Selon le directeur de l’institut, Ali Ghorbani, le fait que la banque devienne un membre fondateur donne du poids au travail réalisé par l’organisme, qui vise à devenir un centre d’excellence de la cybersécurité au pays.

Les cybermenaces sont nombreuses et les institutions financières représentent une cible de choix pour les criminels, a souligné M. Ghorbani.

Les étudiants diplômés de l’institut travailleront de concert avec des équipes technologiques de la Banque TD pour développer de nouvelles façons de détecter et de gérer les menaces en ligne.

Selon le président suppléant de la TD, Frank McKenna, la protection des données en ligne est une « mission critique » pour la banque puisqu’elle est constamment soumise à des tentatives d’attaques de pirates.

La Banque TD prévoit investir des centaines de milliers de dollars dans l’institut et y ouvrira un bureau qui comptera initialement jusqu’à 20 employés, a expliqué M. McKenna.

Certaines études ont estimé que les coûts mondiaux liés à la cybersécurité avaient dépassé l’an dernier le cap des 600 G$.