Une image de la devanture de la Banque de Montréal.
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La Banque de Montréal a annoncé qu’elle mobiliserait environ 3,15 milliards de dollars (G$) dans le cadre d’un appel public à l’épargne et d’un placement privé simultané d’actions, après que l’organisme de réglementation bancaire fédéral a annoncé son intention d’augmenter le montant du capital que les grandes banques ont besoin de garder de côté.

Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a indiqué la semaine dernière que la réserve pour stabilité intérieure augmenterait d’un demi-point de pourcentage pour atteindre 3 % à compter du 1er février. Le régulateur a également augmenté la fourchette possible des ajustements futurs entre zéro et 4,0 %, alors que la limite supérieure précédente était de 2,5 %.

La Banque de Montréal a indiqué qu’elle prévoyait d’utiliser l’argent recueilli pour aligner la position de son capital sur les exigences réglementaires accrues et pour les besoins généraux de l’entreprise.

En vertu du plan, la banque a accepté d’émettre et de vendre 11 805 000 actions ordinaires dans le cadre d’un appel public à l’épargne au prix de 118,60 $ par action, pour un produit brut total d’environ 1,40 G$.

L’appel public à l’épargne est réalisé par voie de prise ferme par un syndicat de preneurs fermes dirigé par BMO Marchés des capitaux. Les preneurs fermes ont également une option pour un maximum de 1 770 750 actions ordinaires supplémentaires au prix d’offre, qu’ils peuvent exercer à tout moment jusqu’à 30 jours après la clôture de l’opération.

La Banque de Montréal a également accepté d’émettre et de vendre 14 755 477 actions au même prix à un groupe d’investisseurs incluant la Caisse de dépôt et placement du Québec, OMERS, Alberta Investment Management, le Healthcare of Ontario Pension Plan, l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public, l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada et BNP Paribas pour un produit brut total d’environ 1,75 G$.