La Banque centrale poursuit l’objectif de bien faire sa part en tentant de mieux comprendre l’incidence des changements climatiques sur l’économie et le système financier, indique son gouverneur Stephen S. Poloz.
« L’importance des enjeux liés au climat pour la stabilité financière et la politique monétaire est devenue de plus en plus claire. Cela est particulièrement vrai au Canada, où les ressources naturelles jouent un rôle essentiel dans l’économie et où l’environnement est un trait essentiel de notre identité nationale. La participation de la Banque au Réseau fait partie d’une action plus large qui vise à comprendre les risques liés au climat pour l’économie et le système financier du pays », a dit Stephen S. Poloz.
La Banque du Canada a d’ailleurs élaboré un plan de travail élargi sur le climat. Au nombre des points saillants de ce plan, on y évoque l’intégration des risques liés au climat dans l’examen du système financier et la présentation de recherches qui en découlent. La Banque entend aussi poursuivre ses efforts pour « atténuer l’effet de ses activités sur l’environnement, dont l’obtention de la certification LEED, la réduction des déchets et de la consommation d’énergie et la publication des émissions de carbone » Finalement, elle entend élaborer un plan de recherche pluriannuel axé sur les risques liés au climat pouvant avoir une incidence sur la macroéconomie et le système financier.
Le NGFS a été créé en décembre 2017 lors du sommet international sur le climat (One Planet Summit) à Paris dans le but de renforcer les mesures mondiales visant à respecter les objectifs de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. Composé de plus de 30 membres, le NGFS définit et promeut les meilleures pratiques concernant la gestion des risques liés au climat dans le secteur financier et effectue des analyses sur la finance verte.