La banque a réalisé un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de 2,85 G$, ou 1,54 $ par action, pour le trimestre clos le 30 avril, contre celui de 2,43 G$, ou 1,31 $ par action, à la même période un an plus tôt.
Sur une base ajustée, le bénéfice de la Banque TD a atteint 1,62 $ par action pour le trimestre, comparativement à celui de 1,34 $ par action de l’année précédente.
Les analystes s’attendaient à un bénéfice de 1,50 $ par action, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters Eikon.
Le bénéfice net de la division canadienne des services de détail a totalisé 1,83 G$, en hausse de 17 % par rapport à l’an dernier.
La Banque TD a attribué l’amélioration à la hausse des marges, à la bonne croissance des volumes et à la solide performance du crédit, ainsi qu’à l’augmentation des volumes de négociation et des actifs gérés dans ses activités de gestion de patrimoine.
La division américaine des services de détail a vu son bénéfice net augmenter de 16 % à 979 M$.
Le bénéfice net des services bancaires de gros a totalisé 267 M$, en hausse de 8 % par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent, stimulé par une croissance plus importante des revenus et partiellement contrebalancé par une provision pour pertes sur créances plus élevée.
Le chef de la direction de la TD, Bharat Masrani, a souligné que la banque avait généré de solides bénéfices dans l’ensemble de ses divisions.
«À l’issue du premier semestre, nous sommes très contents de la progression des résultats dans l’ensemble de nos secteurs d’exploitation au Canada et aux États-Unis», a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le total des provisions pour créances irrécouvrables s’est chiffré à 556 M$ pour le trimestre, en hausse par rapport à celui de 500 M$ du trimestre correspondant de l’exercice précédent.
Le ratio des fonds propres de catégorie 1, une mesure clé de la santé financière d’une banque, a été de 11,8 % pour le trimestre, en hausse par rapport à celui de 10,8 % d’il y a un an.