Pour la période de trois mois terminée le 30 avril, la Banque TD a réalisé un bénéfice net ajusté de 1,83 G$ ou 1,90 $ par action, comparativement à un bénéfice net de 1,69 G$ ou 1,82 $ l’action au trimestre comparable de 2012.

C’est pile sur la cible des analystes, qui tablaient dans l’ensemble sur un bénéfice de 1,90 $ par action.

La croissance soutenue des prêts et dépôts, des marges stables et le contrôle des coûts ont permis à la division canadienne de services bancaires personnels et commerciaux d’accroître son bénéfice de 5%. La division de services bancaires personnels et commerciaux américains a pour sa part haussé son bénéfice de 9%.

Taux d’imposition moindre

La banque torontoise a bénéficié d’un taux d’imposition moindre que l’an dernier. Le taux d’imposition effectif s’est établi à 15,7%, comparativement à 18% au trimestre clos en avril 2012.

Le rendement des capitaux propres, une mesure clé de la rentabilité des banques, a reculé, passant de 16,2% au deuxième trimestre de l’an dernier à 14,8 % au plus récent trimestre.

Les revenus de la banque se sont élevés à 6G$, une maigre hausse de 0,4% comparativement aux recettes de 5,97 G$ réalisées au trimestre comparable de l’an dernier.

«La TD a connu un deuxième trimestre solide, dégageant un résultat net rajusté de 1,8 G$, soit une hausse de 6 % comparativement au résultat net du trimestre correspondant de l’exercice précédent. Nous sommes satisfaits de ces résultats étant donné le contexte opérationnel difficile», a dit Ed Clark, président et chef de la direction de la TD dans un communiqué.

La provision pour pertes sur créances en pourcentage de la moyenne nette des prêts s’est établie à 0,39%, par rapport à 0,37% il y a un an.