Pour la période de trois mois terminée le 31 juillet, la principale banque du pays en termes de prêts et de capitalisation boursière, a dégagé un bénéfice net de 2,48G$ ou 1,66$ par action. Le bénéfice net est ainsi en hausse de 4% par rapport à l’an dernier.
Le bénéfice par action ajusté, qui exclut certains éléments non récurrents, s’est établi à 1,68$ l’action, tout juste supérieur à la prévision moyenne de 1,67$ l’action des 14 analystes sondés par Bloomberg.
L’institution financière a par ailleurs annoncé qu’elle haussait son dividende trimestriel de 3% ou de 0,02$ l’action, à 0,79$ par action. Ce dividende bonifié sera versé le 24 novembre.
« Nous avons enregistré de solides résultats ce trimestre; le bénéfice s’est chiffré à plus de 2,4 milliards de dollars, ce qui reflète la solidité sous-jacente de nos secteurs d’activité et la solide exécution de nos activités en dépit d’une conjoncture difficile. Je suis heureux d’annoncer une hausse de 3 % de notre dividende trimestriel », a dit par voie de communiqué David McKay, pdg de la banque.
La principale division de l’institution, les services bancaires aux particuliers et aux entreprises, a affiché un bénéfice net de 1,28G$, en hausse de 13% par rapport à la même période il y a un an.
Les services bancaires canadiens ont permis de dégager un bénéfice de 1,24G$, une amélioration de 5% sur l’an dernier. La banque a profité d’une croissance de 6% des volumes et de 10% des services tarifés de la plupart de ses activités.
Ces gains ont été toutefois en partie contrebalancés par la réduction des écarts de taux auxquels elle se finance et elle prête.
Parmi les autres secteurs d’activités, celui de la gestion de patrimoine a dégagé un bénéfice stable à 285M$. Celui des assurances a vu son bénéfice net reculer de 19% à 173M$.
La Royale est la deuxième banque à dévoiler ses résultats. Mardi, la BMO a également dépassé les attentes des analystes.