singapour. Elle compte également y embaucher 5 000 conseillers en patrimoine. En parallèle, elle compte supprimer 35 000 emplois et réduire ses activités de détail aux États-Unis et en France.
Pour rappel, HSBC avait annoncé début août une hausse de 13,9% sur un an de son bénéfice net part du groupe au 1er semestre, malgré un recul de son bénéfice avant impôts, et a fait savoir qu’il comptait reprendre ses versements de dividendes trimestriels en 2023.