Pour la période de trois mois terminée en juillet, la première banque du pays a engrangé un bénéfice net ajusté de 2,42 milliards de dollars (G$) ou 1,62$ par action, en hausse de 10% par rapport au profit de 2,20 G$ ou 1,45$ l’action réalisé à la même période l’an dernier.
Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 1,55$ par action, selon Zacks Investment Research.
Le bénéfice ajusté comprend une perte de 60 millions de dollars (M$) liée à la vente des activités de RBC en Jamaïque et plusieurs autres dépenses non récurrentes.
En incluant ces éléments, le bénéfice net de la royale s’est établi à 2,38G$ ou 1,59$ par action.
La Royale a notamment bénéficié de la croissance de 22% du secteur de la gestion de patrimoine et de 34% du secteur de l’assurance. Le secteur des services bancaires canadiens a pour sa part progressé de 7%.
Le secteur des marchés des capitaux a de son côté enregistré une hausse de 66% de son bénéfice net par rapport à l’exercice précédent. La société a profité de l’augmentation des activités de négociation sur les marchés, ainsi que du raffermissement des marchés de la dette et des actions.
Dividende bonifié et titre près d’un sommet
La Banque Royale a profité de cette performance pour accroître son dividende trimestriel de 6% ou de 0,04$ par action pour le porter à 0,75$ l’action.
« RBC a affiché des résultats records au troisième trimestre, le bénéfice s’étant chiffré à plus de 2,3 milliards de dollars. Ces résultats témoignent de la force de notre modèle d’affaires diversifié», a dit par voie de communiqué Dave McKay, président et chef de la direction de RBC.
Une ombre aux tableaux: le rendement des capitaux propres, une mesure de performance très surveillée dans le milieu bancaire, a diminué, passant de 20,4% il y a un an à 20% au plus récent trimestre. Cette donnée ne tient pas compte des éléments extraordinaires, comme les pertes liées à la Jamaïque.
Le titre de la Royale a clôturé jeudi à 81,66$, tout près de son sommet historique de 81,91$.