Selon l’agence, le taux annuel désaisonnalisé s’est établi à 188 683 unités en septembre, en baisse par rapport à 198 843 en août.
Les économistes tablaient en moyenne sur un taux annuel de 210 000 unités pour septembre, selon les données recueillies par Thomson Reuters Eikon.
Le ralentissement de septembre était le troisième à survenir en autant de mois.
Le ralentissement du nombre de mises en chantier survient alors que la Banque du Canada hausse depuis un peu plus d’un an ses taux d’intérêt et que les règles régissant les prêts hypothécaires sont resserrées.
« Le rapport sur les mises en chantier d’habitations de septembre cadre avec le calme relatif et le retour à la normale des ventes, de l’équilibre du marché et de la croissance des prix constatés cette année dans la plus grande partie du pays, en particulier à Toronto, à la suite des excès spéculatifs dans le sud de l’Ontario et de la correction modérée en réponse aux mesures prises plus tôt cette année », a écrit Sal Guatieri, économiste principal à la Banque de Montréal, dans une note.
« La demande continue d’être soutenue par la croissance démographique la plus rapide depuis 27 ans et par les nouveaux ménages des millénariaux. Un marché de l’immobilier plus calme est exactement ce dont nous avions besoin et ne découragera pas la Banque du Canada de relever ses taux le 24 octobre. »
Le taux annuel a ralenti le mois dernier, la cadence des mises en chantier dans les centres urbains ayant diminué de 5,9 % pour s’établir à 175 653 unités, a indiqué la SCHL.
Les mises en chantier de logements collectifs urbains tels que les copropriétés, les appartements et les maisons en rangée ont diminué de 8,9 % pour s’établir à 122 656 unités, tandis que les mises en chantier de maisons individuelles en milieu urbain ont augmenté de 2,0 %, pour atteindre 52 997 unités.
Les mises en chantier en milieu rural ont été estimées à un taux annuel corrigé des variations saisonnières de 13 030 unités.